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Le comité denquête traite toutes les plaintes Pour parler profession rend compte régulièrement des décisions des panels du comité de discipline lorsque les plaintes font lobjet dune audience publique. Cependant, quatre plaintes sur cinq sont réglées sans jamais se rendre en audience disciplinaire. Le comité denquête est tenu, selon la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, de refuser détudier une plainte ou de faire enquête sur cette plainte sil juge que la plainte ne porte pas sur une faute professionnelle, lincompétence ou lincapacité dun membre, ou encore si la plainte est frivole, vexatoire ou abusive. Le comité denquête est lun des plus occupés de lOrdre. Lan dernier, plus de 190 plaintes ont été déposées auprès du comité; seulement 41 dentre elles ont fait lobjet dune audience. Dans le présent numéro, nous rendons compte de trois cas que le comité denquête a rejetés. Conformément à la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, nous ne pouvons dévoiler le nom des personnes concernées. Premier cas : En vertu de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, un conseil scolaire doit informer lOrdre si le comportement dun membre, de lavis du conseil, devrait être examiné par un comité de lOrdre. Ici, le conseil scolaire a fait savoir à lOrdre quun membre de son personnel de suppléance à long terme était accusé davoir envoyé trois élèves du jardin denfants dehors dans la neige sans chaussures ni manteau et de les avoir obligés à marcher jusquà la clôture de lécole. Le but aurait été denseigner aux enfants limportance de bien se chausser pour aller à lécole. Le membre aurait tenté de réduire limpact de lincident en téléphonant aux parents des élèves pour leur dire, tout en admettant que son geste était inapproprié, quil avait demandé aux enfants de passer seulement dix secondes sur du ciment sec. Un panel du comité denquête, tout en déplorant les méthodes disciplinaires du membre, a décidé que le cas ne nécessitait pas lattention du comité disciplinaire. Le panel a demandé quon réprimande le membre pour avoir agi de la sorte et mis la santé des enfants en péril. Deuxième cas : La mère dun élève du jardin denfants dune école publique sest plainte que la directrice de lécole de son enfant avait été brusque envers sa fille et refusé de faire quelque chose lorsquelle sest plainte que sa fille avait fait lobjet dabus sexuels de la part dautres élèves. Selon les allégations de la mère, lécole lui aurait dit de retirer sa plainte sur lagression sexuelle et que sa fille navait plus le droit de fréquenter lécole. La mère prétend que sa fille, à son retour à lécole, a été mise dans une autre classe avec des enfants plus jeunes, ce qui risquait dentraver son éducation. Une enquête de la Société daide à lenfance au sujet de lagression sexuelle a conclu quil sagissait de jeu rude et non pas dagression sexuelle. La directrice de lécole a démenti les allégations en invoquant la conclusion de la Société daide à lenfance. La directrice a toutefois confirmé que lenfant avait été mise dans une autre classe à son retour à lécole afin déviter les contacts avec les élèves accusés dagression à son endroit. Un panel du comité denquête a étudié la plainte et ordonné quelle ne soit pas renvoyée au comité disciplinaire ni au comité daptitude professionnelle. Le panel a conclu que linformation dont il disposait ne corroborait pas les allégations et que la directrice de lécole avait bien fait en faisant appel à la Société daide à lenfance. Le panel a également décrété que la nouvelle classe de lenfant avait un programme semblable à celui de son ancienne classe. Troisième cas : La mère délèves doués sest plainte que le surintendant navait pas veillé à ce que le directeur de lécole ainsi que lenseignant en enfance en difficulté de lenfant préparent, tel que requis, le procès-verbal de la réunion du Comité didentification, de placement et de révision (CIPR). En outre, la mère alléguait que le surintendant navait pas suffisamment supervisé le directeur et lenseignant qui ont permis aux élèves de remplir eux-mêmes une partie des formulaires du CIPR à leur sujet et ont autorisé lannulation dune réunion du CIPR sans permission parentale. La mère sest également plainte que le surintendant navait pas supervisé la présidente dun comité sur les besoins spéciaux, quil avait permis la clôture dune réunion du CIPR sans consentement parental, quil navait pas utilisé un programme du CIPR ni vu à ce que la plaignante soit avisée dix jours avant la réunion du CIPR ou quon lui fournisse un exemplaire de toute la documentation. Daprès la plainte, le surintendant aurait aussi négligé de voir à ce que le comité rende sa décision dans les délais prévus et consente une prolongation du placement, et quil aurait tenté dintimider et de harceler la plaignante et sa famille. Le surintendant a également été accusé de ne pas sêtre familiarisé avec les options de placement. Un panel du comité denquête a dabord cherché à voir si les allégations représentaient une faute professionnelle, de lincompétence ou une incapacité de la part dun membre pour conclure que ce nétait pas le cas. Le panel a donc refusé denquêter sur la plainte, en précisant quil valait mieux que lécole et le conseil scolaire se penchent sur les allégations du parent. |
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