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DÉSÉQUILIBRE EN PREUVE
Plusieurs récits d’éducateurs publiés dans la série «Une journée dans la vie des enseignants» (Pour parler profession, décembre 2001) m’ont attristé. Bien que bon nombre d’entre eux disaient mettre l’accent sur l’équilibre entre la vie personnelle et la vie professionnelle, ce qui ressortait surtout, c’était le manque d’équilibre. Le travail ne m’effraie pas, ni la nécessité d’être organisé ou de mettre en commun mon expertise. Je sais aussi qu’il faut parfois faire des journées plus longues, mais je crois qu’il est nécessaire d’avoir une vie à l’extérieur de l’école, à l’écart de ce qui cause du stress dans notre profession. Ces longues journées, décrites dans votre article, seraient-elles peut-être l’une des principales raisons qui font qu’un nombre croissant d’enseignants, de directeurs adjoints et de directeurs d’école prennent des congés pour cause de maladie et de stress? Lothar
Maier CONTRADICTION C’est avec inquiétude que j’ai lu dans le numéro de décembre 2001 de Pour parler profession un article sur la hausse continue d’instructeurs non qualifiés qui enseignent régulièrement dans cette province. J’ai lu que l’Ordre discute de cette question avec le ministère de l’Éducation depuis février 1999, voilà plus de trois ans. Si l’on se sert de la Loi sur les professions de la santé réglementées comme modèle pour décrire les responsabilités d’un ordre professionnel, on note que parmi les principales fonctions d’un ordre demeure la protection du droit à un titre et la protection du droit à exercer cette profession. Les personnes non qualifiées, conformément aux normes de cet ordre, mais qui se servent du titre et qui offrent des services protégés en vertu de la loi, sont en contravention de la législation de cet ordre, entre autres. Ces actes pourraient être considérés illégaux. Un ordre a le devoir de représenter les intérêts de ses membres et de les poursuivre en cour de justice. Si j’exerçais une profession de la santé réglementée — orthophoniste ou ergothérapeute — sans les qualifications appropriées, ou si je m’appropriais le titre d’orthophoniste, je serais en contravention de la loi. Les membres de ces professions exigent que leur droit à ce titre soit protégé. À titre d’enseignante, j’exige la même chose de la part de mon ordre professionnel. Il semble contradictoire pour le gouvernement de menacer de décertifier les enseignants ontariens, à moins qu’ils réussissent un programme de perfectionnement professionnel, tout en permettant en même temps à des personnes non qualifiées d’exercer notre profession. Kimberly
Power L’ÉQUITÉ D’ACCÈS : UN DROIT Je vous remercie d’annoncer que vous publierez le nom des autres ordres professionnels en Ontario qui exigent que leurs membres suivent un nombre minimum de cours aux cinq ans, dans leur temps libre et à leurs frais. J’aimerais aussi que l’Ordre publie la liste des cours qui seront offerts à ceux d’entre nous qui vivent dans les localités du nord et en milieu rural. Ceux d’entre nous qui ont pris des cours pour obtenir des qualifications de base et additionnelles et qui vivent dans le nord de la province ont déjà dépensé des sommes beaucoup plus considérables que les enseignants qui vivent dans les régions urbaines du sud de la province. Ces cours obligatoires alourdiront notre fardeau financier et nous imposeront d’autres sacrifices personnels si nous devons à nouveau quitter nos foyers et nos familles pour suivre ces cours. Même si nos frais de cours sont payés par nos employeurs, ils ne couvrent pas les coûts de transport, d’hébergement et de garderie. En outre, la plupart des cours offerts en ligne sont bourrés de difficultés techniques et de surcharges du système. Nous avons besoin de cours de qualité offerts pendant toute l’année scolaire dans nos communautés — et cela n’a jamais été possible. L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario a la responsabilité de garantir l’équité d’accès à tous les membres de l’Ontario. France
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