Bonne performance du Canada

La jeunesse canadienne s’est classée parmi les meilleures au monde en lecture, en mathématiques et en sciences. C’est ce qu’ont révélé les résultats du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA).

Cette étude internationale d’importance évaluait les connaissances et compétences des jeunes de 15 ans de 32 pays. Environ 265 000 élèves de partout dans le monde y ont participé. Cette évaluation sera reprise en 2003 et 2006.

Le Canada s’est classé près de la tête dans les trois disciplines. La Finlande est le seul pays à mieux réussir en lecture. Le Japon et la Corée ont fait sensiblement mieux en mathématiques et les élèves coréens, japonais et finlandais ont obtenu de meilleurs résultats en sciences.

Au Canada, environ 30 000 élèves de quelque 1 000 écoles ont passé ce test au printemps 2000. Environ 4 000 élèves de 200 écoles ontariennes y ont participé.

L’Office de la qualité et de la responsabilité en Ontario (OQRE) s’est dit heureux des résultats.

«Les résultats au PISA sont encourageants, car ils montrent que les élèves ontariens se comparent bien par rapport à ceux des autres pays», a affirmé Peter Ross, président de l’OQRE.

D’après le rapport du PISA pour l’Ontario, les élèves de la province ont obtenu des résultats semblables à ceux obtenus ailleurs au Canada en lecture et en sciences et des résultats moindres en mathématiques.

Le PISA se penche également sur les différences entre les filles et garçons, sur le rendement par rapport aux antécédents familiaux et sur les caractéristiques des écoles où les élèves réussissent bien.

Le Rapport du PISA pour l’Ontario est accessible à www.eqao.com. Connaissances et compétences : des atouts pour la vie. Premiers résultats du Programme international de l’OCDE pour le suivi des acquis des élèves (PISA) 2000 est accessible dans le site web de l’OCDE à www.pisa.oecd.org/Docs/ Download/ PISA2001(francais).pdf.


Le Québec lance une consultation sur la création d’un ordre professionnel pour les enseignants

L’Office des professions du Québec (OPQ), qui régit les 45 ordres professionnels de la province, a amorcé une consultation sur la création d’un ordre professionnel pour les enseignantes et enseignants.

L’OPQ a amorcé cette consultation en réponse à une requête du Conseil pédagogique interdisciplinaire du Québec (CPIQ), groupe représentant environ 30 associations professionnelles d’intérêt pédagogique. D’après les résultats d’une enquête menée auprès des membres du CPIQ, l’appui à la création de cet ordre professionnel s’élève à 75 pour 100.

Au Québec, une question se trouve au cœur du débat : le public est-il à risque si un enseignant n’est pas compétent? Si les conclusions de cette consultation tendent vers la négative, le Code des professions du Québec — la loi qui régit toute profession autoréglementée au Québec — ne pourrait s’appliquer et les enseignantes et enseignants n’auraient pas le droit de s’autoréglementer.

Les normes, la reconnaissance professionnelle et la transparence envers le public constituent les thèmes au centre du débat public au Québec, tout comme ils l’ont été en Ontario. Les opposants à la création de cet ordre professionnel remettent aussi en question l’enquête du CPIQ qui a été menée par la firme Léger et Léger.

Une fois la consultation terminée, l’OPQ donnera son avis au gouvernement qui prendra sa décision.

Pour en savoir plus sur la création d’un ordre au Québec, visitez le site web du CPIQ à www.conseil-cpiq.qc.ca ou le site web de l’OPQ à www.opq.gouv.qc.ca.


Jeunes consommateurs : attention!

Debbie Gordon peut vous montrer comment l’industrie des médias s’incruste dans l’imaginaire des enfants.

Dès l’âge de cinq ans, la plupart des enfants peuvent nommer une centaine de marques, dit Gordon, qui a passé 20 ans dans l’industrie des médias et de la publicité et qui donne des ateliers sur la compétence médiatique (www.mediacs.ca) dans les écoles élémentaires et secondaires en Ontario.

«Je sentais que notre industrie avait la responsabilité de donner quelque chose en retour aux enfants dont nous bourrons la tête de messages les invitant à acheter, écouter et regarder», dit-elle.

Gordon a travaillé de près avec des enseignants et des directeurs d’école pour élaborer du matériel pour ces ateliers. Elle offre sa connaissance et sa compréhension des techniques de vente qui servent à convaincre les enfants d’acheter des produits. D’après une enquête réalisée par YTV, les quelque 2,5 millions de jeunes Canadiens âgés entre 9 et 14 ans dépensent environ 1,8 million de dollars par année en bonbons, vêtements, chaussures et musique.

«Je me sers de ces ateliers comme véhicule pour donner des outils aux enfants — pour les aider à comprendre le pouvoir d’achat qu’ils génèrent et les choix qui s’offrent à eux en tant que consommateurs dans un monde dominé par la consommation», ajoute Gordon que l’on peut joindre au 416-462-3259.

Par ailleurs, les jeunes Canadiens se mettent à risque en explorant Internet avec peu ou pas de supervision. C’est ce que révèlent les conclusions d’une étude rendue publique par le Réseau éducation-médias. Les jeunes Canadiens dans un monde branché est une enquête nationale sur l’utilisation d’Internet chez les jeunes Canadiens que vous pouvez consulter à www.media-awareness.ca/fre/.

Le Réseau est l’un des sites web éducatifs les plus importants au Canada. Il offre, en français et en anglais, des ressources en enseignement, des programmes communautaires, des nouvelles, des statistiques et des forums de discussion sur les médias.


De l’argent pour l’autisme

Les écoles ontariennes sont invitées à participer à une campagne de sensibilisation à l’autisme et à une collecte de fonds — le Toonie for Autism Day — qui aura lieu le vendredi 26 avril.

Les enfants atteints d’autisme ont des troubles du langage, de la communication et de développement social. L’autisme se caractérise par l’incapacité d’échanger avec les autres, par des activités répétitives et par une anxiété grandissante, tout cela contribuant à un manque de rapprochements humains. L’Autism Society of Ontario affirme que ce trouble est le moins bien compris et qu’il reçoit le moins de fonds. En outre, chaque école ontarienne compte au moins un élève atteint d’autisme.

La campagne de collecte de fonds est issue d’un projet lancé l’an dernier par John Keating, sergent à la police de Durham, qui a recueilli plus d’un million de dollars en se promenant à vélo aux États-Unis.

La William Dunbar Public School de Pickering s’est intéressée à la cause et a lancé un défi aux autres écoles ontariennes. Ensemble, elles ont recueilli 8 000 $.

Les écoles participantes recevront des dépliants sur l’autisme à distribuer aux parents, ainsi que du matériel sur la façon de sensibiliser le public à l’autisme en organisant, entre autres, un concours d’affiches ou en faisant des annonces le matin.

Pour avoir plus d’information sur Toonie for Autism Day, communiquez avec l’Autism Society of Ontario sans frais à 1-800-472-7789 ou visitez son site web à www.autismsociety.on.ca.

 

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