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Mot de la présidente

Courrier des lecteurs

Échos de la profession

 

Un accueil chaleureux

Comme d’autres organismes de réglementation, l’Ordre a modifié son processus de certification pour aider les postulantes et postulants de l’étranger. Ce qui nous distingue, c’est le nombre de demandes que nous traitons. L’an dernier, nous avons évalué près de 4 000 demandes provenant de l’extérieur de la province et du pays.

de Doug Wilson

Sauf dans certaines matières, la pénurie d’enseignantes et d’enseignants s’est atténuée. Heureusement, l’intérêt dont fait l’objet notre profession en Ontario n’a pas suivi cette tendance.

Ainsi, au cours des cinq dernières années, l’intérêt des enseignants formés ailleurs dans le monde n’a cessé de croître. En 2000, nous avons évalué les qualifications de 2 690 postulants d’autres pays. En 2005, ce chiffre s’élevait à 3 984.

On ne s’attend pas à ce que le nombre de personnes souhaitant enseigner en Ontario baisse de sitôt. C’est pourquoi nous avons déployé beaucoup d’efforts pour offrir des renseignements de façon plus rapide et efficace à ceux et celles qui ont été formés à l’extérieur de la province, mais qui souhaitent travailler en Ontario.

«Nous avons déployé beaucoup d’efforts pour offrir des renseignements de façon plus rapide et efficace.»

Je suis fier de rappeler qu’au cours des dernières années, nous avons noué plus de partenariats, modifié nos pratiques, renseigné notre personnel sur les enseignants formés à l’étranger et procédé à une révision considérable de notre site web. Tout cela pour mieux servir les diplômés de la province et d’ailleurs.

Le but est de rendre notre processus moins astreignant, plus accessible et plus simple.

Par exemple, nous tenons chaque mois trois séances d’information afin d’aider les postulants formés à l’étranger à mieux comprendre le processus d’inscription et d’évaluation, et à obtenir les documents requis. Nous menons ces séances depuis plus d’un an et accueillons en moyenne 50 participants. Nous avons même tenu des séances de plus de 100 personnes. Les invitations sont lancées par le biais de notre site web et par la poste.

En partenariat avec Enseigner en Ontario, nous rencontrons des membres potentiels, leur offrons des renseignements, répondons à leurs questions et vérifions l’authenticité de documents originaux dont il est impossible d’obtenir d’autres exemplaires et qu’ils pourraient hésiter à nous envoyer par la poste. Nous leur donnons ainsi l’occasion de parler des particularités de leur pays.

En outre, nous avons substantiellement amélioré notre site web.

Nous mettons constamment à jour des renseignements spécifiques à 81 pays. Cela permet aux postulants de connaître la façon dont certains pays transfèrent des documents, dont les relevés de notes d’études supé-rieures. Cet outil de recherche réduit les risques d’erreur, évite les frustrations et accélère le processus.

Nous avons aussi investi dans notre personnel. Les Services aux membres comptent 60 personnes qui parlent ou comprennent l’anglais, le français, l’espagnol, l’italien, l’allemand, le cantonais, l’hindi, le letton, le roumain, le marathi, l’hébreu et le tagalog. Elles améliorent sans cesse leurs connaissances interculturelles en participant à des ateliers et en élaborant des plans de perfectionnement. Selon un sondage mené l’automne dernier auprès de postulants formés à l’étranger, 80 % des répondants ont dit que la communication avec les Services aux membres était efficace.

Si une personne se voit refuser l’adhésion, nous lui expliquons quelles sont les exigences auxquelles elle n’a pas répondu et lui offrons une évaluation détaillée. En vertu de notre nouvelle politique de confidentialité, nous avons mis sur pied un processus permettant à nos membres et postulants d’obtenir des copies des documents versés à leur dossier en remplissant un formulaire. Nous avons traduit des lettres demandant à des établissements de vérifier l’authenticité de documents en diverses langues : albanais, arabe, persan, hébreu, hindi, polonais, panjabi, roumain, russe et espagnol.

Notre site web contient de plus en plus de renseignements sur la certification. Nous vérifions les données qui s’y trouvent et en ajoutons régulièrement.

Le bien-fondé de ces améliorations est évident lorsqu’on remarque que le nombre d’appels a chuté de 60 % l’an dernier.

Évidemment, tout cela ne garantit pas l’obtention d’une carte de compétence. Il faut suivre le processus et se plier aux exigences.

Nous accueillons les enseignantes et enseignants compétents et qualifiés qui répondent aux normes professionnelles de la province, et ce, peu importe l’endroit où ils ont étudié.