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Insertion, rire et diversité

Épauler les nouveaux enseignants

Le numéro de mars 2004 dresse un portrait intéressant des possibilités de formation initiale et continue qui s'offrent aux enseignants.

Souhaitons que, même si le Programme de perfectionnement professionnel (PPP) est abrogé et que le livre blanc intitulé Insertion professionnelle des nouveaux enseignants : grandir dans la profession reçoit le feu vert, certaines des ressources élaborées dans le cadre du PPP seront maintenues pour appuyer les programmes provinciaux d'insertion et de mentorat dans l'ensemble des écoles et des conseils. Nous ne pouvons plus tourner le dos au fait que, parmi les nouveaux enseignants, trois sur dix quittent la profession au cours de leurs cinq premières années de carrière.

Nous proposons qu'un programme d'insertion professionnelle et de mentorat remplace le PPP dans le Cadre de formation de la profession enseignante. C'est en appuyant l'insertion des nouveaux membres, en validant le rôle du mentor et en favorisant la création de communautés d'apprentissage que nous réussirons à améliorer l'apprentissage des élèves et le système d'éducation en Ontario.

Margie Buttignol enseigne dans une unité psychiatrique de l'hôpital général de North York.

Joan Daly-Martin travaille dans le domaine des programmes d'études et du perfectionnement professionnel au conseil scolaire catholique de Toronto (TCDSB). Ensemble, elles co-président le comité sur l'insertion des nouveaux enseignants du TCDSB.


Les bienfaits du rire

Félicitations à Lynne Ainsworth pour son portrait à la fois drôle et fidèle de la vie à l'école. J'aime les articles publiés dans Pour parler profession, mais c'est bien la première fois que j'éclate de rire en lisant ma revue. Lynne, je te souhaite une longue carrière en enseignement. Continue de nous raconter tes aventures dans la classe!

J'ai fait lire l'article à mon personnel parce que j'estime qu'il est très important de prendre un peu de recul pour rire de nous-mêmes. L'article de Lynne est tombé à point. L'un de nos surintendants l'a d'ailleurs mentionné lors d'une séance de recrutement qu'organisait notre conseil scolaire récemment.

Marion Dowds est la directrice de l'école publique Delhi du conseil scolaire de Grand Erie.


Non au test de compétences linguistiques

Je ne suis pas d'accord qu'on doive réussir le test de compétences linguistiques pour obtenir le diplôme d'études secondaires. Tous les élèves apprennent et comprennent de façon différente. Pour les élèves dont l'anglais est la pire matière, c'est particulièrement difficile.

Cela dit, je crois que le ministère de l'Éducation a raison d'offrir un cours de rattrapage aux élèves qui échouent le test deux fois. Ce cours à crédit et le certificat qui l'accompagne constituent de bonnes mesures. Mais on devrait cesser d'inventer de nouvelles exigences pour donner du fil à retordre aux élèves et leur permettre d'obtenir leur diplôme sans ce test ridicule.

Anthony Greco est en 11e année à l'école secondaire Holy Trinity de Bradford. (Il a réussi le test.)


Diversité professionnelle

J'ai bien aimé «Tous les chemins mènent à l'enseignement» (mars 2004). Même si mes antécédents professionnels n'ont pas la prestance de ceux mentionnés dans l'article, ils influencent énormément ma façon d'être dans mon rôle actuel de suppléant.

L'expérience glanée dans d'autres domaines aiguise nos réflexes. Les élèves apprécient cette spontanéité et, quoiqu'il s'agisse encore d'un phénomène assez inusité, ils reconnaissent la valeur d'un enseignant pour qui l'enseignement est une vocation tardive. Plus nous serons nombreux à embrasser la profession à la suite d'un changement de carrière, plus nous nous fondrons dans la masse des professionnels uniques et attentifs qui ouvrent dans un milieu où la diversité a sa place.

Michael Hurd en est à sa deuxième année de suppléance au conseil catholique de l'Est de l'Ontario.


Erratum

Dans la photo en page 27 du numéro de mars 2004, George Benedek, directeur adjoint du Marc Garneau Collegiate Institute, a été identifié par erreur comme Carlos Sousa du Programme d'apprentissage pour les jeunes de l'Ontario au conseil scolaire catholique de Toronto.