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Correction Dans le numéro de mars 2002, accompagnant larticle intitulé «Les classes à années multiples : le débat est lancé», il y avait un encadré intitulé «Les classes à années multiples : un phénomène généralisé». Une erreur sest glissée dans cet article. On y a attribué la direction du projet des classes à niveaux multiples à ma collègue, Angèle Fradette et moi-même, Diane Lataille-Démoré. Or, le plan daction des classes à niveaux multiples est une initiative du ministère de lÉducation et il comprend quatre projets. Ladministratrice du projet 1 (à quatre volets) est Constance Legentil, du Conseil scolaire de district des écoles catholiques du Sud-Ouest. Elle en partage la coordination avec Danièle Lemieux, du Conseil scolaire de district du Grand Nord de lOntario. Danièle assume seule la coordination du volet 4. Quant à Angèle Fradette et moi-même, nous sommes responsables du volet 1, létat de la recherche sur les classes à niveaux multiples, document publié lan passé. Cette année, juvre au niveau du volet 4, celui des outils, qui paraîtra cette année où jai la responsabilité du guide des pratiques réussies. Je profite de cette occasion pour signaler que les initiatives décrites dans larticle «Les classes à années multiples» sont destinées aux enseignantes et aux enseignants anglophones, alors que les initiatives du côté francophone sont différentes. Je crois que les enseignantes et les enseignants francophones auraient intérêt à savoir ce qui se fait pour eux. Diane Lataille-Démoré LES PORTFOLIOS Je vous remercie de larticle «Les portfolios favorisent lépanouissement professionnel» paru dans le numéro de mars de Pour parler profession. Un cours menant à une qualification additionnelle que jai suivi il y a quelques années comprenait une séance sur les portfolios, et jai tout de suite vu leur grand potentiel. Cependant, les exemples fournis à lépoque étaient des fourre-tout désordonnés. Il est évident que le concept a évolué. La façon dont le professeur Berrill insiste sur la réflexion confirme ma première impression. Jaime bien les instructions quelle donne à ses étudiants du baccalauréat en éducation quant à la reliure dun pouce, taille maximum du portfolio, et au message de base : narrêtez pas de réfléchir, de trier, de mettre à jour. Jai beaucoup aimé le commentaire de la jeune femme après sa première entrevue pour un poste en enseignement : «Je ne me suis jamais sentie aussi fière de ce que javais accompli.» De même, le commentaire à leffet que de «nombreux étudiants arrivent à la faculté avec une expérience du leadership et du service». Quelle façon admirable de capitaliser ces expériences! Il est malheureux que le concept de la formation continue ait été introduit dans le climat dhostilité des dernières années. Imaginez le bien quun portfolio ferait aux enseignants arrivés au milieu de leur carrière. Pensez un peu à ce quune réflexion sur les «expériences de leadership et de service» aurait comme effet sur la croissance personnelle et la confiance, sans parler de la compétence professionnelle! Mollie Cartmell SUCCÈS DES CLASSES À ANNÉES MULTIPLES Jai lu avec beaucoup dintérêt votre article sur le défi que représentent les classes à années multiples dans les écoles ontariennes. Tout en reconnaissant que larticle présentait un regard équilibré de la question, je suis déçu que vous ayez utilisé lexemple de lécole Charles Dickens de Vancouver lorsquune organisation semblable existe à Scarborough et constitue un bel exemple de réussite. Il y a cinq ans, lécole Silver Springs a organisé toute lécole en classes à années multiples pour les quelque 600 élèves de lécole, et ce, dans une communauté où langlais est une langue seconde dans une proportion de 80 pour 100. Les élèves restent avec le même titulaire pendant deux ans (sauf de rares exceptions) et le curriculum est géré dans un esprit dalphabétisation en établissant les objectifs communs aux deux années, en regroupant les élèves pour les mathématiques et en étalant sur deux ans latteinte de tous les objectifs des unités denseignement en études sociales, en science, en éducation artistique, etc. À titre de directeur de lécole pendant quatre ans jusquen 2000-2001, jai été à même de constater que lapproche à années multiples bénéficiait aux élèves et donnait aux enseignantes et enseignants affectés aux mêmes années loccasion de collaborer et de partager ressources et idées. La notion denseigner des curriculums parallèles dans une même salle de classe est ridicule : les attentes sont beaucoup trop grandes. Cependant, il y a dautres approches qui fonctionnent bien et qui, selon certains, sont même meilleures que les classes à une seule année. Reni Barlow |
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