Sondage 2008

Vous appuyez la création d’un titre professionnel

Les résultats du quatrième sondage auprès des membres sont arrivés.

Le sondage s’est déroulé par téléphone en juillet 2008 auprès de 1 005 membres de l’Ordre.

Sondage de COMPAS Inc.
Article de Brian Jamieson
Illustrations de Huan Tran

Les infirmières en ont un. Les ingénieurs, les comptables et les éducateurs de la petite enfance aussi.

Selon les résultats de notre sondage estival, la majorité des 1 005 pédagogues interrogés appuient la création d’un titre pour la profession enseignante en Ontario.

Pour la septième année consécutive, l’Ordre a demandé à COMPAS de mener un sondage téléphonique en juillet auprès de 1 005 membres choisis au hasard. L’échantillon est considéré comme étant juste 19 fois sur 20, la marge d’erreur étant de 3,1 %.

Les deux tiers des répondants (66 %) ont fortement appuyé l’idée d’une abréviation pour prouver qu’ils sont membres de la profession. Ceux qui ont le plus soutenu l’initiative étaient les nouveaux venus, soit ceux qui enseignent depuis cinq ans ou moins. Selon eux, le titre professionnel accroîtrait le respect et la reconnaissance du public, et prouverait que les pédagogues ont des connaissances et des aptitudes qui les distinguent des membres des autres professions.

Selon un répondant : «Cela donnerait de la fierté à la profession, rehausserait le professionnalisme et deviendrait un facteur de motivation».

Un autre d’ajouter : «Il était grand temps!»

Les personnes interrogées ont souligné que les enseignantes et enseignants sont des professionnels qui ont reçu une formation universitaire.

Une autre personne a affirmé : «Plusieurs autres professions disposent d’un titre professionnel. Pour que le public nous perçoivent comme des professionnels comme les autres, je pense qu’il est important que nous en ayons un».

Quelques personnes ont toutefois émis des réserves.

Certains croient que ce serait une idée intéressante si elle n’entraînait pas l’augmentation des frais ni de la cotisation. «Je n’en vois pas l’utilité, de répondre un membre. Je ne crois pas qu’un titre nous nuirait, mais il ne nous aiderait pas nécessairement.»

Parmi les personnes interrogées, une sur dix s’est dite carrément contre l’idée. «Je ne crois pas que l’opinion du public changerait si on nous donnait un nom différent. Quelques lettres à la suite d’un nom ne changerait pas grand-chose à la valeur qu’on nous accorde ni à la quantité de travail que nous accomplissons.»

Les arguments en faveur du titre professionnel étaient nombreux :

  • Il soulignerait que les membres de la profession possèdent des connaissances particulières et des compétences distinctes.
  • Il élèverait les enseignants au même niveau que d’autres professionnels.
  • Il montrerait que les enseignantes et enseignants sont fiers d’être des professionnels qualifiés.
  • Il contribuerait à améliorer la reconnaissance du public envers la profession.
  • Il aiderait les parents à faire la distinction entre les enseignants et les autres professionnels de l’éducation, comme les éducateurs de la petite enfance et les aide-enseignants.

Les arguments contre l’initiative n’allaient pas tous dans le même sens. La plupart des répondants trouvaient que les inconvénients au titre professionnel étaient négligeables. La minorité qui s’est montrée contre le titre a dit que ce serait là une mauvaise utilisation de la cotisation annuelle. Elle ne voyait pas d’avantage personnel à l’utiliser, et était d’avis qu’il ne changerait rien, ni pour les membres ni pour la profession.

Recommandation professionnelle

On a également interrogé les membres sur les répercussions de la toute récente recommandation professionnelle sur les qualifications additionnelles que nous avons publiée. Les réactions étaient mitigées. Quarante pour cent des personnes interrogées n’ont pas répondu parce qu’elles n’étaient pas certaines d’avoir reçu la recommandation, ne l’avaient pas lue ou n’avaient pas d’opinion arrêtée. Les membres ayant moins de cinq ans d’expérience l’ont trouvée plus utile que les autres.

