Cette section présente les nouveautés à l'Ordre ainsi qu'une variété d'annonces, d'activités et de projets d'intérêt pour les membres de la profession.


Un nouveau visage pour les éducateurs de l’Ontario

La revue Pour parler profession, dont le tirage la place parmi les 50 premières du Canada et la seule distribuée à tous les enseignants de l’Ontario, vient de dévoiler son nouveau visage. Pour en savoir plus, cliquez ici.


Deuxième Sommet sur la gouvernance

«Nous ne réglerons pas les problèmes de gouvernance», a affirmé Ben Levin, ancien sous-ministre de l'Éducation du Manitoba, lors d'un colloque sur la gouvernance en éducation qui a soulevé autant de questions qu'il a fourni de réponses.

Le Deuxième Sommet sur la gouvernance en éducation avait lieu à l'hôtel King Edward de Toronto à la fin de mars. Éducateurs chevronnés, parents, élèves et enseignants s'y sont rencontrés pour discuter des recommandations que comptait présenter l'Alliance-Éducation en mai au ministre de l'Éducation de l'Ontario, Gerard Kennedy.

Les principaux sujets abordés comprenaient :

  • la redéfinition des responsabilités des directeurs et des écoles
  • l'équilibre des rôles et la responsabilité des ressources
  • l'incitation à l'innovation dans les écoles et la reddition de comptes.

Des conférenciers tels que Ben Levin, professeur à la Faculté d'éducation de l'Université du Manitoba, Dave Cooke, ancien ministre de l'Éducation de l'Ontario, et Margaret Wilson, première registrateure de l'Ordre, ont animé les débats.

Nancy Watson de l'IEPO, Dave Cooke, ancien ministre de l'Éducation de l'Ontario, et Margaret Wilson, première registrateure de l'Ordre, discutent des orientations futures de l'éducation dans le cadre d'un panel présidé par Paul Cappon (à droite), directeur général du Conseil des ministres de l'Éducation (Canada).

«Il n'y a pas de gouvernance sans politique, a déclaré M. Levin. Il faut établir différents niveaux de contrôle, mais l'équilibre doit être juste.

«Les écoles n'ont pas assez d'autonomie. Le gouvernement doit consulter ceux et celles qui se sentent exclus ou risquer une action politique directe. Les élèves, par exemple, ne sont pas de simples éléments du système, mais des participants actifs», a-t-il affirmé.

«Les lois offrent un cadre et non une solution, a souligné M. Levin. L'éducation concerne tout le monde et requiert la participation de chacun - professionnels, parents et public.

«Il est impératif de trouver de nouveaux moyens de communication et d'établir une plus grande confiance. C'est une erreur de penser que nous ne pouvons pas transmettre de l'information parce qu'elle risque de ne pas être comprise.»

«Nous devons apprendre à donner plus d'importance à la connaissance qu'aux rôles, à prendre des décisions fondées sur des preuves et à en évaluer les répercussions. Nous devons exploiter le potentiel et aider les gens à apprendre de nouveaux rôles», a-t-il conclu.

«Le présent modèle repose sur des champions. Quand un champion quitte, le projet meurt.»

Penny Milton, chef de la direction de l'Association canadienne d'éducation

Margaret Wilson, ancienne négociatrice et présidente de la Fédération des enseignantes et enseignants des écoles secondaires de l'Ontario, confiait qu'il n'est pas facile de transférer des pouvoirs. Les conflits sont inévitables, mais néanmoins nécessaires.

Sa suggestion la plus controversée? Que les négociations collectives portant sur les questions monétaires, comme les salaires, devraient être débattues de façon centralisée entre la province et les fédérations d'enseignants.

«Les conseillers scolaires n'ont aucune marge de manouvre pour l'instant; c'est pourquoi les négociations collectives n'avancent pas, a déclaré Mme Wilson. Les enseignants doivent négocier avec le gouvernement provincial puisque c'est lui qui contrôle les finances.

«Négocier a pour but de provoquer le changement; non pas de garder le statu quo, ni de frustrer tout un chacun, ni d'engendrer deux ans de négociations débouchant sur une grève du zèle qui exaspère le public.»

