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Échos de la profession

 

La clé du succès : consultation et collaboration

La collaboration dès le début d'un projet est le secret de la réussite de l'Ordre et sera la clé du succès de notre travail à l'avenir.

de Brian McGowan

L'élection d'un nouveau conseil en octobre annonce un autre commencement pour l'Ordre à la veille de son 10e anniversaire en tant qu'organisme de réglementation de la profession enseignante de l'Ontario.

À titre de nouveau registrateur de l'Ordre, il me fait plaisir de pouvoir travailler avec le conseil élargi - par le gouvernement, à la demande de la profession - et avec les intervenants en éducation, afin de remplir le mandat de l'Ordre.

La création de six postes réservés aux enseignantes et enseignants renforce le sentiment d'appartenance et coïncide avec la paix et la stabilité qui règnent généralement dans le secteur de l'éducation aujourd'hui.

Les enseignantes et enseignants peuvent être fiers d'appartenir à une profession qui établit des exigences d'inscription reconnues mondialement et qui maintient des normes de déontologie et d'exercice élevées. Ils peuvent aussi se réjouir de l'autoréglementation qui leur permet de faire avancer les programmes de formation à l'enseignement et de perfectionnement professionnel. Ils peuvent garder la tête haute sachant que l'autoréglementation encourage une conduite professionnelle et un rendement exemplaires.

Pour les mêmes raisons, le public peut partager la fierté des enseignants de l'Ontario.

L'Ordre a été créé pour réglementer la profession dans l'intérêt du public. Notre but n'est pas de défendre ni de motiver les enseignants. Nous sommes ici pour veiller à ce que les personnes embauchées pour enseigner dans des écoles publiques soient qualifiées et compétentes. En outre, nous comptons sur la collaboration du secteur de l'éducation afin d'être aussi productif que possible.

«Le public peut partager la fierté des enseignants de l'Ontario.»

Notre récente révision des qualifications requises pour enseigner constitue un bon exemple de travail en collaboration. Le rapport final et les recommandations de modifications à apporter à la politique reflètent près de 20 mois d'écoute et de réflexion portant sur les observations, les soumissions et les conseils d'intervenants en éducation de partout en Ontario.

L'opinion générale soutient que le programme de formation à l'enseignement devrait être plus long, que le contenu doit s'élargir et qu'il devrait y avoir plus de temps consacré au stage. Le rapport recommande également des changements aux qualifications de base additionnelles et à d'autres qualifications additionnelles qui touchent les directions d'école.

Un groupe consultatif d'intervenants incluant les représentants du ministère de l'Éducation et de la Fédération des enseignantes et des enseignants de l'Ontario, ainsi que les directions d'école et les directions d'éducation a prodigué des conseils, du concept initial jusqu'au rapport final, qui sont largement soutenus par le secteur. Le groupe continue de soumettre ses idées sur la meilleure façon de promouvoir et de mettre en ouvre les recommandations.

L'Ordre a adopté le même processus de consultation avec la Fédération des enseignantes et des enseignants de l'Ontario et les groupes communautaires pour élaborer le programme Enseigner en Ontario financé par le gouvernement, et offrir de l'aide aux enseignants formés à l'étranger, qui désirent travailler dans la province.

Au moment d'aller sous presse, le projet de loi 52 était présenté au comité, et l'Ordre venait de soumettre ses idées au comité permanent de l'Assemblée législative à propos du projet de loi 52, Apprentissage jusqu'à l'âge de 18 ans.

Nous avons fait l'éloge des objectifs de la loi proposée - garder les jeunes à l'école, réduire le taux de décrochage et explorer les différentes avenues qui mènent les élèves au succès. Cependant, nous avons des inquiétudes sur la perte potentielle de responsabilité d'apprentissage si le projet de loi est adopté tel quel.

La soumission de l'Ordre sur le projet de loi 52 fait appel au gouvernement pour modifier de façon importante le projet de loi, particulièrement les sections qui traitent d'«apprentissage équivalent». Aussi, l'utilisation des termes «éducateur» et «fournisseur» demandent une révision.

La voix de l'Ordre n'était pas la seule. D'autres intervenants en éducation ont exprimé des inquiétudes semblables au comité permanent.

En unissant nos voix, nous pouvons apporter des changements dont le personnel enseignant et le public pourront bénéficier.