Courrier des lecteurs
Enseignement inclusif, Tribes et remerciements à la Rockford P.S.


Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d'intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d'abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca.

 

Le dossier sur l'enseignement inclusif m'a bien encouragée
Le numéro de décembre 2002 de Pour parler profession est très encourageant non seulement parce qu'il nous renseigne sur l'enseignement inclusif, mais aussi parce que le sujet fait enfin l'objet d'un dossier dans une revue officielle sur l'enseignement.

J'ai acquis ma vaste expérience en enseignement inclusif auprès de ma fille sur une période de 15 ans et je sais à quel point les enseignants manquent de préparation. Beaucoup d'entre eux ont fait preuve d'une volonté extraordinaire; ils ont accepté de travailler avec moi et d'apprendre. Je sais que l'inclusion dépend en grande partie de l'appui du directeur (la venue d'un nouveau directeur peut entraîner un changement d'attitude et de culture dans l'école), mais aussi du travail des parents qui défendent leur cause depuis des années.

Nancy Sanders, directrice, a souligné que les administrateurs devaient appuyer les enseignants quand ils ont affaire à des situations délicates. J'aurais préféré qu'on parle de relation difficile entre enseignants et parents car, en tant que parent, j'ai connu ma part de situations «difficiles» avec les enseignants. Cependant, je dois admettre que j'ai eu de belles années grâce à la collaboration et à la compréhension des administrateurs.

Les directeurs des écoles que ma fille a fréquentées en 2e, 3e, 7e et 8e années ont tellement participé à son éducation que ces années ont été, somme toute, les meilleures. Je n'ai pas eu à me préoccuper de trouver les bons enseignants, car les directeurs savaient lesquels comprenaient le principe de l'enseignement inclusif.

Je suis d'accord avec ce qui été dit concernant l'importance du travail d'équipe, de la participation des élèves, du bénévolat des parents, du mentorat,des aides-enseignants, des rencontres et des connaissances requises pour «comprendre et accueillir les élèves en difficulté et s'adapter à leurs besoins». Ces conditions s'appliquent aussi à l'enseignement en général. Tous les enseignants devraient recevoir une formation en éducation de l'enfance en difficulté pour comprendre les divers problèmes d'apprentissage et utiliser des stratégies adaptées au style d'apprentissage de chacun.

Carla Baudot est une ex-enseignante de Toronto qui a une fille en difficulté.


Félicitations aux formateurs Tribes de l'IEPO
Nous avons beaucoup aimé l'article intitulé «Stage et gestion de la classe font l'objet d'innovation à l'IEPO» dans le dernier numéro de Pour parler profession. La méthode Tribes se répand dans le monde et nous tenons à remercier les personnes qui l'ont élaborée, notamment Jeanne Gibbs, fondatrice de la méthode et auteure des livres Tribes : A New Way of Learning and Being Together et Discovering Gifts in Middle School.

Nous tenons à souligner l'excellent travail des formateurs agréés de Tribes TLC au Canada, de même que la précieuse collaboration entre l'IEPO et les conseils de district. Nous savons que les enfants de Toronto, les étudiants en éducation, les écoles participantes et leur personnel apprivoisent une «nouvelle façon d'apprendre et de travailler ensemble» grâce à ce partenariat et à l'expérience des formateurs. Merci beaucoup d'avoir parlé de leur travail extraordinaire et d'avoir fait connaître la méthode Tribes.

David Gibbs travaille à CenterSource Systems de Windsor en Californie.


La Rockford P.S. fait preuve de compassion
J'ai 38 ans et je suis atteint de diabète juvénile. Je souffre depuis 20 ans de cette maladie méconnue qui touche les enfants et les suit leur vie durant. Les personnes qui en sont atteintes doivent composer avec elle dans leur quotidien. Cette maladie grave requiert une surveillance constante de la part de l'enfant, de sa famille et de son école. Il faut beaucoup de patience, de volonté, de compassion et de connaissances pour aider les personnes qui en sont atteintes.

Je tiens à féliciter le personnel et les élèves de la Rockford Public School de Toronto, en parti-culier Maxime Ritche, du pas de géant qu'ils ont fait avec moi et plus de 2 millions de Canadiens atteints du diabète sur le chemin de la compassion, de la compréhension et de l'information.

La Marche pour la guérison du diabète, organisée par la Fondation de la recherche sur le diabète juvénile, est une excellente occasion de conjuguer apprentissage et aide communautaire. Je vous remercie d'avoir amassé des fonds pour financer la recherche et faire connaître la situation que vivent les personnes atteintes du diabète.

Merci encore; votre générosité est fort appréciée. Une fois de plus, vous avez mis en pratique les vraies valeurs de l'enseignement, soit la compassion, les connaissances et le désir d'apprendre.

Alan Patt est président du Conseil du diabète du Canada et vit à Toronto.

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