Voici quelques-unes des recommandations présentées par l'Alliance-Éducation :

  • consulter les conseils d'élèves au sujet des plans d'amélioration des écoles
  • s'assurer que les agents de supervision possèdent les aptitudes requises pour diriger la planification des améliorations
  • conférer aux conseils scolaires le pouvoir d'approuver les plans d'amélioration
  • adapter les services et ressources scolaires aux besoins locaux
  • accorder aux professionnels le droit à l'erreur, en autant que les élèves n'en souffrent pas
  • permettre à ceux et celles qui définissent les attentes de les financer
  • fusionner l'Office de la qualité et de la responsabilité en éducation au bureau provincial de vérification ou à un organisme provincial indépendant du ministère de l'Éducation
  • soumettre le Ministère et le gouvernement à une vérification indépendante du rendement par rapport aux objectifs.

Les participants se sont également interrogés sur l'utilité d'un bulletin scolaire pour chaque école. «Est-ce pour obtenir du financement, apaiser les conseils scolaires, se tourner vers la communauté? Est-ce pour l'évaluation? Qui rédigera le bulletin? a demandé le conseiller scolaire d'Ottawa, David Moen. S'il y a plusieurs objectifs, il faut utiliser plusieurs bulletins.»

«Les écoles n'ont pas assez d'autonomie.»

Ben Levin, ancien sous-ministre de l'Éducation du Manitoba

Les participants ont bien accueilli l'idée de créer et d'entretenir des réseaux d'appui parmi les enseignants, les directeurs et les écoles pour faciliter le «transfert latéral des innovations».

«Le présent modèle repose sur des champions. Quand un champion quitte, le projet meurt, déplorait Penny Milton, chef de la direction de l'Association canadienne d'éducation. On a besoin d'innovation au sein de l'administration, de la direction et des structures en éducation.»

Visiteurs de l'Étranger

À GAUCHE : Kathy Anstett, agente de relations extérieures à l'Ordre, montre à une délégation de la Namibie les services offerts à la bibliothèque. À DROITE : Le coordonnateur général, Richard Lewko, accueille à l'Ordre Yan Wenqing et 16 universitaires offrant de la formation à l'enseignement en Chine.

Les deux délégations ont rencontré le personnel de l'Ordre pour discuter de différentes questions, dont l'agrément, la formation, la certification et les normes professionnelles.


Commentaires récompensés

Le magazine Teach fait partie d'un projet pilote s'adressant aux élèves de la 7e à la 12e année sur le thème «citoyen du monde». Le projet comprend une série télévisée, Get Outta Town.

Les enseignants sont invités à exprimer leurs commentaires sur le projet pilote. En guise de remerciement, ils recevront :

  • un abonnement au magazine Teach
  • une chance de gagner la collection des 13 épisodes de la série Get Outta Town
  • une chance de gagner un billet aller-retour vers l'une des 30 destinations en Amérique du Nord, gracieuseté d'EF Education.

Pour participer, visitez www.revista.ca. Ouvrez une session en vous identifiant comme «teacher» et en donnant le mot de passe «guest». Vous verrez un extrait du vidéoclip. Parcourez rapidement l'exemple de plan de leçon, puis répondez au questionnaire.

Vos commentaires

Le ministre appelle les commentaires des enseignants

Le ministre de l'Éducation Gerard Kennedy vous encourage à lui faire part de vos commentaires sur le rendement des élèves.

En effet, le ministre a invité le public à exprimer son opinion au sujet des trois documents découlant de sa première Table ronde de partenariat en éducation tenue en mars avec plusieurs intervenants du domaine.

Les mini-documents Création d'une table ronde de partenariat en éducation, Établir l'avantage éducatif de l'Ontario : le rendement des élèves et Revitalisation de l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario sont disponibles en ligne à www.edu.gov.on.ca/fre/general/elemsec/partnership.

On a demandé à l'Ordre et à d'autres partenaires ayant assisté à la première table ronde d'encourager leurs membres à lire les documents et à les commenter.

«Un dialogue ouvert et honnête auquel participent élèves, parents et travailleurs en éducation, ne peut qu'améliorer le système et entraîner des changements qui profiteront aux élèves de l'Ontario, déclarait Marilyn Laframboise, présidente du conseil de l'Ordre.

«Dans cet esprit de transparence, je conseille vivement à nos membres de répondre à l'invitation du ministre en participant aux discussions politiques et au processus de prise de décisions pour améliorer l'éducation publique.»


Consultations auprès de la communauté francophone

Le personnel de l'Ordre consulte les intervenants du secteur de l'éducation de langue française au sujet des défis qu'ils doivent relever.

