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Insertion professionnelleLe gouvernement suit les conseils de l'OrdreLes nouveaux membres de la profession à temps plein de l'Ontario bénéficieront du soutien initial en milieu de travail dont ils ont besoin et qu'ils avaient demandé. Au début octobre, Gerard Kennedy, ministre de l'Éducation de l'Ontario, a annoncé un financement de 15 millions de $ pour permettre aux conseils scolaires d'accorder le soutien nécessaire aux enseignantes et enseignants nouvellement diplômés. Le ministre a expliqué que pour sa première année de carrière, chaque nouveau membre de la profession aura droit à une année de formation, de mentorat et d'évaluation en milieu de travail. La formation portera sur la gestion de classe, la communication avec les parents, l'apprentissage de stratégies d'enseignement pour répondre à des situations particulières comme les différences culturelles et linguistiques, l'éducation à l'enfance en difficulté et les élèves à risque, a souligné le ministre Kennedy. Il a ajouté qu'il allait préparer une loi à l'automne pour annuler le Test d'entrée à la profession enseignante de l'Ontario, préalable pour enseigner dans les écoles financées par les fonds publics. «Nous voulons provoquer un revirement de situation et arrêter le départ d'enseignants qualifiés au cours de leur première année de carrière», a déclaré M. Kennedy. Selon des études effectuées par l'Ordre, un nouveau membre de la profession sur 13 quitte l'enseignement au cours de ses trois premières années de carrière. «Les nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants veulent vraiment devenir efficaces le plus vite possible, a indiqué Marilyn Laframboise, présidente de l'Ordre, en réponse à l'annonce du ministre. Le mentorat est une bonne façon de rendre la transition à l'enseignement plus facile et d'être à l'aise plus rapidement.» L'annonce du ministre survient deux ans après que l'Ordre ait recommandé un programme d'insertion professionnelle obligatoire de deux ans pour les nouveaux membres de la profession dans tous les conseils scolaires de l'Ontario. L'exposé de principe de l'Ordre intitulé Insertion professionnelle des nouveaux enseignants : Grandir dans la profession se fonde sur les commentaires des enseignantes et enseignants qui en sont à leur première année et la consultation avec des professionnels de l'éducation et intervenants du domaine de toute la province. Pour consulter le rapport, visitez www.oct.ca Publications Documents Insertion professionnelle des nouveaux enseignants : Grandir dans la profession. AGRÉMENTEn octobre, un représentant de la faculté d'éducation est venu donner une séance d'information aux membres du sous-comité d'agrément.
Formation à l'enseignementRapport de visée internationaleUn récent rapport de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) confirme une fois de plus que la réussite scolaire des élèves passe par des enseignantes et enseignants qualifiés et compétents, ayant reçu une formation de qualité. Paulo Santiago, de l'OCDE, a présenté un rapport de visée internationale sur l'état de la formation à l'enseignement dans le cadre de la conférence Teacher Education for the Schools We Need, tenue par l'IEPO de l'Université de Toronto, l'Ordre et TV Ontario en mai dernier. Le rapport Le rôle crucial des enseignants : Attirer, former et retenir des enseignants de qualité livre une analyse de l'évolution et des tendances de la formation à l'enseignement dans 25 pays. Il examine les différences au chapitre de la formation, de la souplesse des programmes de formation, des moyens pour encourager la communication entre les stagiaires et les écoles, et des façons de fournir du soutien la carrière durant. Après la conférence, Pour parler profession s'est entretenu avec Paulo Santiago. D'après l'OCDE, certains pays n'ont pas été en mesure d'adapter leurs programmes de formation à l'enseignement aux besoins des écoles et à l'évolution de la profession. Qu'avez-vous observé? Paulo Santiago : Dans les pays où la formation à l'enseignement est essentiellement théorique, certains instructeurs ont peu de contact avec les écoles. Bon nombre de programmes ne collaborent pas avec les écoles en vue d'offrir des stages ni ne communiquent avec les superviseurs pour savoir si leurs diplômés répondent aux besoins de l'école. Je crois que les gens comprennent de plus en plus que cette situation doit changer. Vos recherches soulignent certaines pratiques novatrices qui ont été couronnées de succès, surtout en Angleterre et au pays de Galles. À quoi attribuez-vous ce succès? Santiago : La Grande-Bretagne offre davantage de passerelles vers la profession. Son approche est plus souple et répond aux besoins des étudiants. Elle prend en considération que certains envisagent l'enseignement pour la vie, tandis que d'autres souhaitent enseigner pour un certain temps. En Angleterre, par exemple, la voie traditionnelle d'un programme de formation universitaire de 3 ou 4 ans n'est plus celle empruntée par la majorité des enseignants. En effet, l'ensemble des nouvelles recrues détient un B.A. dans une matière autre que l'enseignement et a poursuivi des études de maîtrise ou de doctorat. Un programme de formation à l'enseignement efficace est celui qui est étroitement lié aux écoles et qui peut évoluer dans un contexte contemporain et répondre aux besoins de l'éducation. Il intègre des normes basées sur des objectifs d'apprentissage, faisant en sorte que la réalité des écoles soit reflétée dans le programme de formation à l'enseignement. Au Québec (la seule province canadienne qui a pris part à l'étude), nous observons également quelques initiatives. La restructuration des années 1990 a donné lieu à un programme de formation à l'enseignement plus long, basé sur des compétences bien ciblées et une expérience