Transition à l'enseignement 2003 :
Engagement solide

Selon l'enquête sur la transition à l'enseignement de l'Ordre, les nouveaux enseignants de l'Ontario sont déterminés, préparés et satisfaits de leur travail, et leur confiance en leur compétence croît avec l'expérience.

de Frank McIntyre

Ces constatations donnent à penser que la prochaine génération d'enseignants fondent leur carrière sur des bases solides même si bon nombre qualifient leur nouvelle profession de chaotique et stressante ou critiquent le manque d'insertion professionnelle structurée et de res-sources pédagogiques.

Chez les débutants qui en sont à leur première année d'enseignement, seulement 24 p. 100 ont accordé à leur conseil scolaire la note la plus élevée pour l'orientation sur l'échelle de quatre points du sondage. Deux nouveaux enseignants sur cinq se sont dits moins que satisfaits des ressources pédagogiques. Ceux qui en sont à leur deuxième année d'enseignement notent dans la même proportion l'appui de leur conseil scolaire.

Un répondant a mentionné : «On m'a catapulté deux semaines après le début des cours, sans que j'ai eu le temps de me préparer et sans directive de l'administration. Il a fallu faire avec les moyens du bord. Pour l'instant, je me débrouille, mais c'est tout juste.»

L'appui informel comble les lacunes
Même si les débutants réclament ardemment des programmes de mentorat et d'insertion professionnelle, la plupart des enseignants commencent leur carrière sans mentorat structuré. Environ 18 p. 100 des répondants au sondage de 2003 ont déclaré participer à un programme de mentorat.

«Le mentorat serait merveilleux. Il est très difficile de gérer son temps et d'organiser sa classe, et il arrive que les parents ne nous accordent pas de soutien. Ce serait bien si quelqu'un pouvait nous aider à organiser notre classe en août.»

L'appui informel des collègues, de la direction, des membres de la famille et des amis a aidé ces nouveaux enseignants à relever les défis de leurs premières années d'enseignement. Cette forme d'appui a obtenu une cote supérieure à celle accordée aux ressources et aux programmes officiels.

Pour les nouveaux enseignants, ce qui compte le plus ce sont les mécanismes de survie et les connaissances pratiques. La gestion de classe vient au haut de la liste, six répondants sur dix l'ayant jugée prioritaire. L'approfondissement des techniques d'évaluation suit de près, environ la moitié des répondants ayant coté cet aspect comme priorité absolue.

Deux répondants sur cinq jugeaient que les commentaires sur leur façon d'enseigner étaient essentiels, tandis que chez les enseignants de deuxième année, ce facteur perd de son importance, 30 p. 100 d'entre eux lui accordant la priorité absolue.

Facteurs de motivation
Les sondages de cette année cherchaient à déterminer pourquoi les finissants avaient choisi l'enseignement comme profession et ce qui les motivent aujourd'hui. Plus de quatre sur cinq ont déclaré que la possibilité de «faire une différence dans la vie des gens» avait été un facteur très important. Non loin derrière, pour quatre répondants sur cinq, venait la possibilité de «travailler avec les jeunes».

En dépit du manque de ressources et de programmes d'appui, la motivation personnelle ainsi que l'aide et l'encouragement informels semblent inciter les débutants à poursuivre leur carrière en enseignement. À peu près tous les répondants prévoient continuer, plus de 96 p. 100 ayant répondu qu'ils enseigneront au cours de l'année scolaire 2003-2004.

Pour consulter le rapport complet, rendez-vous à www.oct.ca/fr/CollegePublications/Pdf/transitions_f.pdf.

 

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