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L'insertion, preuve de leadership Leadership, partenariat et gouvernance sont, pour le nouveau conseil de l'Ordre, trois moyens efficaces d'influer sur la profession enseignante. L'insertion des nouveaux enseignants n'en est qu'un exemple. |
Lors de
ma première allocution en tant que présidente du conseil, j'ai déclaré
que je croyais fermement en la combinaison de membres nouveaux et réélus.
En effet, chacun apporte des expériences, des forces et des connaissances
différentes qui nous permettront de faire preuve d'un leadership novateur,
de partenariats efficaces et d'une solide gouvernance. À leur tour,
ces moyens toucheront à toutes les facettes de notre profession : chaque
membre, chaque partenaire, chaque élève et le public. Un sujet qui reviendra
régulièrement au cours des trois prochaines années. Tout l'indique.
Les débutants réclament plus de soutien durant leurs premières années
d'enseignement. Les enseignants chevronnés, qui partent à la retraite
en nombre considérable, emportent une riche expérience. Quant aux conseils
scolaires, ils trouvent difficile de consacrer le peu qu'ils ont à concevoir
et à appuyer des programmes de mentorat pour combler les lacunes. De nos
jours, seuls les programmes obligatoires sont suffisamment financés.
Qu'en est-il
des élèves? L'insertion des nouveaux enseignants contribue autant à l'apprentissage
des élèves qu'elle améliore l'enseignement. Les enseignants et les conseils
scolaires le savent bien, et les chercheurs en éducation du monde entier
le confirment. C'est pourquoi
l'Ordre a pris l'initiative de demander au gouvernement provincial de
financer des programmes d'insertion et de mentorat au sein de chaque conseil
scolaire de la province. De plus, nous avons conçu un modèle d'insertion
systématique qui repose sur la recherche actuelle et fournit l'argument
nécessaire à son financement et à sa création. Notre intérêt en la matière n'est pas nouveau. Il y a trois ans, dans un document intitulé Maintenir, assurer et démontrer la compétence de la profession enseignante, l'Ordre s'est penché sur la question du recrutement et de la rétention des enseignants. En ce vent de changement auquel s'ajoutent des vagues impressionnantes de départs en retraite, l'Ordre a recommandé que les conseils scolaires établissent des programmes d'insertion pour permettre aux nouveaux enseignants «d'acquérir les connaissances et compétences requises de tout membre de la profession». Tout indique
qu'un programme d'insertion professionnelle qui fournit un appui soutenu
aide les nouveaux enseignants durant la période de transition où ils passent
du statut d'étudiants diplômés à celui de professionnels. L'insertion
est un bon moyen d'accueillir les débutants et de leur donner les outils
pour apprendre plus vite et fournir un meilleur rendement. Elle développe
des liens entre eux et leurs collègues plus chevronnés, l'école et les
objectifs du système, tout en leur donnant un sentiment de satisfaction
et les moyens de réussir. Le recrutement
d'un enseignant coûte en moyenne 4 400 $. Nous savons que l'insertion
et le mentorat sont des facteurs importants de la rétention des nouveaux
enseignants; c'est pour quoi il est alarmant de constater qu'en 2002,
seulement un débutant sur quatre a participé à un programme formel de
mentorat. Pourtant,
les débutants sont souvent affectés aux classes les plus difficiles, et
les derniers arrivés sont les premiers à écoper des retranchements ou
de la réorganisation de fin d'année. Non seulement doivent-ils apprendre
à enseigner, mais ils sont parfois amenés à le faire dans des conditions
variées, tout cela durant les premières années. Pas étonnant
que plus de 60 p. 100 des conseils scolaires de l'Ontario disent avoir
des problèmes à conserver leurs effectifs! Le ministère
de l'Éducation doit s'engager à instaurer des programmes d'insertion
dès maintenant. Pour lancer
le débat sur la question, l'Ordre a rédigé un document préliminaire intitulé
Insertion professionnelle des nouveaux enseignants : grandir dans la
profession. Nous sommes en train de consulter les enseignants et autres
intéressés au sujet du document. (Vous pouvez le consulter et faire des
commentaires en vous rendant à www.oct.ca.)
Nous enverrons ensuite un rapport révisé qui tiendra compte de tous les
commentaires à la ministre de l'Éducation. En insistant
sur le besoin de programmes d'insertion professionnelle, l'Ordre travaille
dans l'intérêt de la profession et du public. Grâce
à l'insertion, nous voulons dès maintenant déterminer
la raison d'être du programme ainsi que le financement à
accorder et les façons de l'évaluer. Nous ferons tout notre possible pour aider nos membres à devenir de meilleurs enseignants et pour améliorer l'apprentissage des élèves. |
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