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Juin 1998

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Une première année mémorable

L’Ordre existe depuis un an à peine, mais son parcours est remarquable. Je remercie les centaines d’enseignantes et d’enseignants qui ont consacré bénévolement leur temps et leur expertise pour aider leur ordre professionnel à se surpasser.

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de Donna Marie Kennedy

L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario n’a qu’un an, mais déjà beaucoup a été fait. Et beaucoup reste à faire au cours des prochains mois. Le sommaire du rapport annuel contenu dans le présent numéro décrit le travail accompli par chacun des comités du conseil où une somme colossale de travail a été abattue.

Il faut reconnaître le travail accompli par les membres du conseil, d’autant plus que ce travail se fait bénévolement et que chaque membre a des responsabilités personnelles et professionnelles à l’extérieur de l’Ordre. Je suis persuadée que les membres du conseil n’avaient pas totalement mesuré l’ampleur de l’engagement requis pendant cette première année.

La table du conseil a été le théâtre de nombreux débats. Certaines questions ont mis peu de temps à se régler, d’autres ont nécessité une réflexion plus longue; les échanges furent parfois animés. Ainsi, les décisions prises par le conseil et les directives adoptées par l’Ordre ont reçu des félicitations et fait l’objet de critiques. Néanmoins, les résolutions ont été adoptées dans le meilleur intérêt du public et de la profession.

Les membres de l’Ordre peuvent être fiers du travail accompli par le conseil qui a entraîné l’élimination de quatre dispositions au projet de loi 160 qui auraient pavé la voie à l’entrée des intervenants non qualifiés dans les classes de l’Ontario. L’Ordre peut se féliciter, en cette première année, d’avoir pu convaincre le gouvernement de l’importance d’avoir des professionnels qualifiés pour enseigner à nos enfants.

DIVERS POINTS DE VUE

Naturellement, certaines personnes croient que l’Ordre ne travaille pas assez vite, et d’autres, qu’un ralentissement s’impose. C’est là une réalité à laquelle il faut s’attendre au sein d’un ordre professionnel qui compte 165 000 membres. Certaines critiques étaient méritées et le personnel a réagi promptement pour corriger ces situations. Dans d’autres cas, les comités ont étudié les questions et formulé des recommandations au conseil. Notre politique continuera d’évoluer au fil des années.

Il importe que les membres de l’Ordre continuent à nous écrire et à nous faire connaître leur point de vue. Il est toujours intéressant et utile de connaître la gamme des points de vue des enseignantes et des enseignants sur tant de questions liées à la profession.

En outre, nous savons que chaque membre de l’Ordre ou que chaque personne faisant une demande d’inscription ne sera pas heureux des règles ou des décisions de l’Ordre.

Telle est la réalité inhérente à l’appartenance à un ordre professionnel dont le mandat est de réglementer la profession enseignante dans l’intérêt du public.

VISER L’EXCELLENCE

L’Ordre et les membres du conseil se dévouent pour la profession enseignante; en ce sens, nous visons tous l’excellence. Nous continuerons à communiquer ouvertement et professionnellement avec les éducatrices et éducateurs, en Ontario et ailleurs.

J’ai de nombreux remerciements à formuler à la fin de cette première année. Bien entendu, il faut souligner le temps et l’énergie consacrés par le conseil. Le personnel de l’Ordre a dû mettre l’Ordre sur pied et relever de manière professionnelle les nouveaux défis qui se sont posé à eux.

Enfin, je remercie les centaines d’enseignantes et d’enseignants qui se sont portés bénévoles pour travailler au sein des comités, pour proposer leur expertise, leur expérience, pour donner de leur temps dans les domaines des normes d’exercice et de l’agrément, ou pour écrire des articles dans Pour parler profession / Professionally Speaking. Vous avez tous contribué à rendre cette première année mémorable. Merci.