Programme de soutien à l'intention des nouveaux enseignants : un tournant

«L'instauration d'un programme obligatoire de deux ans au coût de 40 millions de dollars pour appuyer les nouveaux enseignants de toutes les écoles représenterait un tournant pour le système d'éducation publique de l'Ontario», déclare le registrateur, Doug Wilson.

Selon M. Wilson, l'approbation unanime par le conseil, en septembre, du livre blanc de l'Ordre intitulé Insertion des nouveaux enseignants : grandir dans la profession vient appuyer les «revendications calmes, soutenues et insistantes des membres de la profession».

«Les nouveaux enseignants, les enseignants d'expérience, les administrateurs et les parents ont massivement appuyé ce projet, sous réserve toutefois de deux conditions importantes, explique M. McGowan. Primo, ce programme devait bénéficier d'un financement intégral, soutenu et protégé de la part du gouvernement et secundo, il devait demeurer souple pour répondre aux besoins des conseils scolaires.»

La proposition s'appuie sur des recherches fouillées en éducation, y compris l'étude sur la transition à l'enseignement de l'Ordre et des discussions avec des éducateurs de la province.

Selon le livre blanc, un bon programme d'insertion :

  • offre une initiation à l'école et à la salle de classe;
  • tire parti de l'appui soutenu des collègues à l'école;
  • présente le conseil scolaire;
  • comprend un programme de mentorat;
  • fournit les ressources, le temps et l'encadrement nécessaires;
  • offre des possibilités de perfectionnement aux mentors et aux nouveaux enseignants;
  • procure du soutien administratif et fait preuve de compréhension et d'engagement;
  • crée des occasions de réflexion et d'auto-évaluation;
  • tient compte des inquiétudes des nouveaux enseignants sans perdre de vue les priorités du système;
  • repose sur des normes.

Ce projet recommande que des programmes de formation au mentorat soient mis sur pied, que du temps soit réservé aux activités de mentorat, que les nouveaux enseignants aient accès à des possibilités de perfectionnement et que le conseil scolaire et l'école appuient ces démarches. Le livre blanc sera présenté au nouveau ministre de l'Éducation de l'Ontario à des fins d'évaluation et de suivi.

«Les nouveaux enseignants ont revendiqué un tel programme, les membres du conseil scolaire l'appuient et les élèves le méritent, conclut M. Wilson. Tout le monde est gagnant.»

Vous pouvez consulter le document intitulé Insertion des nouveaux enseignants : grandir dans la profession à www.oct.ca.



L'Ordre aide les enseignants formés à l'étranger à obtenir la carte de compétence

Les enseignants formés à l'étranger auront peut-être de quoi se réjouir sous peu. En effet, l'Ordre et ses partenaires sont en voie d'obtenir le financement nécessaire pour établir un programme d'aide à l'obtention de la certification pour enseigner en Ontario.

En tant que membre du Teachers Leadership Council, l'Ordre a soumis une proposition en août dernier dans le cadre du programme Accès aux professions et aux métiers du ministère de la Formation et des Collèges et Universités de l'Ontario pour créer un programme de transition. Le programme aiderait les enseignants formés à l'étranger à obtenir la certification et à s'intégrer dans les écoles publiques de la province.

Si le programme est approuvé, l'Ordre en assumera la coordination et formera son personnel pour qu'il puisse offrir des renseignements clairs sur le processus de certification. La formation sera offerte à Skills for Change (Toronto et Ottawa) et à LASI World Skills (Ottawa).

Malgré la pénurie d'enseignants qui sévit dans des régions clés, bon nombre de personnes formées à l'étranger ne peuvent enseigner dans nos écoles. Ainsi, elles se retrouvent incapables de contribuer à leurs nouvelles collectivités et à la diversité ethnoculturelle du corps enseignant tandis que les systèmes scolaires ont de la difficulté à répondre aux besoins des régions à forte demande.

Les infirmières, les pharmaciens, les ingénieurs et les sages-femmes ont créé un programme de transition et ont déjà reçu des fonds du gouvernement provincial pour favoriser l'embauche de personnel.



Risque de MTS et de grossesse chez les jeunes

Selon une étude du Conseil des ministres de l'Éducation (Canada), beaucoup de jeunes risquent de contracter le VIH et d'autres infections transmissibles sexuellement ou d'avoir une grossesse imprévue.

Dans le cadre de l'Étude sur les jeunes, la santé sexuelle, le VIH et le sida au Canada, on a interrogé plus de 11 000 élèves de 7e, 9e et 11e année. L'étude touchait les connaissances, les attitudes, les comportements et d'autres facteurs qui influent sur la santé sexuelle. On a utilisé deux nouveaux concepts qui ont vu le jour à l'Organisation mondiale de la Santé : la santé sexuelle et la sexualité saine, qui regroupent les aspects affectifs, somatiques, cognitifs et sociaux de la sexualité humaine.

Selon l'étude, moins d'adolescents adoptent des comportements à risque et la plupart des élèves considèrent l'école comme leur principale source de renseignements sur la santé sexuelle. Cependant, les connaissances au chapitre de la santé sexuelle ont régressé depuis 1989. Ainsi, la moitié des élèves de 9e année croient que le sida peut se guérir s'il est traité à temps.

Le rapport complet se trouve sur le site web du CMEC à www.cmec.ca.



