|
Conseils
remarquables
L'article sur l'enseignant
remarquable de Chantal Hébert du dernier numéro n'était
pas aussi beau visuellement que les articles antérieurs. En fait,
il était on ne peut plus fade. Regardez l'ancien format. Il était
agréable à regarder et me donnait le goût de lire
l'article.
Les articles sur les enseignants remarquables sont mes préférés
et je les utilise pour inspirer les stagiaires avec qui je travaille.
Mais ils seraient nettement supérieurs s'ils comprenaient une photo
de l'enseignant remarquable. C'est un peu comme décrire le tout
nouveau véhicule tout terrain sans le montrer en photo!
Mark Summerfield
Mark Summerfield est au Conseil de district de Thames Valley à
London.
Le
syndrome d'Asperger et les profils d'allocation d'aide spécialisée
Quelle belle ironie
qu'une certaine juxtaposition d'articles dans votre numéro consacré
à l'Éducation de l'enfance en difficulté! (Pour
parler profession, décembre 2002)
«Le syndrome d'Asperger : le handicap invisible» précède
immédiatement l'article sur l'Éducation de l'enfance en
difficulté au Ministère.
Le premier article décrit fidèlement les élèves
victimes du «trouble neurologique le plus complexe» comme
étant difficiles à aider parce qu'ils ne présentent
pas de signe extérieur de leur handicap. L'article poursuit en
décrivant le succès de programmes de transition où
un personnel spécialisé (ratio 8:2) adapte le programme
de façon à appuyer continuellement ces élèves.
Jusqu'à maintenant, tout va bien.
Vient ensuite l'article sur le Ministère où l'on parle de
l'allocation d'aide spécialisée pour les élèves
aux besoins plus nombreux. L'argent supplémentaire sert habituellement
à payer le personnel supplémentaire et dépend du
profil des élèves. Le problème, c'est qu'il n'y a
pas de profil décrivant les élèves atteints du syndrome
d'Asperger.
J'ai consacré la majeure partie de l'année dernière
au processus d'allocation d'aide spécialisée aux élèves
autistes du Conseil scolaire de district de Toronto. Nous avons été
frustrés de constater, dès le début, que le handicap
linguistique des enfants atteints du syndrome d'Asperger n'était
pas assez grave pour qu'ils puissent répondre aux «descripteurs
précis» du profil de l'autisme. Évidemment, ils ne
répondent pas non plus aux profils intellectuel, comportemental
et physique relatifs à l'autisme.
L'information quant à cette grave omission a été
transmise aux vérificateurs du Ministère, mais rien n'a
été changé aux profils. À ma connaissance,
aucun élève atteint du syndrome d'Asperger n'a réussi
à réclamer une allocation d'aide spécialisée
(profil 4).
Ma propre expérience avec ces enfants m'a fait découvrir
qu'ils peuvent être parmi les plus difficiles s'ils ne reçoivent
pas une aide adéquate. Ils sont capables de réussir, mais
ils sont tout aussi capables de s'autodétruire. Malgré cela,
il est clair que notre ministère de l'Éducation refuse d'envisager
le syndrome d'Asperger comme un «handicap invisible».
Linda Stacey
Linda Stacey est conseillère en éducation de l'enfance en
difficulté au Conseil scolaire de district de Toronto.
Bravo
à Betsy Ramsay-Currie!
C'est le sourire familier
qui a retenu mon attention à l'article «Si vous voulez qu'ils
réussissent...» en feuilletant le numéro de décembre.
Qui d'autre que mon ancienne collègue Betsy Ramsay-Currie? J'ai
vécu une incroyable expérience d'apprentissage en enseignant
à côté et au-dessous de Betsy (nous enseignions dans
des classes mobiles superposées) durant deux années à
Singapore.
Tout enseignant qui travaille avec Betsy reçoit quotidiennement
du perfectionnement professionnel rien qu'à entrer dans sa classe,
à voir l'enthousiasme de ses élèves au travail et
à observer ses méthodes d'enseignement.
Comment ne pas se laisser gagner par l'enthousiasme des élèves
qui étudient l'espace en traçant sur du papier à
murale un dessin d'eux-mêmes en scaphandre spatial qui sera ensuite
suspendu au plafond pour donner l'impression de flotter? Ça, c'est
Betsy!
Betsy est toujours prête à apprendre quelque chose de neuf
pour améliorer son programme, et c'est l'une des raisons pour lesquelles
elle est une enseignante exceptionnelle. Dans notre cas, elle et moi avons
partagé le plaisir d'apprendre à utiliser l'ordinateur pour
créer d'autres activités.
Le temps que j'ai passé à enseigner avec Betsy a changé
pour toujours mon approche avec les enfants. Tous les jours, je souris
en me disant que je viens de faire quelque chose à la Betsy. Et
pour mes élèves, c'est très bien.
Merci Betsy de tes leçons inestimables.
Mary-Lou Dunnigan
Mary-Lou Dunnigan enseigne en 5e année à l'école
catholique St. Bernard d'Ottawa.
Payer
pour le PPP
L'augmentation de
la cotisation représente une majoration de 50 pour 100 depuis la
fondation de l'Ordre il y a quelques années seulement. J'essaie
de penser à d'autres éléments de mon budget qui auraient
pu monter autant et si vite. Certainement pas mon salaire.
Mon eau potable a augmenté de 400 pour 100, mais cela résulte
de l'hystérie de Walkerton et du besoin que ressent le gouvernement
de créer du travail. Hmm... Il y a similitude, je crois.
Les enseignants du conseil de l'Ordre ne sont peut-être pas les
meilleures personnes pour prendre ces décisions. Les affaires ne
sont pas leur point fort. Demandez aux membres du conseil qui sont en
affaire comment ils réagissent lorsqu'ils concluent une entente
pour ensuite voir les fonds disparaître une fois les fondations
jetées.
Si le gouvernement a retiré son financement des coûts associés
à la gestion du Programme de perfectionnement professionnel, peut-être
est-ce parce qu'il n'en voit plus autant le besoin. La réponse
simple et sensée pour quiconque a le sens des affaires serait la
suivante : si le gouvernement n'est pas prêt à financer la
structure, nous, l'Ordre, ne sommes pas prêts à en assumer
le coût.
En tant qu'enseignant et citoyen de l'Ontario, je suis contrarié
au plus haut point de me voir obligé de ramasser ce que le gouvernement
a intentionnellement laissé tomber. Dites au gouvernement que nous
sommes prêts à gérer le PPP, mais que nous voulons
être payés pour le faire.
John Mason
John Mason est un enseignant de l'élémentaire à la
retraite qui vit à North Bay.
|