Cette section présente les nouveautés à l’Ordre ainsi qu’une variété d’annonces, d’activités et de projets d’intérêt pour les membres de la profession.

Action communautaire

Éveiller le désir de s’investir

Une centaine d’élèves francophones provenant d’une dizaine d’écoles secondaires ont participé à un nouvel atelier sur l’action communautaire dans le cadre du projet Ma communauté grandissante. Cet atelier, offert par la Fédération de la jeunesse franco-ontarienne (FESFO) en février et en mars dans huit villes, dont Casselman, Timmins et Penetanguishene, avait pour but d’encourager les élèves à s’investir directement dans leur communauté.

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Les jeunes ont tissé des liens d’amitié durant un atelier sur l’action communautaire.

«Cet atelier est novateur, car le contenu est adapté à chacune des communautés visitées. Par exemple, on donne aux participants une liste d’endroits où ils peuvent s’impliquer en fonction de leurs intérêts et de leurs besoins», explique Andrée Newell, agente de projet et respon­sable de cet atelier à la FESFO.

Ma communauté grandissante comprend un volet au cours duquel on jumelle un jeune au conseil d’administration d’un organisme local. C’est un projet sur lequel travaille la FESFO afin d’éveiller chez les jeunes la volonté et l’habitude de prendre part à la vie communautaire pour qu’ils deviennent des acteurs importants de la communauté francophone.

«Quand ils quittent l’école secondaire, plusieurs jeunes perdent ce qui était leur lien direct avec la communauté francophone. C’est pourquoi l’engagement auprès de la communauté francophone à l’extérieur de l’école a une grande importance. Ce sont ces liens que Ma communauté grandissante se propose de tisser», ajoute Mme Newell.

Promouvoir l’enseignement de la musique

Nouvelle bourse

MusiCompte, organisme caritatif national de promotion de l’enseignement de la musique, ajoute une nouvelle bourse à son programme à l’intention des écoles. Dès maintenant, l’organisme accepte les demandes pour recevoir la nouvelle bourse de 5 000 $ et celle de 10 000 $ destinées aux programmes de musique dans les écoles.

Depuis 1997, MusiCompte a distribué plus de trois millions de dollars à quelque 270 écoles, couvrant tous les niveaux d’enseignement. L’an passé, 60 demandeurs ont reçu une bourse, dont 21 écoles de l’Ontario. En général, l’argent sert à acheter de nouveaux instruments de musique.

MusiCompte, de concert avec l’Académie canadienne des arts et des sciences de l’enregistrement, s’engage à promouvoir l’enseignement de la musique et son pouvoir de transformer les jeunes.

«Nos bourses permettent d’offrir un programme de musique plus riche, et d’influencer le développement cognitif et social des jeunes», déclare Srinka Wallia, directrice générale de MusiCompte.

Pour soumettre une demande de bourse, veuillez consulter le site www.musicompte.ca.

Campagne promotionnelle

Plein feu sur l’éducation en langue française

Au nom du système d’éducation en langue française de l’Ontario, le Centre franco-ontarien de ressources pédagogiques (CFORP) a dévoilé sa campagne pour promouvoir l’éducation en langue française dans les écoles, les collèges et les universités le 30 avril dernier à Ottawa, Toronto, Timmins et Sudbury. Cette initiative bénéficie de l’appui financier de Patrimoine canadien.

Plus de 600 000 francophones résident en Ontario. Il s’agit de la plus grande population francophone au Canada à l’extérieur du Québec. Pourtant, les francophones de l’Ontario ignorent souvent que leurs enfants ont le droit constitutionnel de fréquenter l’une des 400 écoles publiques de langue française de la province.

La préservation et la croissance de la culture francophone en Ontario dépendent beaucoup du recrutement et de la fidélisation d’élèves dans les programmes d’éducation en langue française. C’est dans ce contexte que le CFORP a décidé de lancer une campagne promotionnelle visant à faire connaître les nombreux programmes et services offerts en français à tous les paliers scolaires.

L’éducation en langue française (ÉLF) est un système qui s’étend de la petite enfance au secondaire et qui comprend aussi 12 établissements postsecondaires d’un bout à l’autre de l’Ontario.

La campagne souligne que les élèves inscrits dans une école de langue française ont l’occasion de devenir parfaitement bilingues. Tout en étudiant dans un environnement culturel propre aux écoles de langue française, les élèves suivent également le programme d’études des écoles anglaises de l’Ontario.

