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Prêts, pas prêts? Vraiment pas

En tant qu’enseignant et père d’élèves faisant partie de la double cohorte, j’ai trouvé l’article «Prêts, pas prêts?» (Pour parler profession, mars 2001) excellent et tout à fait à propos. À mon avis, il y a un autre point à aborder : celui de l’âge d’entrée obligatoire à l’école.

Je suis généralement en faveur d’un programme de quatre années au secondaire, tant du point de vue personnel que professionnel. Toutefois, l’élimination de la cinquième année devrait également s’accompagner de changements en ce qui concerne l’entrée au jardin d’enfants et de certaines considérations pour les élèves qui fréquentent déjà l’école. Des milliers d’élèves de l’Ontario actuellement en 10e année n’auront que 17 ans lorsqu’ils termineront le secondaire. Bon nombre d’entre eux n’auront 18  ans qu’à la fin de décembre. L’article fait allusion aux conséquences négatives sur les élèves qui n’auront pas d’autre choix que de quitter la maison pour aller au collège ou à l’université.

Avec un curriculum à la fois plus rigoureux et exigeant, et seulement quatre années d’études secondaires, l’âge d’entrée à l’école devrait passer du 31 décembre au 31  août ou au début de septembre. La maturité physique et affective qu’acquerraient ainsi les élèves leur serait sans doute favorable pendant toutes leurs études élémentaires et secondaires.

Nous remarquons déjà des différences entre les sexes et les différents groupes d’âge en ce qui a trait à la capacité de saisir des concepts mathématiques et linguistiques à certaines étapes du développement du cerveau. Savons-nous si nos élèves plus jeunes pourront satisfaire aux exigences plus strictes du curriculum jusqu’à la 12e année? Pour l’instant, il importe d’informer les parents des enfants nés à l’automne des difficultés que pourront avoir leurs enfants. Il faudrait aussi leur offrir la possibilité de reporter l’entrée à l’école si leur enfant fait partie du groupe vulnérable qui ne sera peut-être pas prêt, en raison de son âge, à suivre le pas de la double cohorte.

Mark Grimstead
Mark Grimstead est directeur de l’école VK Greer Memorial à Utterson.


Il n’y a pas que l’Ontario

J’ai lu avec intérêt l’article «Prêts, pas prêts?» paru dans le numéro de mars 2001 de Pour parler profession. Depuis que je suis arrivé en Ontario pour enseigner en 1999, j’ai souvent entendu parler de cette question dans la salle du personnel, dans les revues professionnelles et aux nouvelles. Dans tout ce débat, j’ai rarement entendu quelqu’un mentionner que la double cohorte était un phénomène unique à l’Ontario et ne s’appliquait pas à l’ensemble du Canada.

Ce point peut vous paraître tout simple, mais il a d’importantes ramifications. Il existe un grand nombre d’excellentes universités à l’extérieur de l’Ontario, petites et grandes, auxquelles les élèves de la double cohorte pourront s’inscrire. Les élèves ont davantage de possibilités qu’ils ne se l’imaginent, car contrairement aux universités de l’Ontario, les établissements des autres provinces ne ressentiront pas le contrecoup de la double cohorte.

Étant originaire des Maritimes, je peux témoigner de la qualité de plusieurs universités de la région. L’Est compte en effet plusieurs petites universités qui dispensent d’excellents programmes de premier cycle, et quelques universités de plus grande taille qui offrent des programmes de premier, deuxième et troisième cycles dans des domaines comme la médecine, le droit, les sciences et les arts.

J’ai discuté de ces possibilités avec mes élèves et j’encourage mes collègues à faire de même.

G. Bradley Yhard
G. Bradley Yhard enseigne la chimie et les mathématiques au MacLachlan College à Oakville.


Possibilités nombreuses, mais pas extraordinaires

En réaction à l’article intitulé «Diminution des demandes d’admission malgré les nombreuses possibilités d’emploi» (Pour parler profession, mars 2001), j’aimerais répondre qu’il existe en effet de nombreuses possibilités, mais que les postes offerts ne sont pas extraordinaires.

Tant que les conditions de travail continueront de se détériorer, nous aurons de la difficulté à attirer des gens vers notre profession. Les universités et facultés d’éducation devraient cesser de clamer qu’elles peuvent régler le problème et mettre de la pression sur le seul organisme qui puisse changer la situation : le gouvernement ontarien.

Jan Hansen
Jan Hansen enseigne à des élèves en difficulté de 7e année à la Balmoral Drive Senior Public School de Brampton.


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