
 
| 
 
 
 | 
 Enseigner en OntarioEnseigner en Ontario, le programme d’aide au personnel enseignant formé à l’étranger qui désire obtenir l’autorisation d’enseigner dans la province, a reçu 2 millions $ du fédéral et du provincial; 1,2 million $ d’Ottawa et 800 000 $ de l’Ontario. L’argent permettra à ce programme d’étendre ses services de 2007 à 2010. Depuis sa création en 2004, Enseigner en Ontario (un partenariat entre l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, la Fédération des enseignantes et des enseignants de l’Ontario [FEEO], LASI Compétences mondiales, Skills for Change et le Centre des femmes de Windsor – Aide aux immigrantes), a permis à 1 130 personnes de devenir membres de l’Ordre. Le programme fournit de l’information et des services comme du counseling, de l’aide pour soumettre des documents et de la formation linguistique propre à la profession. Enseigner en Ontario a offert des cours à 630 enseignantes et enseignants formés à l’étranger afin qu’ils se préparent au marché du travail. «Cet investissement aidera le personnel enseignant formé à l’étranger à obtenir tout ce dont il a besoin pour se procurer l’autorisation d’enseigner et pour travailler dans le domaine de l’éducation en fonction de la formation reçue et des qualifications obtenues, déclarait le ministre des Affaires civiques et de l’Immigration de l’Ontario, Mike Colle, quand il a annoncé le financement. La communauté scolaire de l’Ontario sera enrichie de perspectives diverses et nouvelles.» Le registrateur de l’Ordre, Brian McGowan, a ajouté : «Ce financement témoigne de l’importance du travail qu’Enseigner en Ontario a déjà accompli. Le programme continuera à permettre au personnel enseignant formé à l’étranger d’obtenir l’autorisation d’enseigner en Ontario, de décrocher un poste en enseignement et d’enrichir la vie des élèves de la province.» La recherche (dont l’étude de l’Ordre sur la transition à l’enseignement) montre que les programmes existants ne suffisent pas à aider le personnel enseignant formé à l’étranger à trouver du travail. Les nouveaux fonds vont permettre d’offrir des services ciblés pour ces personnes à Ottawa, à Windsor et dans la région du grand Toronto. Parmi les nouveaux services prévus, citons des classes d’immersion, de l’accompagnement professionnel et des modules de suppléance. L’immersion permettra aux personnes formées à l’étranger d’observer la dynamique dans une classe, d’interagir avec le personnel et les élèves, et d’apprendre les meilleures façons de mettre leurs compétences en pratique dans les classes de l’Ontario. L’accompagnement professionnel vise à jumeler un pédagogue expérimenté et une personne formée à l’étranger qui a besoin de soutien pour faire la transition dans les écoles financées par la province, et est offert par l’entremise de la FEEO. Un atelier de deux jours sur la suppléance aidera les participants à bien s’acquitter de leurs tâches. Enseigner en Ontario offrira également des ateliers pour aider le personnel des organismes communautaires à comprendre le processus de certification et les pratiques d’embauche des conseils scolaires. On invitera les employeurs à des ateliers qui mettront en lumière les défis que rencontrent les personnes formées à l’étranger sur le marché du travail. La portion fédérale du financement a été accordée en vertu du nouvel Accord Canada-Ontario sur l’immigration visant à lever les barrières pour un grand nombre de professionnels, dont les enseignantes et enseignants. ■ personnes formées à l’étrangerL’Ordre tend la main aux nouveaux venusL’Ordre prend des mesures pour aider les enseignantes et enseignants formés à l’étranger. Cet été, le personnel de l’Ordre a organisé une série de séances d’information, sur place et par vidéoconférence, à l’intention des enseignants formés à l’étranger qui viennent d’obtenir l’autorisation d’enseigner en Ontario. Tenues dans les régions où l’on retrouve une forte concentration de candidats formés à l’étranger, ces séances visaient à mieux faire comprendre les caractéristiques et les conditions d’utilisation de la carte de compétence. On a également passé en revue le cadre de formation de la profession enseignante et fourni des renseignements sur les cours menant à une qualification additionnelle. Les participants ont pu recevoir des renseignements sur le soutien qui leur est offert, y compris sur le programme Enseigner en Ontario. Carol Norton-Sargent, chef du projet Enseigner en Ontario, était d’ailleurs sur place pour présenter toute la gamme de services qu’offre l’organisme aux nouveaux venus. L’équipe de l’Ordre a organisé des séances à