Le partenariat entre l’ÉLF et les services de langue française dans la communauté permet aussi de mettre en valeur l’apprentissage des élèves tout en contribuant au caractère culturel dynamique de l’Ontario et du Canada.

Des messages ont été diffusés du 4 au 24 mai sur les ondes de stations de radio francophones et anglophones de Toronto, Ottawa, Timmins et Sudbury, et des annonces ont aussi été publiées dans des journaux, dont The Globe and Mail, Metro (Toronto et Ottawa), The Ottawa Citizen, Le Droit, The Sudbury Star et The Timmins Daily Press.

Génies en herbe

Des élèves d’Oakville remportent la palme

Lorsqu’elle a parlé à sa mère du projet de médecine qu’elle voulait soumettre au concours ExploraVision, l’un des plus grands concours de sciences au monde, sa mère, qui est médecin, lui a dit : «Quelle idée farfelue!» Heureusement, la jeune fille de 8e année et ses trois camarades se sont quand même inscrits.

Les élèves de l’école publique W.H. Morden ont remporté le prix de la catégorie 7e à 9e année pour le Canada et neuf États américains, dont le Michigan, l’Illinois et l’Ohio. W.H. Morden est la seule école canadienne à avoir été primée dans les quatre catégories (jardin d’enfants à 3e année, 4e à 6e année, 7e à 9e année et 10e à 12e année).

«C’est leur idée; ils ont fait la recherche et ont travaillé pendant six semaines, trois jours par semaine, affirme Ingrid Munson, l’enseignante de 8e année pour élèves doués qui les a accompagnés. Ils sont très indépendants.»

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Gagnants du prix régional ExploraVision 2009, de l’école publique W.H. Morden d’Oakville avec l'enseignante Ingrid Munson (en rouge).

Le concours annuel ExploraVision, commandité par la US National Science Teachers Association et Toshiba, demande aux élèves d’imaginer des technologies qui pourraient exister dans 20 ans. Les deux garçons et les deux filles de W.H. Morden ont élaboré un concept visant à prévenir les hémorragies internes en injectant un organe à auto-implantation qui produit des plaquettes, qu’ils ont baptisé «nano-système inducteur d’hémostase à auto-implantation». Ce système vise à aider les accidentés, mais aussi les personnes atteintes d’une maladie préexistante. Ils ont présenté un résumé écrit et une simulation graphique.

«Ce concours fait appel à l’imagination et à tous les concepts que nous enseignons en sciences et technologies, soit la résolution de problèmes, la recherche et la technologie, explique Mme Munson. Et ça les incite à sortir des sentiers battus.»

Pour savoir comment participer, visitez le www.exploravision.org.

Pédagogues d’influence

Comment former un lauréat de prix Nobel?

Qui dit que les parents exercent la plus grande influence sur le rendement scolaire d’un enfant? En tous cas, pas Larisa Shavinina. Cette experte de l’éducation des élèves doués, de l’Université du Québec en Outaouais, affirme que ce sont les pédagogues qui ont le plus d’influence quand vient le temps de former de futurs lauréats de prix Nobel.

Mme Shavinina a passé deux décennies à analyser ce qu’il fallait pour produire un lauréat d’un prix Nobel en sciences. «Pendant ma recherche sur la petite enfance, j’ai constaté que ces lauréats ont tous eu un enseignant qui a fait quelque chose d’extraordinaire ou qui les a inspirés.»

Notons que dix de ses travaux précédents, dont Understanding Scientific Innovation: The Case of Nobel Laureates, figurent dans International Handbook on Giftedness, ouvrage de 1 200 pages qui vient de paraître et dont Mme Shavinina a assumé la direction.

Elle se consacre actuellement à un projet de recherche qui se penche sur la petite enfance et l’adolescence de 600 lauréats de prix Nobel depuis 1901, année où le premier prix fut décerné. Sa méthode de travail comprend des entrevues, et l’étude d’autobiographies et autres documents publics.

Une autre de ses constatations est que nombre des lauréats n’étaient pas considérés comme étant doués quand ils étaient enfants. «On les percevait comme des élèves normaux ou sous-performants», confie Mme Shavinina, qui est aussi psychologue de formation. Elle les appelle des «élèves doués ayant des troubles d’apprentissage».

Cela veut-il dire que les parents ne jouent pas de rôle critique dans la formation de ces futurs lauréats de prix Nobel? «Pas du tout, affirme Mme Shavinina. Les parents font ce qu’ils sont censés faire, soit créer un milieu d’apprentissage. Mais cela ne suffit pas. Les lauréats de prix Nobel ont tous eu au moins un pédagogue exceptionnel qui leur a servi de modèle et les a poussés à entreprendre une carrière en sciences.»