Les facultés d'éducation de l'Australie recrutent des étudiants de l'Ontario

Des représentants de facultés d'éducation de l'Australie ont visité l'Ordre le 30 septembre pour revoir les conditions de certification. Cette visite s'inscrivait dans un processus visant à faire en sorte qu'il soit plus facile pour les diplômés des programmes de formation à l'enseignement australiens d'enseigner en Ontario.

Au cours des 10 dernières années, des centaines d'étudiants de l'Ontario ont choisi d'obtenir leur diplôme en éducation dans une université australienne. Bien entendu, l'Ordre n'approuve pas au préalable les grades obtenus dans des universités à l'extérieur de l'Ontario et rien ne garantit que les diplômés des universités étrangères recevront automatiquement leur carte de compétence à leur retour en Ontario. Cependant, l'Ordre et les universités de l'Australie travaillent en étroite collaboration pour faciliter la transition entre les deux systèmes.

Dans le cadre de leur tournée des salons de l'emploi tenus dans les universités ontariennes, des représentants des facultés d'éducation des universités de Melbourne, Sydney, Brisbane, Perth, Gold Coast, Cairns, Wollongong et d'autres villes ont visité l'Ordre. Ils sont très intéressés à offrir des programmes qui conviennent aux étudiants de l'Ontario et qui répondent aux critères de certification de l'Ontario. Comme les droits de scolarité des étudiants étrangers représentent des rentrées de fonds supplémentaires, depuis quelques années, les universités australiennes cherchent à attirer des étudiants canadiens vers leurs programmes d'éducation. Dans un pays qui compte plus de 30 facultés d'éducation et seulement 18 millions d'habitants, il y a habituellement assez de place pour accueillir les étudiants d'ailleurs.


Examen de français imposé aux futurs enseignants du Québec

La Fédération des syndicats de l'enseignement (FSE) est d'accord pour que l'on élabore une épreuve uniforme de français afin de s'assurer que les futurs enseignants québécois maîtrisent la langue. Johanne Fortier, présidente de la Fédération, ne s'y oppose pas, à condition que l'épreuve remplace la profusion de tests exigés par les commissions scolaires et les universités.

Le ministère de l'Éducation du Québec prévoit d'imposer ce nouveau test aux futurs enseignants dès 2004.

En 2001, le rapport Larose avait trouvé que plus de la moitié des nouveaux enseignants avaient une connaissance insuffisante de la langue française. De plus, 25 % des candidats au poste d'enseignant dans l'île de Montréal, bien qu'ayant déjà décroché un diplôme universitaire, avaient échoué au test obligatoire du Centre d'évaluation du rendement en français écrit.

Les neuf facultés d'éducation francophones du Québec doivent s'accorder sur la façon de tester les compétences linguistiques des futurs enseignants. Il s'agirait de donner le test au début des études universitaires pour que l'étudiant ait le temps de combler ses lacunes avant la fin d'un programme de quatre ans.

Le ministre de l'Éducation, Pierre Reid, a déclaré à ce sujet : «Je pense qu'il est important que nous nous assurions de la qualité du français. Si on veut la réussite de nos jeunes, il faut être clair là-dessus!».


Nouvelle registrateure à l'ordre des enseignants de la Colombie-Britannique

Le conseil de l'ordre des enseignantes et des enseignants de la Colombie-Britannique a nommé Marie Kerchum au poste de registrateure et chef de la direction par intérim.

Mme Kerchum était registrateure adjointe depuis 1989 et registrateure par intérim en 1995-1996. Avant de se joindre à l'ordre, elle avait été administratrice au Langara Vancouver Community College et enseignante et orienteuse dans les districts scolaires de Langley et de Coquitlam.

Elle remplace Doug Smart, qui était registrateur depuis l'instauration de l'ordre en 1988.


Retrouvailles d'anciens diplômés d'un programme de formation des enseignants autochtones

Les finissants du premier programme de formation à l'enseignement des Premières nations du Canada se sont retrouvés à Hamilton cet été.

Le programme de formation à l'enseignement et de certification des Autochtones a été offert pendant les étés de 1974 et 1975 à l'Université McMaster. Il était conjointement parrainé par Affaires indiennes et du Nord Canada et le ministère de l'Éducation de l'Ontario. Au total, 125 Autochtones de partout en Ontario y ont participé.

Le programme a formé des éducateurs qui sont devenus des modèles pour les élèves autochtones. Ils se sont employés à faire en sorte que le système d'éducation des communautés des Premières nations reflète la culture et les valeurs locales.

À l'heure actuelle, cinq facultés d'éducation en Ontario offrent des programmes de formation des enseignants autochtones.


Premier symposium sur les normes

C'est à la fin de novembre qu'a lieu le premier symposium de l'Ordre sur les normes d'exercice et de déontologie de la profession enseignante. Plus de 200 participants - enseignants, directeurs d'école, professeurs d'université et autres spécialistes - se réunissent pour discuter de leurs expériences et de leurs idées sur la façon d'intégrer les normes dans le travail quotidien.

Comme l'explique Marilyn Laframboise, présidente du conseil de l'Ordre : «Les échanges d'idées permettront de connaître de nouvelles stratégies d'enseignement et de découvrir comment nous pouvons contribuer à améliorer l'apprentissage de nos élèves.»