<i>Pour parler profession</i>RubriquesChroniquesArticles de fondRessourcesAutoréglementation

 

Rubriques

Mot de la présidente

Mot du registrateur

Courrier des lecteurs

 

Cette section présente les nouveautés à l’Ordre ainsi qu’une variété d’annonces, d’activités et de projets d’intérêt pour les membres de la profession.

amÉnagement linguistique

Combattre l'assimilation des élèves francophones

«Le gouvernement McGuinty a instauré la politique d'aménagement linguistique en 2004 pour répondre au problème de l'assimilation, a déclaré Kathleen Wynne, ministre de l'Éducation. Maintenant les conseils scolaires de langue française entament la deuxième phase de sa mise en ouvre, qui reconnaît que le profil de la communauté francophone en Ontario évolue - et que les conseils et les écoles de langue française doivent évoluer en conséquence.»

C'est en ces mots que la ministre s'est adressée aux quelque 500 pédagogues et membres de la communauté franco-ontarienne qui se sont rendus à un symposium sur l'éducation à Ottawa, en octobre dernier, pour trouver des solutions visant à combattre l'assimilation des élèves francophones. Pendant trois jours, on a célébré les réussites des deux dernières années et dévoilé un plan d'action pour mettre en ouvre la politique d'aménagement linguistique du ministère de l'Éducation.

Les conseils scolaires de langue française sont en train d'instaurer des politiques locales d'aménagement linguistique conçues en collaboration avec les parents et les organismes communautaires. Les objectifs sont de recruter et de garder les élèves dans les écoles de langue française, d'améliorer leurs compétences en communication orale, de renforcer leur identité culturelle et d'appuyer le personnel enseignant afin de lui permettre d'offrir des programmes de qualité.

Chantal Hébert, conférencière invitée, et Graham Fraser répondent aux questions de la communauté éducative franco-ontarienne lors du symposium sur la politique d'aménagement linguistique à Ottawa.

Sur 10 élèves qui commencent leurs études dans les écoles de langue française de l'Ontario, quatre quittent les bancs de l'école avant la fin du secondaire pour se diriger vers les écoles anglophones.

Afin de mieux répondre aux besoins des nouveaux arrivants, plusieurs sont d'avis qu'il est nécessaire d'appuyer tant le parent non francophone ou le néo-Canadien que l'élève dans son intégration sociale et sa réussite scolaire.

Par exemple, le Conseil scolaire public de district du Centre-Sud-Ouest a mis sur pied un programme de formation pour le personnel enseignant afin, notamment, de les aider à créer une classe accueillante, à appuyer le cheminement culturel et interculturel de tous les élèves et à combler les écarts dans le développement en compétences linguistiques et mathématiques des élèves sous-scolarisés.

«Pour garder les élèves dans le système francophone, les conseils scolaires doivent, entre autres, offrir des services similaires à ceux des écoles anglophones», affirme Chantal Hébert, chroniqueuse politique du Toronto Star et conférencière invitée.

Graham Fraser, maintenant commissaire aux langues officielles, a déclaré : «L'excellence scolaire, des institutions communautaires solides et des services gouvernementaux efficaces sont des composantes essentielles pour assurer le dynamisme de la communauté d'expression française en Ontario. Il est impossible de réaliser ces objectifs sans adopter des politiques de planification linguistique efficaces, élaborées en collaboration avec les communautés d'expression française de l'Ontario.»

Pour en savoir plus sur la politique d'aménagement linguistique, consultez www.edu.gov.on.ca.

Pour parler profession/Professionally Speaking

Les recettes publicitaires dépassent le million de dollars

Notre lectorat vaut son pesant d'or.

La revue de l'Ordre a connu une année record en publicité. En effet, Pour parler profession/Professionally Speaking a généré des recettes publicitaires de 1 million de dollars. Outil par excellence pour communiquer avec nos membres, la revue est plus rentable que jamais.

«Les recettes publicitaires sont une importante source de revenus pour l'Ordre, indique Peter Brown, contrôleur de l'Ordre. Elles contribuent grandement à maintenir la cotisation annuelle la plus basse possible.»

La revue de l'Ordre, que son tirage place parmi les 50 premières du Canada, est la seule distribuée à tous les enseignants certifiés de l'Ontario.

«À sa première année, la revue a généré 127 000 $ en recettes publicitaires, indique Philip Carter, chef des communications de l'Ordre et rédacteur en chef de la revue. Nous avons accompli des progrès énormes en seulement neuf ans.»

«C'est une publication de grande qualité, souligne Richard Lewko, éditeur de la revue et coordonnateur de l'administration à l'Ordre. Nous sommes convaincus que la revue continuera sur sa lancée au cours des prochaines années.»