Mme Shavinina espère que ses conclusions serviront aux pédagogues d’aujourd’hui et à ceux qui élaboreront les programmes de sciences de demain.

Prix en technologie

Utiliser la technologie en classe

Un enseignant de 5e année d’Aurora a remporté du matériel informatique d’une valeur de 3 000 $ pour son école, la Northern Lights Primary School, lors du premier concours annuel Teaching with Technology.

Jay Major a remporté le deuxième prix au concours national K-12 commandité par CDW Canada. Le premier prix a été attribué à Carolyn Logan-Estey de Surrey (Colombie-Britannique), qui a expliqué comment la technologie aide les élèves de l’élémentaire ayant des difficultés d’apprentissage.

Les participantes et participants devaient décrire un moyen novateur d’utiliser la technologie en classe.

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J.D. Hupp (au fond, en jaune) de CDW Canada, félicite Jay Major (à côté de lui), et sa classe de 5e année. Ici avec Rick Rosemin (à l’extrême gauche), directeur de l’école élémentaire Northern Lights, et Bernadette Smith (à ses côtés), directrice adjointe.

Dans son texte, M. Major a expliqué comment ses élèves ont intégré poésie, musique, messages personnels et photos dans la création de films pour la fête des Mères et la fête des Pères. Il a su que le projet avait été un succès quand il a reçu des messages de remerciement de dix mères sur sa boîte vocale le lundi suivant la fête des Mères.   

Trois des huit mentions d’honneur ont été attribuées à des pédagogues de l’Ontario : Erin Carey du Don Mills Collegiate Institute à Toronto, Joanna Principle de la St. Mark Catholic Elementary School à Stouffville et Stephen Wilson de la Geraldton Composite High School à Geraldton.

Parallèlement à son concours de récits, CDW a effectué un tirage au sort. Les cinq gagnants, dont deux de l’Ontario, ont reçu du matériel informatique pour leur école.

Pour obtenir la liste complète des textes gagnants et des mentions d’honneur, rendez-vous à www.teachingwithtechnology.ca. Les renseignements sur le concours de 2010 devraient être disponibles en septembre.

Visiteurs

Des délégations venues du monde entier visitent l’Ordre régulièrement pour en apprendre davantage sur des sujets liés à l’éducation. Les délégations suivantes sont venues nous voir en février, mars et avril derniers.

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BANGADLESH : Une délégation de formateurs d’enseignants nous a rendu visite le 30 mars.


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CHINE : Le 5 février, le personnel de l’Ordre a accueilli des directions d’école chinoises.

CHINE : Le13 février, le personnel de l’Ordre a accueilli des directions d’école chinoises.


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CHINE : Don Cattani, président du conseil, Michael Saver, administrateur à l’Agrément, se sont entretenus, le 9 février, avec des registraires de programmes de formation à l’enseignement venus de Chine.


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CHINE : Michelle Longlade, directrice des Normes et de l’Agrément, Don Cattani, président du conseil de l’Ordre et Lise Roy-Kolbusz, registrateure adjointe, ont discuté avec des présidents et vices-présidents de facultés d’éducation en mars.


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KoWeïT : Le 24 mars, le personnel de l’Ordre s’est entretenu avec des directions d’école venues du Koweït.


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PAKISTAN : Don Cattani, président du conseil, et Francine Dutrisac, reistrateure adjointe suppléante, se sont entretenus avec des administrateurs du programme de formation à l’enseignement de l’Université du Lahore, le 7 avril.


RUSSIE : Des représentants du gouvernement de la région de Khanty-Mansiisk posent avec Don Cattani, président du conseil et Francine Dutrisac, reistrateure adjointe suppléante, le 15 avril.


festival ReelWorld

Un film antigang remporte la palme

En avril, Mouse, un film narratif de 23 minutes réalisé par James Flaherty, enseignant de technologie des communications à l’Ascension of Our Lord Secondary School de Malton, a remporté les honneurs de la catégorie Court métrage canadien exceptionnel au 9e festival de film annuel ReelWorld de Toronto.

Mouse figurait parmi les 18 films canadiens choisis pour représenter les courts métrages internationaux. La catégorie comptait 28 films narratifs, documentaires et expérimentaux. Le court métrage, produit pour sensibiliser les jeunes, les parents et la communauté locale aux attraits et aux dangers des gangs de rue, livre un message convaincant.