À GAUCHE : Doug Wilson, registrateur de l'Ordre, et Gabrielle Barkany, agente des communications bilingue, en compagnie de Serge Plouffe de l'Association des directions et des directions adjointes franco-ontariennes. À DROITE : Des représentants de l'Association des enseignantes et des enseignants franco-ontariens, Laurent Joncas (assis) et Lise Routhier Boudreau (à droite), ont rencontré le registrateur, Doug Wilson, Gabrielle Barkany, agente des communications bilingue, et d'autres membres du personnel de l'Ordre.

Votre avis

Mécanismes de soutien pour les jeunes autistes

Le ministre Gerard Kennedy a demandé l'avis de l'Ordre au sujet d'un plan annoncé en mars par la ministre des Services à l'enfance et à la jeunesse qui aura une incidence sur l'éducation.

Les nouveaux mécanismes de soutien proposés visent à :

  • augmenter le nombre d'enfants d'âge préscolaire qui bénéficient d'évaluations et de services
  • accroître les connaissances et les compétences des éducateurs qui offrent un soutien aux élèves autistes
  • renforcer le soutien offert aux parents
  • investir dans la recherche et l'infrastructure.

Selon Kennedy, ces mécanismes ne transformeront pas les enseignants en thérapeutes.

La ministre des Services à l'enfance et à la jeunesse, Marie Bountrogianni, a entrepris de créer un groupe de travail qui sera chargé de mettre en oeuvre des mécanismes de soutien destinés au personnel enseignant, aux aides-enseignants, aux parents et aux enfants autistes.

Ces mécanismes, de dire Kennedy, aideront le milieu de l'éducation à mieux servir les élèves atteints d'autisme ou d'autres troubles d'apprentissage.

www.children.gov.on.ca/cs/fr/default.htm


Festival international de films d'étudiants

L'Angelus Awards Student Film Festival 2004 offre aux finalistes divers prix, dont plus de 23 000 $ en argent comptant. Tous les genres de films sont admissibles, à la condition d'avoir été réalisés entre juin 2002 et juillet 2004. Droits d'inscription : 25 $. Date limite : 1er juillet 2004.

Pour en savoir plus, rendez-vous à www.angelus.org/entry-form.php.

Roger Claux animant en avril dernier la séance de formation à l'intention du sous-comité chargé de l'agrément de programmes de langue française à l'Ordre.

Les hommes dans l'enseignement

Comment intéresser les hommes à la profession?

La pénurie de jeunes hommes qui choisissent de devenir enseignants a déclenché un projet de recherche visant à trouver des moyens de renverser la tendance.

Est-il important d'avoir un certain nombre d'enseignants de sexe masculin dans les écoles élémentaires et secondaires? Pourquoi les hommes ne s'intéressent pas à la profession ou n'y restent pas? Que pourrait-on faire pour les y attirer? Voilà quelques-unes des questions auxquelles on tentera de répondre.

Outre les consultations menées auprès d'enseignants, de directeurs d'école, d'agents de supervision, de conseillers en orientation, de représentants de facultés d'éducation et de la communauté, les chercheurs ont sondé l'opinion d'élèves du secondaire et d'étudiants universitaires concernant leurs attitudes, leurs valeurs et leurs choix de carrière.

Youssouph Sané et Stanislas Kadima-Kabeya se sont joints à d'autres nouveaux enseignants du Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest pour participer à l'un des groupes de consultation tenus à l'Ordre en avril dernier en vue de trouver des moyens d'éveiller l'intérêt des hommes pour la profession.

À l'heure actuelle, les hommes de moins de 30 ans ne représentent qu'un enseignant sur cinq en Ontario. Ils ne sont qu'un sur trois au secondaire et un sur dix à l'élémentaire.

À la demande du directeur du conseil scolaire de Trillium Lakeland, David Hill, des groupes de consultation ont été organisés à Toronto, Ottawa, Windsor, Sudbury et Thunder Bay en avril et mai.

Des tables rondes réunissant les directeurs de l'éducation, les doyens des facultés d'éducation et des représentants d'organismes provinciaux seront tenues à l'automne pour examiner les résultats, trouver des modèles de recrutement et de conservation des effectifs masculins, et formuler des recommandations.

Le projet bénéficie de l'appui de Doug Wilson, registrateur de l'Ordre, de Jean-Luc Bernard, directeur du Conseil scolaire de district du Centre-Sud-Ouest, et de Pat Falter, directrice consultative de l'École des sciences de l'éducation de langue anglaise de l'Université Laurentienne.

Les recherches menées s'ajoutent aux travaux de l'Ordre dans le domaine de l'offre et de la demande en matière d'enseignants.


Gagnants du concours «Biography of the Year»

Les élèves ontariens sont les grands gagnants du quatrième concours annuel de la chaîne A&E «Canadian Biography of the Year».