Grâce aux recettes publicitaires, la revue coûtera moins de 2,40 $ annuellement par membre (coût rapporté en 2005), ce qui revient à moins de 60 cents par numéro. Il en coûte plus pour imprimer et poster une lettre.

Pour en savoir plus sur la publicité dans Pour parler profession/Professionally Speaking, visitez le site de Dovetail Communications à www.dvtail.com.

PrÉsident et vice-prÉsidente

Don Cattani et Annilee Jarvis ont été élus respectivement président et vice-présidente du 4e conseil de l'Ordre le 9 novembre dernier.

services en franÇais

L'empreinte franco-ontarienne dans les publications de l'Ordre

Le service en français est excellent, de dire les membres francophones.

Ces derniers laissent non seulement leur empreinte sur la classe, mais leur présence est indiscutable sur l'ensemble des publications bilingues de l'Ordre.

Au printemps dernier, des pédagogues ainsi que des représentants des services de communications ouvrant dans les systèmes scolaires de langue française de l'Ontario ont participé à des consultations menées par l'Ordre sur l'ensemble de la province. Pour ce projet, on a eu recours aux services de la firme É. Biot et Associés afin d'évaluer les publications en français de l'Ordre et de soumettre un rapport d'analyse.

Cette initiative découle d'une vaste consultation menée auprès des intervenants de langue française de la communauté scolaire en ce qui a trait aux services que l'Ordre offre au personnel enseignant de groupes minoritaires. Le but est de sonder l'opinion de la communauté scolaire francophone pour pouvoir tenir compte de ses préoccupations et de ses observations afin de les refléter dans nos publications.

Certaines consultations ont permis d'examiner, par exemple, la congruence des versions française et anglaise des normes d'exercice et de déontologie, mais aussi d'analyser les publications de l'Ordre comme la revue Pour parler profession, afin d'évaluer le design, le contenu, la qualité de la langue et la pertinence des sujets traités vis-à-vis de l'identité franco-ontarienne.

Quant aux participants au processus de validation des normes d'exercice et de déontologie, ils ont pu donner leur point de vue, ainsi que des suggestions de nature sémantique. Ils ont aussi travaillé le texte et apporté des éclaircissements à la version provisoire.

«Cet exercice nous donne des points de repère essentiels sur la perspective, les enjeux et les défis des membres francophones de l'Ordre. Leur contribution est primordiale», affirme Lise Roy-Kolbusz, registrateure adjointe par intérim.

L'un des objectifs des participants était de cerner ce qui définit la culture franco-ontarienne. Les participants ont mis l'accent sur le caractère multi-ethnique de cette culture.

Les membres de l'Ordre ont jugé que leur revue, Pour parler profession, était de bonne qualité et les articles intéressants. «On voit que c'est écrit par des professionnels de la langue», a déclaré une participante. Ils lisent les articles en tant qu'enseignants d'abord, et francophones ensuite. Ils ont souhaité pouvoir lire des articles sur les problèmes scolaires qui touchent tous les enseignants, mais aussi sur les enjeux et défis qui appartiennent plus particulièrement aux Franco-Ontariens.

Représentation franco-ontarienne dans nos publications

Depuis sa création en 1997, l'Ordre a établi un dialogue avec la communauté scolaire de langue française afin de bien la servir. Les relations que nous entretenons avec nos partenaires francophones nous permettent ainsi de comprendre les défis et les réalités de la communauté éducative franco-ontarienne et de trouver des moyens pour qu'elle soit représentée adéquatement dans nos nombreuses publications.

Pour parler profession a fait l'objet d'une analyse plus approfondie durant les consultations. Dans chaque numéro, plusieurs articles de fond, rédigés initialement en français, portent sur les enjeux et réalités parfois uniques au monde de l'éducation en milieu minoritaire. Ces articles, accompagnés de photographies prises sur le terrain, offrent aussi renseignements, analyses et points de vue des enseignantes et des enseignants franco-ontariens.

Au cours des consultations, nos membres ont examiné de près la rubrique Échos de la profession, qui contient des renseignements sur des faits d'actualité; la chronique Enseignant exemplaire, qui met en scène des lauréats du Prix du premier ministre pour l'excellence en enseignement, et qui parle de leurs domaines d'intérêt comme les nouveaux médias, les mathématiques et la construction identitaire francophone en milieu minoritaire; Lu, vu, entendu et Cyberespace, deux chroniques qui offrent des ressources éducatives pour les enseignants et les élèves francophones; et enfin, le Calendrier, qui est une liste des diverses activités d'intérêt pour les membres francophones. Les participants nous ont dit que ces trois dernières sections de la revue étaient fort appréciées.