M. Flaherty s’est lancé dans cette aventure à l’automne 2007.

«Nous avions tourné un film de huit minutes sur l’intimidation, à l’école, plus tôt dans l’année, mais il s’adressait aux élèves du secondaire. Je voulais faire quelque chose pour les élèves plus jeunes, raconte M. Flaherty. Alors que j’étais en visite dans une de nos écoles nourricières, j’ai été choqué d’apprendre qu’on s’y inquiétait du recrutement effectué par ces gangs et de la vulnérabilité des élèves isolés.»

M. Flaherty tenait son histoire. Après avoir écrit un scénario, il a consulté Dirk Niles, alors agent de l’unité antigang de la région de Peel. Les élèves retenus pour jouer des membres de gang ont participé à la rédaction de dialogues réalistes en improvisant. Le tournage a débuté au printemps 2008 et s’est poursuivi au cours de l’été. Les élèves ont participé de façon bénévole, mais ont reçu des crédits scolaires. L’activité a compté comme heures de service communautaire.

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Des élèves ont joué des membres de gang et ont participé à la rédaction de dialogues réalistes.

«Je suis vraiment fier de leur talent et du travail qu’ils ont accompli, soutient M. Flaherty. J’espère que cette expérience les convaincra de pour­suivre une carrière dans le cinéma après leurs études secondaires.»

M. Flaherty a tenu des auditions dans deux écoles nourricières, Holy Cross et St. Raphael. Il y a trouvé les acteurs pour le personnage principal et les «durs». Le projet a entraîné la collaboration de toute la communauté et de la police régionale de Peel, et a mis en valeur le talent des élèves, des pédagogues et des agents de police qui étaient de la distribution.

Le tournage de Mouse s’est déroulé dans la communauté et les écoles du Dufferin-Peel Catholic District School Board. Le film a profité du soutien des parents et des écoles, et a reçu de l’appui financier sous forme d’une bourse anti-intimidation de la Corporation des services en éducation établie par le ministère de l’Éducation de l’Ontario.

«Nous avons de l’équipement vidéo numérique et un studio à l’école, ce qui nous a grandement aidés, souligne M. Flaherty. Presque tout s’est fait de façon bénévole. Ou alors j’ai couvert les frais. Toutefois, la bourse nous a permis d’obtenir certaines pièces musicales originales et les services d’un professionnel du mixage de son, ce qui a fait toute une différence.

«Nous voulions atteindre les élèves de la 7e à la 10e année. Mais, selon les jeunes et leur situation, le film pourrait être visionné par des élèves plus jeunes.»

Le DVD de Mouse, accompagné d’un programme, est disponible pour 21 $, TPS comprise, à www.dpcdsb.org.

ressources

Webémission sur la littératie

Le Secrétariat de la littératie et de la numératie a récemment ajouté dans son site web une série de vidéos portant sur des stratégies d’enseignement de la littératie au cycle primaire. Cette initiative permet aux pédagogues d’explorer des méthodes d’enseignement efficaces de la lecture et de l’écriture aux élèves de ce cycle, pour qu’ils développent leurs compétences en littératie en explorant les sujets en profondeur, en entamant des projets de recherche, en se questionnant et en utilisant leur savoir dans de nouveaux contextes.

Comment se déroule un bloc de littératie en salle de classe? Quoi faire pour développer une gestion de classe permettant aux élèves d’améliorer leurs compétences et de réfléchir à leur apprentissage? Comment intégrer la communication orale, pierre angulaire de la littératie? Voilà autant de sujets traités dans la webémission offrant au personnel enseignant des moyens de diversifier l’apprentissage.

En plus d’y trouver des conseils pour planifier l’horaire de l’école et de la classe, la webémission montre une enseignante de 1re année et ses élèves en action durant un bloc de littératie. On y présente aussi plusieurs activités d’apprentissage, dont la lecture partagée, l’écriture basée sur un modèle et l’écriture autonome.n

Vous pouvez visionner la webémission des blocs de littératie au cycle primaire à
www.curriculum.org.

consultations
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éducation technologique

Deux consultations sur l’éducation technologique en Ontario se sont déroulées en avril, l’une pour réviser et élaborer les lignes directrices concernant les qualifications requises pour enseigner l’éducation technologique (en haut) et l’autre pour passer en revue les recommandations que le conseil avait faites en 2006 (en bas).


Pour en connaître davantage sur les journées internationales et autres événements, visitez www.un.org ou www.unac.org.

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