Toronto, York, Mississauga, Brampton et Ottawa, et il était possible d’y assister par vidéoconférence à partir de Windsor, London, Kitchener, Sudbury et Timmins. Ces efforts vont dans le sens des initiatives provinciales et fédérales visant à aider les enseignants formés à l’étranger à démarrer leur carrière au pays. S’adresser directement à la communauté s’avère une expérience positive à la fois pour l’Ordre et pour le personnel formé à l’étranger : «Nous pouvons ainsi fournir des renseignements de première main sur les exigences en matière de perfectionnement professionnel, les possibilités et le soutien disponible et, en retour, les participants nous font part de leurs situations personnelles et de leurs défis de façon beaucoup plus directe», indique l’organisatrice des séances d’information, Cathy Lofgreen. Ces séances d’information s’ajoutent à celles déjà offertes par le personnel de l’Ordre dans des centres pour les nouveaux arrivants et à l’Ordre. ■ 
 Une nouvelle enseignante formée à l’étranger participe à une séance d’information en français. Professionnels du mondeLevons les barrièresLes enseignantes et enseignants formés à l’étranger, ainsi que les membres d’autres professions, peuvent trouver de l’aide au nouveau centre Expérience globale Ontario. Il s’agit d’un centre de ressources qui donne de l’information aux personnes formées à l’étranger sur le processus de certification de quelque 36 professions, y compris la profession enseignante. Le centre possède des renseignements sur les processus d’inscription et d’acquisition de permis, les normes de qualification et la façon d’enrichir les compétences acquises et les stages effectués. Il suffit de téléphoner au 1-866-670-4094 ou d’écrire à geo@ontario.ca pour obtenir plus de renseignements. ■ B. Éd. aux cycles primaire-moyen – FLSGlendon met l’accent sur le FLSEn collaboration avec le collège Glendon, la faculté d’éducation de l’Université York se joint à plusieurs autres facultés de l’Ontario cette année pour offrir l’occasion aux étudiants en enseignement de mettre l’accent sur le français langue seconde (FLS). Ce programme concomitant vise à les préparer à enseigner le français langue seconde du jardin d’enfants à la 6e année. Il sera offert au campus Glendon, et au moins la moitié des cours sera donnée en français. Les stagiaires feront une importante partie de leur stage dans les écoles d’immersion française, ainsi que dans des écoles élémentaires de langue anglaise. Afin d’acquérir une excellente maîtrise du français et une compréhension approfondie des cultures francophones, les étudiants passeront la portion «service communautaire» de leur stage de 1re année en milieu francophone. Les diplômés du programme pourront s’inscrire directement à la deuxième partie du cours menant à la qualification additionnelle en français langue seconde. Pour de plus amples renseignements, visitez www.edu.yorku.ca. D’autres facultés, comme celle de l’Université Nipissing, de l’Université Western Ontario et de l’Université d’Ottawa, offrent aussi un programme qui porte sur le français langue seconde aux cycles primaire et moyen. ■ visiteurs internationauxDes délégations visitent l’Ordre pour en apprendre davantage sur des sujets liés à l’éducation dont l’agrément, les qualifications requises pour enseigner et les normes d’exercice. 
 
 
 
 
 
 Victoire à la courLe droit des ingénieurs à l’autoréglementation confirméDans notre numéro de juin 2006, nous rapportions que l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario avait intenté un procès contre la province pour des questions législatives qui limitaient leur droit de réglementer leur profession. Il s’opposait en particulier aux modifications apportées au Code du bâtiment de l’Ontario : «Ces modifications viennent redoubler et contredire l’important rôle réglementaire de l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario, en plus d’interférer avec lui. Son rôle est d’accorder les autorisations de pratiquer, de s’occuper des questions de discipline et de réglementer la profession.» Les modifications prévoyaient un régime de qualifications différent pour les ingénieurs impliqués dans la conception architecturale ou l’examen de structures. En mai, la Cour supérieure de justice de l’Ontario a appuyé l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario et déclaré que la législation en litige était invalide. «C'est une victoire pour toutes les professions autoréglementées de la province», déclarait J. Quinn, ing., ancien président de l’Ordre des ingénieurs de l’Ontario, qui avait mené la poursuite contre le gouvernement. ■ audiences publiques |