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Décembre 1999

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Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger une lettre. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca

Changement de paradigme

Le numéro de septembre de Pour parler profession semble indiquer un «changement de paradigme» de votre pensée. Enfin, vous avez produit un numéro qui a pour objet de répondre à nos besoins plutôt qu’aux vôtres. Voilà une tangente souhaitée et louable.

David Speirs
David Speirs enseigne à l’enfance en difficulté à la Sutton District high School.

Attestation de la compétence

Je me tiens au courant des développements entourant l’attestation de la compétence pour enseigner par intérêt et avec une certaine inquiétude. Votre article était intéressant et informatif.

Je m’oppose fermement à des tests écrits pour toutes les raisons citées dans l’article. À titre d’enseignant, je suis bien conscient des limites des tests écrits, mais d’autres modes d’attestation, favorisant sans aucun doute une croissance professionnelle plus «réelle», seront bien entendu plus coûteux et difficiles à gérer. Doit-on y voir le premier pas d’une escalade sans fin des coûts de l’attestation de la compétence pour enseigner? Et quelle est la preuve que ce processus sera d’une quelconque utilité pour les élèves?

Quelle est la position de l’Ordre à cet égard? Si l’Ordre est l’organisme d’autoréglementation, il doit donc être le moteur derrière cette activité. Nous pouvons remercier le gouvernement de son estimée opinion, puis se mettre à la tâche pour permettre à la profession de prendre son essor et ce, au profit de la population ontarienne, et non seulement pour satisfaire aux visées politiques de M. Harris.

Je suis entièrement pour la transparence en éducation, mais il faut faire savoir à notre gouvernement, et ce sans équivoque, que c’est l’Ordre qui décide le comment et le pourquoi de cette question.

Jon Butcher
Jon Butcher enseigne la physique au St. Andrew’s College à Aurora.

Meilleur numéro jusqu’ici

Je n’ai pas encore reçu ma copie de Pour parler profession, mais j’ai pu en lire tous les articles grâce au site web de l’Ordre. Je dois avouer que le numéro de septembre 1999 est le meilleur jusqu’à maintenant.

Les nombreux articles qui mettent l’accent sur les élèves, ainsi que sur ce qu’il faut pour être un bon enseignant – du point de vue de l’élève – constituent un excellent rappel de divers aspects dont il faut toujours se rappeler.

À titre d’enseignants, nous exerçons une influence considérable sur les élèves en créant une atmosphère amicale qui aide les élèves à franchir les obstacles quotidiens dans leur vie et dont nous n’avons pas conscience. Chaque matin depuis les cinq dernières années, je me tiens à la porte de l’école et je souhaite la bienvenue à chacun des élèves qui entrent dans l’école.

J’essaie de sourire le plus possible. Mon sourire et mon approche amicale donnent le ton; leur réaction est positive. De l’élève le plus solitaire au plus éveillé, en passant par le plus difficile, le respect d’autrui demeure leur priorité. Et ils le rendent bien.

Peu importe les pressions que l’on m’impose à titre d’éducateur – des conditions de travail aux politiques en place – je peux toujours m’en éloigner en étant dans ma classe avec les élèves pour lesquels je travaille. Ils représentent ce qu’il y a de mieux dans l’enseignement. Ils méritent d’être traités avec respect.

Merci encore pour les excellents articles et chapeau à ceux qui les ont écrits!

John Fredette
John Fredette enseigne en études technologiques à l’école secondaire Parkview à Hamilton.