Quand on leur a demandé de suggérer des thèmes pour des recommandations éventuelles, les sujets qui ont retenu leur attention portaient sur le perfectionnement professionnel (p. ex., mentorat, avancement professionnel, recherche d’emploi), la gestion de classe, la santé et la sécurité en classe, l’intimidation, les matières du curriculum, l’éducation de l’enfance en difficulté, la réglementation, les questions juridiques en enseignement, la communication avec les parents, la retraite et la planification du curriculum.

Désireux d’apprendre

La moitié des répondants songe à suivre un cours menant à une qualification additionnelle d’ici les deux prochaines années. Quatre-vingt-quatre pour cent des membres enseignant depuis cinq ans ou moins ont suivi un cours, alors que seulement 36 % des membres travaillant ailleurs qu’en classe pensent en suivre un.

Les cours qui les intéressent le plus sont l’éducation de l’enfance en difficulté et la lecture. Les cours en ligne et en classe sont les plus prisés.

Selon les répondants, le facteur déterminant dans le choix d’un cours est la qualité : qualité de l’enseignement, des travaux et des activités, et du matériel d’apprentissage. Les membres arrêtent davantage leur choix de cours à partir des recommandations de leurs collègues que d’autres sources, telles que les annonces publicitaires et les sites web.

Les personnes interrogées sont d’avis que l’Ordre pourrait améliorer son site web en ajoutant de l’information sur les fournisseurs de cours menant à une QA, les changements apportés aux cours et les commentaires de membres.

Installations

À la question portant sur le facteur le plus important dont l’Ordre doit tenir compte dans sa recherche de nouveaux locaux, la majorité des répondants a dit qu’il fallait «être écologique».

Les enseignantes et enseignants veulent que l’Ordre fasse preuve de prudence dans l’intendance des fonds et la gestion de ses politiques environnementales. À la question sur les facteurs les plus importants, les répondants ont soulevé, entre autres, un emplacement central et des dépenses raisonnables.

On a également demandé aux personnes interrogées d’évaluer divers enjeux. Quarante-cinq pour cent des répondants ont dit que l’Ordre devrait élaborer des locaux qui respectent les normes de certification «LEED», un système de cotation des bâtiments écologiques en fonction duquel les répercussions négatives sur l’environnement sont réduites et qui rend les installations durables. Trente-neuf pour cent ont dit que l’Ordre devrait investir dans des matériaux qui respectent l’environnement et utilisent l’énergie de façon consciencieuse pour réduire les frais à long terme.

La stabilisation des coûts à long terme est importante pour 87 % des personnes interrogées.

Pour 71 % des répondants, l’accès au transport en commun est un facteur déterminant. Les autres facteurs prisés étaient le droit de propriété sur de nouvelles installations qui génèrent des capitaux propres (62 %) et la proximité aux partenaires en édu­cation (51 %).

Renouvellement annuel

Douze ans après sa création, l’Ordre évalue sa trousse de renouvellement annuel. On a demandé aux membres ce qui décrivait le mieux l’objectif du processus de renouvellement annuel, si le certificat d’inscription enca­drable est utile et à quelle fréquence ils utilisent leur carte de membre.

Les répondants ont indiqué, avec raison, que la trousse de renouvellement servait à confirmer leurs qualifications, leur statut et leur autorisation d’enseigner dans les écoles financées par les fonds publics. Ils ont dit utiliser leur carte de membre pour accéder facilement à leur numéro de membre. Seulement 13 % ont dit l’utiliser pour obtenir des rabais.

Selon 84 % des répondants, il serait préférable de recevoir la trousse en ligne et de l’imprimer à la maison. Quarante-quatre pour cent apprécieraient recevoir un certificat d’inscription dans un format à encadrer.


Haut de la page