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Rabais, devoirs et affectations

Assez, c’est assez!

Enseignant retraité ayant 33 ans d’expérience et faisant toujours du bénévolat dans des écoles élémentaires, je vous écris concernant «Le TDSB lance une nouvelle politique sur les devoirs» (Échos de la profession, juin 2008).

C’est bien triste pour l’éducation de voir que les pratiques des professionnels sont remises en question par les sondages.

Je n’ai jamais donné de devoirs. Or, j’ai toujours attendu de mes élèves qu’ils lisent des livres qu’ils avaient personnellement choisis et qu’ils en fassent des comptes rendus huit fois par année. J’attendais aussi d’eux qu’ils terminent leur travail en classe, et tout ce qui n’avait pas été fait (et qui ne faisait pas partie des PEI) devait être remis au cours suivant. Cela les préparait au monde réel, où l’on s’attend à ce que le travail soit fait.

Maintenant, on ne peut ni espérer que le travail soit fait à temps ni imposer de délais qui pourraient causer du stress aux élèves. Les devoirs em­pêchent les enfants de se coucher tôt, bien qu’il soit acceptable de jouer au hockey à 6 h ou à 22 h!

L’Ordre devrait préciser que les personnes qu’il autorise à enseigner savent quoi faire et combien de devoirs donner.

Donald Robb est un enseignant à la retraite qui fait du bénévolat pour le Lambton Kent DSB.


L’offre et la demande

Trois des quatre lettres publiées dans le numéro de mars dernier concernent le «surplus» d’enseignants. Ces lettres en appellent essentiellement au contrôle, par l’Ordre, du nombre de personnes entrant dans les facultés d’éducation.

Ce n’est pas parce qu’une personne est formée qu’elle est en droit d’obtenir un emploi. La loi de l’offre et de la demande s’applique aux membres de la profession enseignante comme aux autres.

J’ai récemment demandé à une jeune femme qui se plaignait de faire de la suppléance pourquoi elle avait choisi une carrière où il y a surabondance de postulants. Elle n’a pas aimé ma question, mais a reconnu qu’elle aurait dû se la poser.

David Jones a enseigné la géographie pour le Peel DSB avant de prendre sa retraite.


Ce qu’il faut

Bien qu’il arrive parfois que des affectations de choix (Courrier des lecteurs, juin 2008) soient données à des enseignants retraités, ce n’est pas mon expérience personnelle. J’ai accepté plusieurs contrats de suppléance à long terme, certains pendant près d’une année et d’autres pendant une année entière. Mais ce n’était pas parce que j’étais retraité; c’était parce que les écoles n’arrivaient pas à trouver d’enseignants de français langue seconde qualifiés.

J’ai beaucoup aimé ces affectations et je pense que j’ai contribué à la vie scolaire de façon positive, ce qu’un enseignant non qualifié n’aurait peut-être pas été en mesure de faire. Il faudrait encourager les futurs enseignants à obtenir les qualifications dans un domaine en demande.

Peter Hurlbut est un enseignant de français langue seconde à la retraite qui travaille occasionnellement pour le Near North DSB.


Mobilité

Je viens de lire «Favoriser la mobilité des pédagogues canadiens» (Mot du registrateur, juin 2008). Je suis membre de l’Ordre et j’ai enseigné dans deux autres provinces. En 2006, j’ai obtenu un permis d’enseigner provisoire au Manitoba, mais j’ai besoin de 24 crédits supplémentaires pour obtenir un permis permanent. En 2008, j’ai reçu un permis provisoire au Québec, mais j’ai besoin de 12 crédits de plus pour obtenir un permis permanent.

Je ne connais pas le processus auquel doivent se soumettre les enseignants provenant des autres pro­vinces qui arrivent en Ontario, mais je sais que ce n’est pas facile lorsqu’on déménage dans un autre territoire de compétence. J’espère que l’Ordre réussira à harmoniser les règles avec les organismes de réglementation des autres provinces.

Xin Pan enseigne les mathématiques et l’informatique à la Voyageur Memorial School de Mistissini Lake, au Québec.


Ne partez pas sans elle

Il est intéressant de constater que l’on offre des rabais aux membres de l’Ordre à l’extérieur du Canada (Autoréglementation, décembre 2007). Le Kravis Center, à Palm Beach, offre des rabais pour de nombreux services aux enseignantes et enseignants, même canadiens. J’ai récemment acheté des billets à moitié prix en montrant ma carte de membre de l’Ordre. C’est une bonne idée de l’apporter quand vous voyagez!

Lynne Stoyan est suppléante pour le Toronto DSB.


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