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CyberclasseTirer le meilleur parti des ressourcesLes parents des élèves de Rachel Kahn, enseignante de 3e année de l’école catholique Santa Maria de Toronto, trouvent le nouveau site web de sa classe bien utile, tout comme leurs enfants. On y trouve un lien vers le dossier de Mme Kahn à l’Ordre, lequel comporte ses diplômes et qualifications. «Les parents peuvent consulter mon dossier et vérifier que je suis qualifiée pour l’enseignement de l’anglais langue seconde. J’espère ainsi les rassurer», affirme-t-elle. Le site, fourni par le Toronto Catholic District School Board, se nomme e-class (cyberclasse). Le personnel enseignant et les élèves peuvent «enrichir leur apprentissage en classe avec tous les avantages de l’école virtuelle». Le site est protégé par un mot de passe. Les élèves ont un nom d’utilisateur et un mot de passe. Ils savent que tout ce qu’ils affichent dans le forum de discussion est contrôlé. «Je leur ai dit dès le début que j’avais accès à tout ce qu’ils écrivaient et qu’ils devaient suivre les politiques de l’école : pas de jurons ni d’intimidation. Ce genre de problème ne s’est jamais présenté», dit-elle. Quand les élèves oublient leurs livres, ils peuvent consulter le site et accéder aux devoirs qui se rapportent aux leçons sur lesquelles ils travaillent grâce au site Nelson Math. Mme Kahn sait que tous les él èves n’ont pas un ordinateur à la maison, alors elle essaie de rendre son site utile, mais non essentiel. «Ce n’est qu’un outil», souligne-t-elle. Elle affiche certains documents qui renforcent ce qu’ils ont appris, tels que l’horaire de la classe. «En 3e année, on enseigne à lire un horaire. Si mes élèves utilisent l’horaire en ligne, c’est formidable. Sinon, ce n’est pas bien grave.» Elle affiche aussi, dans sa classe, les photos des excursions et du travail de ses élèves. «Je peux dire : "Oh, je ne photographie que les élèves disciplinés et travailleurs".» Mme Kahn est heureuse que sa classe ne compte que 20 élèves cette année comparativement à 24 ou 26 les années précédentes. Elle croit avoir une meilleure idée de l’apprentissage de chaque élève. Puis que nombre d’entre eux ont des parents immigrants de pays dont la langue est l’espagnol ou le portugais, cela lui permet de s’assurer que personne ne traîne la patte en sourdine. |