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Pour conserver la renommée internationale de notre profession Dans les périodes difficiles, il faut adhérer aux normes et faire preuve d'un leadership sensible à la profession, à nos membres et au public que nous servons. |
Le vent
de changement qui souffle sur l'éducation depuis plusieurs années a souvent
mis à l'épreuve la détermination des enseignants. De nouvelles pressions
d'ordre économique heurtent l'idéalisme des débutants et des enseignants
chevronnés. La transparence publique semble mener l'élaboration des politiques.
Les critiques et les défis se multiplient. Néanmoins,
de bien des façons, nos élèves n'ont jamais été
aussi bien servis. Et c'est grâce aux enseignants de la province,
ceux-là mêmes qui sont membres de l'Ordre. Les éducateurs
de l'Ontario, de par leur savoir, leur compétence et leur bienveillance,
ont établi des normes d'éducation et de service qui font l'envie du monde
entier. J'en ai été témoin pendant mes 35 ans comme enseignant et comme
administrateur. Et c'est pourquoi je suis fier d'avoir le privilège de
devenir le troisième registrateur et chef de la direction de l'Ordre.
L'Ordre
travaille fort pour protéger et rehausser la réputation de notre profession
en ne certifiant que les personnes qui sont qualifiées pour enseigner,
qui comprennent et respectent les normes d'exercice et de déontologie
de la profession et qui défendent ses règles de conduite professionnelle.
En outre,
l'Ordre se doit de travailler à façonner l'avenir de la
profession même. Il est
grand temps d'envisager la technologie pour l'enseignement à distance
des programmes de formation initiale et de perfectionnement professionnel
et d'étudier diverses possibilités quant aux programmes d'insertion professionnelle.
Nous savons
que l'exode des enseignants d'expérience va se poursuivre tandis qu'ils
prennent leur retraite. Le besoin de se pencher sur les programmes d'insertion
pour guider les nouveaux enseignants se fait plus pressant que jamais.
Il faut éliminer la lutte initiale que bien des nouveaux enseignants doivent
mener et les aider à s'améliorer plus rapidement, à tirer une plus grande
satisfaction de leur travail et à vouloir rester dans l'enseignement.
L'Ordre fait actuellement circuler un document de réflexion intitulé Insertion
professionnelle des nouveaux enseignants : grandir dans la profession.
Un résumé de ce document figure dans ce numéro. Vous remarquerez
peut-être que le présent numéro de Pour parler profession a fait
l'objet d'une réorganisation complète. Les nouvelles vous sont présentées
au tout début, y compris ce qui touche aux initiatives et interventions
de l'Ordre. Vous serez ainsi au courant de ce que nous faisons pour représenter
la profession et des autres développements en éducation tant chez nous
qu'à l'étranger. Viennent ensuite les articles vedettes offrant une analyse
en profondeur de questions d'intérêt, puis des critiques, et enfin les
pages bleues et le calendrier qui vous renseignent sur ce qu'il vous faut
savoir. La revue
de l'Ordre et le document de réflexion sur l'insertion professionnelle
font partie des initiatives de l'Ordre pour engager le dialogue. L'objet
du document, en particulier, est de susciter une discussion qui mènera
à l'appui provincial d'un programme d'insertion obligatoire de deux ans.
En tant
que registrateur, je veux engager la profession à participer à cette initiative
et à d'autres questions d'actualité. Je veux saisir les occasions de consulter
les gens. Quand il n'y a pas de discussion, je veux l'amorcer. Quand des
gens veulent d'un commun accord travailler à des projets d'amélioration
de l'enseignement et de l'éducation publique, je veux y participer. Lorsque
l'Ordre conseille le public et le gouvernement sur les besoins des enseignants,
il doit d'abord consulter les intéressés. Nos recommandations
doivent être formulées en fonction des ressources des conseils
scolaires afin que les facteurs temps et argent ne deviennent pas des
obstacles à leur mise en uvre. Pour que
le public continue d'avoir confiance dans l'enseignement, l'Ordre doit
demeurer vigilant et exiger le respect des normes de la profession, enquêter
sur les plaintes et veiller à ce que des personnes qualifiées enseignent
dans les écoles financées par les fonds publics. C'est pourquoi il est
important que les membres comprennent comment l'Ordre et l'autoréglementation
servent la profession enseignante et le public. À titre
de registrateur, je peux et je dois prendre des décisions par rapport
à certaines personnes, à des gens qui souhaitent devenir membres et par
rapport à la profession enseignante. Cette responsabilité me tient à cur.
Le monde
entier respecte nos enseignants. J'entends voir à ce qu'ils jouissent
d'une aussi belle réputation au sein des autres professions. Pour y arriver, nous devons adhérer aux principes et aux normes, offrir un excellent service et poser des gestes orientés vers l'avenir. Et nous le ferons. Je vous en donne ma parole. |
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