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La vie après la Bourse Joseph W. Atkinson

Tracy Beck fait ses classes

Tracy Beck admet que son nouvel emploi d'enseignante représente beaucoup de travail et qu'elle se sent parfois submergée.

«Je dois essayer de trouver le juste milieu entre la façon dont je veux enseigner et les exigences d'une classe de 30 élèves. Il faut jongler pour satisfaire toutes les demandes du curriculum, préparer les cours et, par-dessus tout, donner le meilleur de soi-même aux élèves.»

«Je suis une personne optimiste, ajoute-t-elle, et comme nous avons souvent déménagé lorsque j'étais jeune, j'ai l'habitude de relever de nouveaux défis. Je porte constamment une attention particulière aux mini réussites quotidiennes.»

Avant de devenir enseignante qualifiée et d'avoir une classe bien à elle, Mme Beck, récipiendaire de la Bourse d'excellence en formation à l'enseignement Joseph W. Atkinson 2004, a travaillé pendant 10 ans comme éducatrice spécialisée au conseil scolaire d'Halton.

Mme Beck enseigne maintenant la 10e et la 11e année à l'école secondaire White Oaks d'Oakville.

Pendant ces 10 années où elle a travaillé aux côtés d'enseignants dévoués, elle s'est fait une idée du genre d'enseignante qu'elle voulait devenir.

«J'ai travaillé avec des gens handicapés intellectuellement et physiquement», dit-elle, je savais même avant de fréquenter l'IEPO que je voulais enseigner un peu différemment. Ce qui m'intéresse, c'est de savoir comment fonctionne l'intelligence des élèves, pas de savoir s'ils sont intelligents. Je ne voulais pas être du genre à me planter devant une classe à demander aux élèves de lire un chapitre d'un manuel et ensuite de répondre aux questions qui se trouvent à la fin du chapitre.»

Le concept des intelligences multiples a été intégré dans son expérience à la faculté d'éducation et a été adopté par le conseil scolaire où elle travaille, ainsi que par tous les autres conseils.

«Il est important de reconnaître que les gens ont des intelligences différentes. Certaines personnes excellent verbalement, d'autres par écrit et d'autres s'expriment par leur talent artistique.»

«C'est fascinant de voir comment les élèves peuvent s'épanouir quand on sait faire appel à leur intelligence, précise-t-elle. Ça les incite à apprendre et à participer davantage. Le goût d'apprendre devient contagieux et on sent l'enthousiasme envahir la classe.»

«C'était formidable de gagner la bourse d'études, se souvient-elle. Cela m'a permis de retourner aux études à temps plein sans avoir à travailler en même temps.»

Elle s'est beaucoup plu à la faculté d'éducation. «Mon expérience a été très positive. Les professeurs étaient totalement engagés vis-à-vis de l'éducation et de l'enseignement, et j'ai appris beaucoup de stratégies pratiques et de façons de faire participer les élèves.»

Lorsqu'elle a utilisé une stratégie particulière – le tableau SIA (savoir, interrogation, apprentissage) – dans sa classe cette année, un élève a pouffé de rire. Déconcertée et curieuse, elle lui a demandé ce qu'il trouvait drôle. «C'est drôle, a-t-il répondu, parce qu'on utilise exactement le même tableau dans une autre classe.» Après avoir découvert de quelle classe et de quelle enseignante il s'agissait, elle a dit à l'élève que ce n'était pas surprenant. «Elle et moi étions à l'école ensemble l'an passé. C'est notre première année d'enseignement et nous essayons des trucs pour voir si ça fonctionne.» Mme Beck entretient des relations amicales avec ses élèves.

Mme Beck enseigne l'orientation de carrière en 10e année et l'anglais en milieu de travail en 11e année à l'école secondaire White Oaks à Oakville, où elle était éducatrice spécialisée. «Mes élèves des cours d'anglais sont exigeants et je les connais depuis longtemps. Comme j'ai déjà assisté dans leurs classes auparavant, je suis privilégiée et je sais comment les aider à atteindre leurs objectifs.»

L'engagement de Mme Beck envers les personnes atteintes de handicaps est loin de s'atténuer. Elle demeure conseillère au Junior Civitan Club, un groupe de bénévoles qui s'adresse aux adolescents. À l'école, elle participe à l'animation d'un club de théâtre pour les élèves qui ont un handicap intellectuel. En janvier, les élèves présenteront leur spectacle annuel au Mississauga Living Arts Centre et, pour Mme Beck, rien ne vaut la joie et la fierté sur le visage de ces jeunes qui se produiront sur scène.

«Dans ma carrière d'enseignante et comme bénévole, je veux aider tout le monde à s'accomplir.»