Les champions sont Alex Lanoszka, élève de 12e année à l'école secondaire Vincent Massey de Windsor, dans la catégorie 9e à 12e année, et Brian William Schooley, élève de 8e année au Niagara Christian Collegiate de Fort Erie, dans la catégorie 5e à 8e année. Le texte d'Alex portait sur Nelia Larosa, première travailleuse de la santé canadienne victime du SRAS. Pour sa part, Brian a écrit sur la militante contre le tabagisme Barb Tarbox. Ils ont reçu 5 000 $ chacun.

Les gagnants suivants se sont mérité 2 500 $ chacun. Emily Raynard, élève de 12e année à l'école secondaire West Hill d'Owen Sound, a relaté l'histoire de Ryan Hreljac, un garçon de 12 ans qui a aidé des milliers d'Africains à obtenir de l'eau potable. Quant au texte d'Erin Ostler, élève de 8e année à l'école Westminster de Brockville, il portait sur la romancière Carol Shields.

En guise de remerciement pour avoir encouragé la participation de leurs élèves, chaque enseignant d'un vainqueur, soit John Benton de West Hill, Dave Saunders de Westminster, Deborah Fabiani du Niagara Christian Collegiate et Elizabeth Dagg de Vincent Massey, ainsi que leurs sections d'anglais, ont reçu 1 000 $ en argent comptant à utiliser dans la classe, et d'autres prix comprenant un téléviseur, un magnétoscope et un ensemble de vidéos éducationnelles.

Le prochain concours se déroulera du 1er septembre au 1er novembre 2004. Pour consulter les règlements, visitez www.aetv.com/class/canadianclassroom/index.html.


Nouvelle revue des enseignants de la C.-B.

En avril dernier, l'ordre des enseignants de la Colombie-Britannique a lancé sa propre revue, Connected, qui remplace son bulletin. L'ordre espère ainsi fournir à ses membres des renseignements utiles à un coût moindre. La publication comprendra des profils et des articles sur une variété de sujets relevant du domaine de l'éducation ainsi que des nouvelles, des rapports et de la publicité.

Pour en savoir plus : www.bcct.ca ou communication@bcct.ca.

Cathy Lofgreen et Stephen Massiah donnent de l'information au salon de l'emploi et des carrières de la région de York à Newmarket.

Étudier et travailler à l'étranger

Le ministère des Affaires étrangères du Canada est l'hôte d'un site d'information sur les possibilités qui s'offrent aux élèves à l'étranger. Vous y trouverez une liste de programmes susceptibles d'intéresser les jeunes de 18 ans à 30 ans : programmes académiques internationaux, programmes d'échange de jeunes travailleurs et programmes vacances-travail.

www.canada123go.ca

AFS Interculture Canada est l'un des plus grands organismes de charité dirigés par des bénévoles. Il vise à promouvoir le rapprochement entre les peuples et à faire connaître d'autres cultures grâce à des programmes d'échanges internationaux destinés aux curieux de tout âge. AFS offre des programmes pour les adolescents de 15 à 18 ans, les jeunes adultes (18 ans et plus) et les enseignants.

www.afscanada.org

Le prochain salon Go Abroad, qui s'adresse aux jeunes désirant travailler ou étudier à l'étranger, aura lieu au Palais des congrès de Toronto, les 1er et 2 octobre 2004. Un guide sera distribué à tous les visiteurs.

www.GoAbroadFair.ca


Bourse d'excellence en formation à l'enseignement Joseph W. Atkinson

Échéance : le 16 juillet 2004 

Nommée en l'honneur du deuxième registrateur de l'Ordre, la Bourse Joseph W. Atkinson, d'un montant de 2 000 $, est décernée tous les ans à un étudiant qui se destine à l'enseignement.

Critères d'admission

Les candidats doivent être inscrits à un programme consécutif ou à la dernière année d'un programme concomitant en 2004-2005.

Critères de sélection

L'étudiant doit montrer, par le biais de ses réalisations et expériences, qu'il est particulièrement prêt à entreprendre une formation en enseignement.

Pour en savoir plus

Rendez-vous à www.oct.ca.

Annonce du boursier

L'Ordre accordera la bourse de 2004 à un étudiant de la promotion 2004-2005. Son nom paraîtra à l'automne dans le site web de l'Ordre ainsi que dans le numéro de décembre de Pour parler profession.

La Bourse Joseph W. Atkinson est décernée par la Fondation de l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario.