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Ressources, fierté et prioritésDu point de vue des ressourcesNatalie van Dyk a souligné, dans le «Courrier des lecteurs» de juin 2009, le manque d’attentes provinciales relativement aux études autoch-tones. Il se peut qu’il n’existe aucun exemple d’histoire autochtone sur le plan provincial en particulier, mais vous trouverez des informations à l’Anishinabek Educational Institute ou à l’Union of Ontario Indians à North Bay, ou encore à un centre de rencontre local. L’Ojibwe Cultural Foundation, située à M’Chigeeng sur l’île Manitoulin, offre des renseignements sur l’histoire des Ojibwés et des Ottawas. De plus, vous trouverez des détails sur la culture autochtone au Kenjgewin Teg Educational Institute, à M’Chigeeng, et sur les traités qui ont affecté la région, auprès de la United Chiefs and Councils of Manitoulin. Deux organismes politiques, l’Assemblée des Premières Nations et le ministère des Affaires indiennes et du Nord Canada, pourraient fournir également de bonnes ressources. J’espère que ces références vous seront utiles. Je possède 20 ans d’expérience auprès des élèves des Premières Nations. Robert Ryckman, EAO, est enseignant d’éducation de l’enfance en difficulté et de langue autochtone à la Kinomaugewgamik Elementary School, Première Nation de Shawanaga. Fierté scolaireMa carrière en enseignement a débuté à la Dundas District High School en 1973, où j’ai enseigné jusqu’en 1982. J’ai côtoyé plusieurs personnes qui y enseignaient depuis les années 1960. Je ne peux contester d’événement en particulier, mais je peux certainement affirmer que les membres du personnel qui travaillaient à mes côtés étaient dévoués et empathiques. Je n’ai pas observé d’agressions telles que Dave Thomas a relevées dans l’article sur Jim McArthur (Un enseignant remarquable, septembre 2009). Il va sans dire que bien des choses qui se sont passées dans les années 1960 ne seraient pas tolérées de nos jours, mais l’école avait une bonne réputation et la communauté estimait que c’était une très bonne école. John Byers, EAO, a enseigné la chimie et les sciences générales de la 9e à la 13eannée à la Dundas District High School. Titre professionnel national?Restreindre le titre professionnel aux enseignantes et enseignants qui ont l’autorisation d’enseigner en Ontario («Le sigle qui vous distingue», sept. 2009) me semble impertinent. Les enseignants des autres provinces, qui détiennent la même autorisation, n’auraient-ils pas également droit à un titre professionnel? La désignation professionnelle des médecins et des avocats se limite-t-elle à la province où ils pratiquent? Existe-t-il un autre groupe professionnel reconnu qui exerce une telle restriction? Peut-être que l’Ordre devrait repenser cette auto-déclaration et collaborer avec tous les organismes de réglementation au Canada pour créer une désignation professionnelle reconnue dans tout le pays. Johanna Hirons, EAO, enseigne l’éducation de l’enfance en difficulté au secondaire dans le cadre du programme Discovering Choices II du Calgary Board of Education. Priorités interpersonnellesJe ne peux passer outre à un jugement de valeur glissé de façon subtile dans l’article portant sur Vernon Kee (Un enseignant exemplaire, sept. 2009). Après avoir décrit les applications pratiques prodigieuses de M. Kee, Mme Miller affirme que la technologie incorporée dans les leçons de M. Kee est tout aussi importante. Elle décrit ensuite comment M. Kee utilise PowerPoint, montre une vidéo et encourage les élèves à travailler en ligne. Un tel jugement me semble inapproprié; l’influence de M. Kee sur la vie de ses élèves se montrera toujours plus puissante et plus importante que l’utilisation de la technologie pour enseigner ses leçons. Une telle déclaration atténue l’importance des relations interperson-nelles et met en valeur l’aspect artificiel des rapports entre élèves et enseignants. Nous devons prêter une attention spéciale à nos priorités, car notre programme scolaire et nos décisions fondamentales reposent sur ce type de préjugés. Seth Bernstein, EAO, enseigne la production sonore et les sciences à l’Ursula Franklin Academy du Toronto District School Board. Votre opinion nous importe…Écrivez-nous à revue@oeeo.ca. |