La qualité de l’éducation passe par de bons enseignants


L’Ordre et le public valorisent une profession enseignante forte qui a pris un engagement envers les élèves, le perfectionnement professionnel et les normes les plus élevées qui soient.

de Joe Atkinson

Le Québec se lance dans une aventure semblable à celle dans laquelle la profession enseignante de notre province s’est lancée voilà quelques années en menant une consultation sur la création d’un ordre professionnel pour le personnel enseignant. Cette idée a déjà reçu l’appui de l’éditorial du Devoir, l’un des quotidiens les plus respectés au Québec.

Que le Québec décide ou non de suivre l’initiative de la Colombie-Britannique et de l’Ontario, je crois que chaque province de notre pays en viendra à emprunter cette voie inévitable. En fait, au moins deux autres provinces étudient la possibilité de créer un ordre professionnel pour leurs enseignants.

Le 20 mai, l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario célébrera son cinquième anniversaire. Même si la réforme de l’éducation menée de l’avant par le gouvernement continue de placer l’Ordre au centre d’une bataille acrimonieuse entre le gouvernement et les fédérations, les réalisations de l’Ordre sont fort nombreuses. L’anniversaire qui se pointe – et les nouveaux développements au Québec – nous pousse à réfléchir à ce que nous pourrions faire de plus.

L’un des éléments clés d’une profession autoréglementée, et l’une des questions soulevées au Québec, vise la façon pour ses membres de servir l’intérêt public. Pour la profession enseignante, la question vise à savoir si le public croit que ses intérêts sont bien servis par ceux qui enseignent et supervisent dans les écoles de l’Ontario. Pour l’Ordre, la question est de savoir dans quelle mesure le public valorise-t-il sa population enseignante.

UNE CIBLE FACILE

La valeur des enseignantes et enseignants tombe sous le coup de l’évidence. L’appui, fourni par les trois partis politiques à la recommandation de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario sur le droit à l’autoréglementation, reconnaissait que les enseignantes et enseignants constituaient la charnière d’un système scolaire de qualité.

Pourquoi alors les enseignantes et enseignants ne sentent-ils pas la force de cette confiance du public?

Bien peu sont ceux qui peuvent nier le fait qu’enseigner est un acte difficile aux plans physique et psychologique. Pourtant, je crois que – à défaut de réponses faciles aux incertitudes de notre époque sur l’avenir de nos enfants – le public voit dans le corps enseignant une cible facile à ses questions et récriminations quand le système scolaire ne répond pas à ses attentes.

Pouvons-nous proposer des solutions à cette situation ou sommes-nous tenus d’accepter l’idée que les exigences envers la profession ne feront qu’aller en augmentant?

RÉUSSITE DE L’AUTORÉGLEMENTATION

L’Ordre travaille d’arrache-pied pour s’assurer que des enseignants qualifiés et dévoués se trouvent dans nos écoles parce qu’une éducation de qualité est dans l’intérêt public. En outre, nous avons la responsabilité de rappeler au public souvent et avec enthousiasme nos réussites.

Nos écoles sont dotées d’un personnel hautement qualifié, les enseignantes et enseignants font des efforts extra-ordinaires chaque jour pour répondre aux besoins de leurs élèves, ils consacrent beaucoup de leur propre temps et argent en vue d’améliorer leurs compétences et leurs connaissances. C’est pourtant la profession elle-même qui s’assure que ceux qui ne méritent pas la confiance des élèves, de leurs collègues et du public ne demeurent pas au sein de la profession.

En octobre dernier à l’occasion de la Journée mondiale des enseignants, l’Ordre a fait paraître dans de grands quotidiens de grandes publicités qui mettaient en vedette des Canadiennes et Canadiens remarquables qui parlaient des enseignants remarquables dans leur vie. La réponse à ces publicités fut des plus positives.

Pour parler profession continue d’être le meilleur véhicule qui soit à l’Ordre pour permettre à des Canadiennes et Canadiens bien en vue de reconnaître leur dette envers les enseignantes et enseignants qui ont fait une différence dans leur vie. Notre dernier numéro portait sur une journée dans la vie des enseignants et mettait en relief la réalité de l’enseignement et de la supervision dans les écoles de nos jours.

L’Ordre continuera d’étudier des moyens de rappeler au public la confiance qu’il accorde à la profession quand il confie l’éducation de ses enfants aux enseignantes et enseignants. Nous continuerons de trouver des moyens de reconnaître le travail accompli par les enseignants au nom de leurs élèves. Nous saisirons toutes les tribunes pour exprimer notre gratitude pour le dévouement de nos membres envers les exigences de notre profession.

En Ontario, en Colombie-Britannique, au Québec ou ailleurs au Canada, peu importe. C’est là LA priorité. Et c’est aussi dans l’intérêt public.

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