acquise dans les écoles. Qu'est-ce qui vous a le plus surpris? Santiago : Tout d'abord, le concept de l'évaluation, le processus par lequel le personnel enseignant est évalué par rapport à des objectifs, ne semble pas bien établi au sein de la profession. Si l'évaluation est considérée comme un processus de routine normal et nécessaire par les autres professions, les enseignants, eux, s'y opposent, la percevant souvent comme une punition. De fait, le manque d'évaluation systématique nuit à l'image de la profession. Je trouve surprenant qu'il n'y ait pas d'ordre professionnel dans davantage de pays. Un ordre contribue à hausser le statut d'une profession, en cherchant à obtenir reconnaissance et responsabilité. Cela implique que les enseignants doivent en élaborer les normes et les compétences, à l'instar des médecins et des avocats. L'étude montre que dans bien des pays, le perfectionnement des enseignants n'est pas suffisamment intégré dans le cadre de leur travail. Comment expliquer cette situation? Santiago : Le concept de formation continue est relativement récent et ne commence qu'à prendre forme. Il n'y a pas encore eu assez de recherches pour indiquer quelles activités produisent le meilleur rendement. Comme l'on dispose de ressources limitées, peu sont allouées à ce domaine. Pour être efficaces, les activités de perfectionnement professionnel doivent, entre autres, répondre aux besoins de l'école et non être initiées uniquement par l'enseignant. Le rapport recommande un processus de sélection des candidats plus rigoureux. Les écoles n'ont-elles pas le meilleur personnel qui soit? Santiago : Les données varient d'un pays à l'autre et d'un système à l'autre. Dans certains pays, les critères de sélection sont trop restreints. D'autres pays ont un système de recrutement centralisé. L'école ne rencontre jamais les enseignants qu'on leur envoie et on se fie uniquement à leurs qualifications et à leurs notes. À notre avis, ce n'est pas suffisant. Pour détecter les qualités requises, l'école doit rencontrer les recrues. Ce processus pourrait révéler la motivation, le charisme, l'enthousiasme et la volonté d'aider du candidat, critères qui distinguent un bon enseignant d'un enseignant indifférent. Pour un aperçu du rapport en français, rendez-vous à l'adresse www.oecd.org/dataoecd/24/60/35153257.pdf. Le rapport complet (en anglais) est disponible à la bibliothèque Margaret-Wilson. Œuvre de bienfaisanceDaytrippers Children's CharityLa Daytrippers Children's Charity permet aux élèves venant de milieux à plus faibles revenus ou d'écoles isolées de faire des sorties en classe. Daytrippers consacre la majorité de ses dons aux frais de transport pour les élèves de la 4e à la 8e année. Cette année, Daytrippers a aidé plus de 6 500 élèves de 54 écoles différentes à visiter des sites éducatifs et culturels bien connus. Pour plus de détails, visitez le site www.daytrippers.org ou composez le 416-830-9966. Salon de l'emploiDes membres du personnel de l'Ordre répondent à des questions sur la profession, l'Ordre et les exigences lors de salons de l'emploi et des carrières.
SERVICES EN FRANÇAISLa coordonnatrice des services en français, Lise Roy-Kolbusz, a mené diverses consultations partout dans la province sur les questions importantes pour la communauté francophone. Dans certains cas, elle s'est rendue sur les lieux, dans d'autres, elle a opté pour les vidéoconférences. RessourcesOutils gratuits pour enseigner le commerceL'Institut des comptables agréés de l'Ontario invite tous les enseignants d'études commerciales des écoles secondaires de l'Ontario à prendre part au Teacher Colleague Program (TCP). Depuis le 1er septembre dernier, le programme est offert gratuitement à tous ces enseignants. Ces derniers pourront utiliser de nouveaux outils et des ressources portant sur une foule de sujets d'actualité pour améliorer l'enseignement du programme d'études commerciales et de comptabilité. Le TCP a préparé des exemples de cas, pouvant être intégrés au programme scolaire, pour les élèves du secondaire. Il permet également d'assister à des congrès et des séminaires. Si vous voulez obtenir de plus amples renseignements sur le TCP, communiquez avec Jon French, chargé de liaison de l'Institut des comptables agréés de l'Ontario, par téléphone au 416-969-4278, sans frais au 1-800-387-0735, poste 278, ou par courriel à jfrench@icao.on.ca. VISITEURS : Australie, Japon et Nouvelle-ZélandeDes délégations nous rendent visite pour se renseigner sur les sujets de l'heure en éducation : agrément, qualifications et normes d'exercice.
Dates notablesDécembre10 - Journée des droits de l'homme Anniversaire de l'adoption, par l'Assemblée générale de l'ONU en 1948, de la Déclaration universelle des droits de l'homme. www.un.org/french/events/humanrights/2004 Janvier23 au 27 janvier – No Name-Calling Week Semaine annuelle d'activités éducatives visant à abolir les injures de toutes sortes et à fournir aux écoles les outils et l'inspiration pour entreprendre un dialogue continu sur les façons d'éliminer l'intimidation dans leur communauté. Le site qui y est consacré est américain et aucun site en français n'existe. www.nonamecallingweek.org Février1er au 28 février – Mois de l'histoire des Noirs L'occasion pour les Canadiens d'en apprendre sur l'expérience des Afro-Canadiens dans notre société et sur le rôle fondamental qu'ils ont joué dans notre histoire. www.canadianheritage.gc.ca/progs/multi/black-noir/index_f.cfm 5 au 11 février – Semaine de la canne blanche La Semaine de la canne blanche a évolué et reflète la situation actuelle des personnes aveugles ou ayant des troubles de la vue. On souligne que ces personnes ont autant de capacités et de talents que la population en général. www.ccbnational.net white cane week; version française du site non disponible au moment de l'impression. |