Programme de perfectionnement professionnel : bien loin des tests de recertification

L’Ordre a aidé à convaincre le gouvernement de mettre en œuvre un programme différent de celui annoncé à l’origine. Nous devons maintenant relever le défi d’en maximiser les avantages pour nos membres et d’en minimiser les répercussions financières.

de Joe Atkinson

Prendre du recul. C’est ce qu’il faut faire pour comprendre, et parfois reconnaître, la valeur des développements politiques. Le programme d’évaluation du personnel enseignant du gouvernement n’échappe surtout pas à ce principe.

En avril 1999, dans un communiqué pré-électoral, le premier ministre annonçait que «tout le personnel enseignant de l’Ontario sera tenu de participer à un programme d’évaluation. De plus, il devra subir et réussir un examen de réaccréditation à intervalles réguliers.»

Reportons-nous à juin 2001. Le gouvernement adopte des modifications à la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario qui prévoient la mise en œuvre de nouvelles exigences professionnelles pour les membres de la profession enseignante.

Programme de perfectionnement professionnel en juin 2001. Nous sommes bien loin des tests de recertification promis en avril 1999. Qu’il suffise de dire que ce changement d’orientation est une conséquence directe des judicieux conseils formulés au gouvernement par de nombreux individus et organismes en éducation.


A U C U N    T E S T    E F F I C A C E

En novembre 1999, la ministre de l’Éducation a demandé à l’Ordre de lui transmettre son avis sur l’évaluation du personnel enseignant. L’Ordre a rendu public un document de consultation exhaustif en février 2000 qui a posé les jalons d’un avis finalement transmis à la ministre en avril 2000.

Dans son avis, l’Ordre affirme qu’aucun territoire de compétence n’a réussi à administrer un test écrit qui mesurait de manière précise et exhaustive les connaissances et compétences des enseignantes et enseignants d’expérience.

Plutôt, la recherche de l’Ordre a démontré que le processus de formation et de certification de ses membres repose sur des programmes d’assurance de la qualité complétés par des activités de perfectionnement professionnel. Il est acquis que cet avis a favorisé la réorientation du plan du gouvernement.

Avec les dispositions de la loi 80 sur le perfectionnement professionnel requis, le gouvernement est-il allé au-delà des propositions de l’Ordre? Sans contredit, mais avec le recul, il faut se rendre à l’évidence que le gouvernement s’est considérablement éloigné des tests de recertification.


D É L A I S    S E R R É S

La loi 80 n’a été adoptée qu’en juin et a reçu la proclamation royale en juillet. L’Ordre s’est fait clairement entendre quant au défi que présente la mise en œuvre de cette initiative en si peu de temps — moins de deux mois — comme le prévoit la législation. Les membres de l’Ordre ne seront donc pas surpris d’apprendre qu’il reste de nombreuses questions sans réponses.

À titre de registrateur, je m’engage à ce que l’Ordre fasse tout en son pouvoir pour donner des réponses à ces questions et élaborer un programme de perfectionnement professionnel utile à tous nos membres.

Notre défi le plus urgent consiste à travailler assidûment pour minimiser les répercussions financières de cette initiative pour nos membres. À cet égard, l’Ordre cherche à obtenir des fonds du ministère de l’Éducation au titre du programme de perfectionnement professionnel. Les budgets approuvés par l’Ordre pour 2001 et 2002 ne prévoient aucune affectation à la mise en œuvre et à l’administration de ce programme.


D È S    S E P T E M B R E

Chaque nouveau membre de l’Ordre et 40,000  enseignantes et enseignants certifiés choisis au hasard commenceront le nouveau cycle quinquennal de perfectionnement professionnel requis en septembre. Les autres membres de l’Ordre devront commencer ce programme en septembre 2002.

Chaque membre de l’Ordre devra réussir aux cinq ans 14 cours, sept obligatoires et sept au choix. Les domaines des sept cours obligatoires sont définis dans la législation. Les critères des sept cours au choix seront déterminés par un nouveau comité sur le perfectionnement professionnel de l’Ordre. Les fournisseurs inscrits seront approuvés pour offrir des cours qui répondront aux critères.

Vous trouverez plus d’information dans le présent numéro de Pour parler profession. En outre, le site web de l’Ordre sera mis à jour régulièrement.

Peu importe la forme que prendra le programme de perfectionnement professionnel requis, je suis persuadé que les membres de la profession, peu importe la législation, continueront de respecter leur engagement envers le perfectionnement professionnel.

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