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Échos de la profession

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : revue@oct.ca ou à la Rédaction, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON  M4W 3M5.

Le respect À la une

Du respect pour les retraités!

Dans sa lettre du numéro de juin 2005 de Pour parler profession, Barry Weisleder écrit que : «La plupart des enseignants à la retraite bénéficient d’une pension qui frise les 50 000 $ par an». Je fais partie de ces suppléants à la retraite recevant une pension équivalant à moins du quart du montant qu’avance M. Weisleder. Ayant élevé mes enfants pendant 10 ans au domicile, j’aurais dû travailler jusqu’à l’âge de 64 ans pour recevoir une meilleure pension. En prenant une retraite anticipée, je cédais la place à d’autres tout en gardant certaines portes ouvertes après 60 ans (âge que je n’ai d’ailleurs pas encore atteint). Le salaire que je touche contribue à mon bien-être et à celui de ma famille; par ailleurs, j’adore enseigner et j’ai du plaisir à travailler comme suppléante au secondaire. Nous, les enseignants à la retraite, sommes une présence positive dans les écoles et méritons le respect, et non la critique, de nos collègues.

Patty Attkins est enseignante d’espagnol, d’anglais et d’anglais langue seconde à la retraite. Elle fait de la suppléance pour le Thames Valley District School Board.


Titre professionnel

Puisque notre profession est établie depuis longtemps et qu’elle est dotée d’un organisme d’autoréglementation, je propose, à l’instar d’autres professions, que tous les membres en règle ajoutent un titre professionnel à leur nom, un peu comme le font les ingénieurs (ing.), les infirmières et infirmiers (inf. aut.) et les médecins (F.R.C.P.C.). Les titres pourraient être notamment M.O.E.E.O. ou encore ens. aut. Un titre professionnel pourrait être la pierre angulaire de la reconnaissance que nous méritons. Qu’en pensez-vous?

Cliff Hasson est à la retraite et enseignait à l’élémentaire et à l’enfance en difficulté, cycles moyen et intermédiaire. Il continue de faire de la suppléance pour le Lambton Kent District School Board.


Ouvrir les yeux

L’un des devoirs essentiels des enseignantes et enseignants est de bien saisir une idée et d’agir en conséquence.

Lorsqu’un enseignant critique une page couverture parce qu’elle ne montre pas un juste équilibre entre race, sexe ou invalidité, cela implique qu’il juge l’image en fonction de ces trois critères. Il ignore si la photo a été prise au hasard ou avec préjudice, mais ses présomptions le trahissent.

Le racisme implique que l’on juge l’autre en fonction du millionième de gène qui détermine la couleur de sa peau. L’un des principes du racisme est que l’appartenance à un groupe ethnique a plus d’importance que la personnalité. Le critique qui prétend dénoncer le racisme en soulignant le manque de diversité d’une image, fait de l’aspect génétique le problème et, de fait, devient lui-même raciste, sexiste, etc. Caser des gens en fonction de leurs gênes au nom de la diversité est une forme insidieuse de racisme. Il est tout aussi irrationnel qu’humiliant pour un humain d’être rejeté en raison de sa race que d’être choisi en raison de celle-ci.

Ce principe n’est pas difficile à comprendre et devrait être assimilé dès l’élémentaire. Il devrait être enseigné aussi simplement que l’orthographe. Aucune tribune d’enseignants ne devrait s’abaisser à se lancer dans un débat de discrimination raciale sur un sujet aussi fondamental.

Richard Bramwell est enseignant de sciences et de biologie à la retraite du Mentor College de Mississauga.


McBride

J’ai lu avec un vif intérêt l’article sur Mary McBride du Banting Memorial, à Alliston. J’ai eu l’immense privilège d’enseigner dans le même département qu’elle pendant dix ans. Ses vastes connaissances et sa pédagogie, autant que son niveau d’énergie et d’enthousiasme ne sont pas monnaie courante. La devise de l’école est à son image : Quae cumque optima (D’entre toutes, la meilleure).

Eileen Jones-Whyte est directrice d’école intérimaire et enseigne la 4e et la 5e année à l’École des Grands Vents de St. John’s, du Conseil scolaire francophone provincial de Terre-Neuve-et-Labrador.