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Lorsque j’étais jeune enseignant, je me rappelle avoir été à la fois épuisé et enthousiaste à la fin d’une année scolaire. C'était le temps de célébrer la joie du travail acharné en pensant aux élèves qui avaient réussi grâce à leur labeur. C'était aussi le moment de songer à ce que j’avais appris, à la façon dont j’avais évolué en tant qu’enseignant et aux prochaines étapes. Quand vous faites une rétrospective, soyez fiers de ce que vous avez réalisé. Quand vous pensez à l’avenir, réfléchissez à la façon dont vous pouvez aider encore plus les élèves de l’Ontario. Cet automne, les enseignantes et enseignants ainsi que d’autres éducateurs auront une chance unique : poser leur candidature au conseil de l’Ordre afin de découvrir un point de vue d’envergure provinciale sur l’éducation financée par l’Ontario et influencer les décisions relatives à la profession enseignante.
Pensez-y : qui détermine le mieux l’avenir de l’enseignement que ceux et celles qui travaillent dans les écoles? Les enseignants savent ce dont ils ont besoin et de quoi sont constitués les meilleurs programmes de formation à l’enseignement et de perfectionnement professionnel afin de répondre aux besoins et aux exigences dans les classes à l’heure actuelle. Ils connaissent l’importance de suivre des normes d’exercice et de déontologie pour guider leur travail et favoriser la communication avec les parents et d’autres personnes à l’extérieur de la classe. Ils savent à quel point il est rare d’avoir la chance d’influencer les prises de décision qui apporteront des changements à grande échelle. Si la nouvelle législation est adoptée tel que prévu, il y aura 23 postes élus pour les enseignants et autres éducateurs au conseil de l’Ordre, qui en compte 17 à l’heure actuelle. En ajoutant les 14 postes nommés, il y aura en tout 37 personnes qui influenceront l’éducation et dont les vastes connaissances détermineront la voie qu’empruntera l’Ordre pour les années à venir. Siéger au conseil signifie représenter la profession enseignante tout en protégeant l’intérêt du public. C'est la chance de participer à un débat de haut calibre sur des questions qui touchent les Ontariennes et Ontariens. C'est défendre les intérêts des gens qui profitent de l’éducation financée par la province. En tant qu’organisme d’autoréglementation, l’Ordre est responsable d’émettre des recommandations au gouvernement sur la certification des enseignants, la discipline et l’éducation, et ce, au nom de l’intérêt des élèves et du public. «L’autoréglementation nécessite la délégation de fonctions législatives et juridiques que seule la préservation de l’intérêt du public justifie, affirmait, en 1968, le juge en chef James C. McRuer dans son analyse historique des procédures et du pouvoir administratifs en Ontario. Le pouvoir n’est pas confié dans le but de donner ou de souligner un statut professionnel.» Ceci étant dit, tous ceux que je connais qui ont siégé au conseil ont perçu ce privilège comme une merveilleuse activité de perfectionnement professionnel. Puisque la grande partie de leur travail se passe au sein des comités (le conseil lui-même se réunit quatre fois par année), les membres bénéficient d’une exposition accrue aux questions touchant à l’éducation et ils peuvent y réfléchir dans une optique provinciale. Les membres qui siègent à des sous-comités d’agrément, par exemple, amorcent des discussions intenses et sensées avec les facultés d’éducation pour veiller à ce qu’elles répondent aux exigences ontariennes de formation à l’enseignement. Il s’agit de l’amalgame du contrôle de la qualité et de la responsabilité à l’égard du public. Les membres des sous-comités d’agrément ouvrent pour que les étudiants en enseignement soient prêts à exercer la profession dans les classes de la province et aient acquis les connaissances et les compétences pour devenir des professionnels exemplaires. Peu d’activités sont aussi gratifiantes que de participer au façonnage des jeunes esprits dans une classe. Néanmoins, travailler avec des éducateurs et des membres du public pour orienter la profession procure aussi ses propres petits bonheurs. Répondez à l’appel et présentez-vous. Votre avenir professionnel et celui de l’enseignement sont entre vos mains. |