Les participants ont reconnu certains de leurs collègues dans les illustrations des publications, ce qui témoigne de l'attention particulière que l'Ordre porte à la perspective francophone. En effet, la plupart des publications, du Rapport annuel au Guide du membre, contiennent des photographies hautes en couleur, des biographies et des citations d'élèves et de membres francophones.

L'Ordre continue ses efforts pour représenter adéquatement, par l'illustration de ses publications, toutes les régions de la province.

Aspect moins connu

Les participants ont aussi découvert que derrière les publications populaires de l'Ordre se cachent d'autres publications moins connues quoique disponibles dans son site web, et qui témoignent aussi du souci d'assurer des services de qualité en français. Reconnaissant que la langue française a des enjeux qui lui sont propres, l'Ordre a adopté des lignes directrices sur la féminisation des textes en français et un guide de féminisation qui reposent sur une recherche approfondie. Ces deux documents permettent à toutes les personnes amenées à rédiger des textes en français pour l'Ordre à respecter les particularités linguistiques de la langue française en ce qui a trait à la féminisation des textes, tout en continuant d'offrir des textes élégants et de qualité.

Soumettez-nous vos idées

Nous vous invitons à soumettre des sujets d'articles concernant des domaines d'intérêt pour la profession enseignante en général et pour le personnel enseignant de langue française en particulier.

Vos suggestions permettront de faire connaître les thèmes et les enjeux du milieu de l'éducation et d'enrichir le contenu franco-ontarien de Pour parler profession.

Vous pouvez envoyer vos suggestions à revue@oeeo.ca. Toutes nos publications sont disponibles dans notre site web. Allez les découvrir à www.oeeo.ca.

excellence en enseignement - date importante

Hommage aux pédagogues hors pair

Le gouvernement de l'Ontario honorera 10 pédagogues hors pair en leur décernant le Prix du premier ministre pour l'excellence en enseignement.

Le premier ministre de l'Ontario, Dalton McGuinty, a lancé un appel aux candidatures pour le prix qui rend hommage à l'excellence des membres du personnel enseignant ou de soutien, des chefs de section, des directrices ou directeurs d'école et des directrices adjointes ou directeurs adjoints travaillant dans le système d'éducation public.

Pour en savoir plus et obtenir le formulaire de mise en candidature, reportez-vous au site www.edu.gov.on.ca/prixenseignement/index.

Les dossiers de candidature sont acceptés jusqu' à la fin de janvier.

VISITEURS : ANTILLES, BANGLADESH, CHINE, IRLANDE

Des délégations du monde entier nous rendent visite pour en savoir plus sur l'Ordre. Le personnel de l'Ordre leur fournit des renseignements sur des sujets liés à l'éducation, dont l'agrément, les qualifications requises pour enseigner et les normes d'exercice.

Le personnel de l'Ordre en compagnie de Joan M. Tucker, coprésidente du conseil et chargée de cours senior de l'école d'éducation de l'Université West Indies.

 

Des dignitaires de la République populaire de Chine en compagnie d'une représentante de l'Ordre

 

Des représentants de l'Irish National Council for Special Education

 

Des représentants principaux du Bangladesh Learning Tour en compagnie de membres du personnel de l'Ordre

Anniversaires

L'OADE, 50 ans déjà

L'Ontario Association for Developmental Education (OADE) célèbrera ses 50 ans d'existence en 2007. Dans le cadre de sa conférence annuelle, qui se tiendra à Toronto du 26 au 28 avril, l'organisme soulignera son anniversaire. Il renouvellera aussi son engagement au chapitre de l'amélioration de l'éducation pour les élèves de la province ayant des déficiences développementales.

L'OADE convie les pédagogues travaillant avec les personnes ayant des troubles du développement à s'inscrire à leur liste en envoyant un courriel à herbgood@gmail.com. Pour devenir membre de l'organisme, consultez leur site à www.oade.ca.

CarriÈres et concours

Programme Make It Happen du CMA de l'Ontario

L'organisme Certified Management Accountants of Ontario (CMA) vient de lancer Make It Happen, un programme à l'intention des élèves du secondaire qui songent à entreprendre une carrière dans le monde des affaires.

Le site web du CMA fournit de l'information permettant de faire des choix de carrière éclairés.

En outre, les élèves peuvent participer à un concours en ligne pour gagner des prix de 50 $ tous les mois jusqu'en mai 2007. Quant aux écoles, elles courent la chance de gagner un prix de 5 000 $. La date limite des participations est le 7 mai 2007, le cachet de la poste faisant foi.

Pour plus de renseignements, visitez www.cma-canada.org/ontario.

Des nouvelles de Gillian Lamoureux

Enseigner la maternelle à l'autre bout du monde

Gillian Lamoureux, récipiendaire de la bourse Joseph W. Atkinson l'an passé, s'habitue à sa première salle de classe dans une école encore en construction dans l'ancienne ville de Macau, en Chine. À l'école internationale, ce n'est pas seulement enseigner qui est empreint de nouveauté, mais aussi chaque expérience quotidienne.

Gillian enseigne la maternelle, sa première année d'un contrat de deux ans. L'école, administrée par le Canada et agréée par le ministère de l'Éducation de l'Alberta, va de la pré-maternelle à la 10e année. D'ici deux ans, on y enseignera jusqu'à la 12e année. D'après Gillian, jusqu'à présent, le programme de l'Alberta est semblable à celui de l'Ontario.

À propos de sa classe, elle indique : «J'ai de la chance; j'ai une petite classe de 12 élèves. Ma classe compte des élèves de la région et d'autres qui viennent de l'étranger. Ils ont des niveaux d'anglais différents. C'est un groupe dynamique de neuf garçons et trois filles qui me garde bien occupée!»

Gillian Lamoureux et son fiancé, Nick Fundytus, qui enseigne la 1re année à l'école, se sont retrouvés à l'école internationale après avoir assisté à une foire de recrutement d'enseignants outre-mer à l'Université Queen's.

«Nous étions prêts à partir n'importe où, précise-t-elle. Ce programme semblait vraiment intéressant et nous avons demandé à avoir une entrevue avec l'école.» Le couple a refusé des offres au Guatemala et au Kosovo pendant qu'ils attendaient une réponse de l'école internationale.

Le lieu et l'école les attiraient. Macau est située à environ 70 km de Hong Kong. Sous domination portugaise pendant plus de 400 ans, Macau est la plus ancienne colonie européenne de Chine. Elle fut rétrocédée à la République populaire de Chine il y a sept ans.

Quand ses élèves de cinq ans lui laissent un peu de répit, Gillian découvre une ville qui témoigne de la fusion unique d'influences orientales et occidentales au chapitre de la culture, des langues, de la gastronomie, de l'architecture et des arts de la scène.

Elle enseigne la maternelle à temps plein.

«C'est un défi, certes, mais c'est aussi vraiment plaisant car j'ai plus de temps pour approfondir la leçon», dit-elle. Chaque jour, elle donne un cours d'alphabétisation auquel participent les parents. Pendant que les enfants suivent leur cours de mandarin en après-midi, Gillian en profite pour préparer ses cours.

«Les enfants sont fatigués en fin de journée. À la pré-maternelle, les petits font une sieste, mais pas en maternelle. Les premières semaines, les élèves me demandaient quotidiennement quand aurait lieu la sieste. Certains jours, j'aurais aimé moi-même en faire une!»

Gillian est convaincue que son expérience à Macau lui sera utile quand elle reviendra au pays.

«Chaque jour amène une nouvelle expérience d'apprentissage. Lorsqu'on fait un stage, tout est déjà organisé pour nous. À mon retour au Canada, je saurai mieux planifier mes cours!

«J'ai toujours voulu découvrir d'autres cultures et d'autres pays, mais je n'ai pas eu la chance de le faire quand j'étais étudiante. Je crois que c'est le moment opportun de le faire, maintenant, en début de carrière.»

Dates notables

décembre

1er - Journée mondiale du SIDA - À l'échelle internationale, journée soulignant les progrès effectués dans la lutte contre l'épidémie et les défis qui restent à relever.

2 - Journée internationale pour l'abolition de l'esclavage - Rappelle la date de l'adoption par l'Assemblée générale de la Convention pour la répression et l'abolition de la traite des êtres humains et de l'exploitation de la prostitution.

10 - Journée des droits de l'homme - Anniversaire de l'adoption, par l'Assemblée générale de l'ONU en 1948, de la Déclaration universelle des droits de l'homme.

10 - Journée internationale de la radio et de la télévision en faveur des enfants - Journée spéciale durant laquelle les diffuseurs de partout dans le monde se mettent à l'écoute des enfants en présentant de la programmation de qualité.

janvier

27 - Journée de l'alphabétisation familiale - Initiative à l'échelle du pays en vue de promouvoir l'importance de la lecture et de l'apprentissage en famille.

www.abc-canada.org/jaf

février

Mois de l'histoire des Noirs - L'occasion pour les Canadiens d'en apprendre sur l'expérience des Afro-Canadiens dans notre société et sur le rôle fondamental qu'ils ont joué dans notre histoire.

www.patrimoinecanadien.gc.ca


Pour connaître d’autres journées spéciales, fêtes ou manifestations, rendez-vous dans le site des Nations Unies et cliquez sur «Conférences et événements» à gauche du logo du 60e anniversaire de l’ONU.