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Tribune et tribulationÀ la une?Les critères de supervision de l’Ontario Principals’ Council ne visent pas à offrir un encadrement «juste, complet et avisé» comme on pouvait le lire dans «Échos de la profession» (juin 2007). Il s’agit de suggestions formulées à la va-vite, bien après la signature de nos conventions collectives. L’amélioration des conditions de travail demeure une priorité et un besoin pressant pour mes enseignants, particulièrement lorsque je constate ce que l’OPC a, lui, en tête. Nous négocions les conventions collectives puis nous y adhérons. Rapporter en tant que nouvelle les critères de l’OPC est de l’ingérence pure et simple dans le processus de négociation par l’OPC, puis par l’Ordre. Pourquoi ne pas publier les articles connexes de notre convention collective et les directives sur la surveillance? L’OPC est-il sans savoir qu’il existe une Commission provinciale pour la stabilité qui s’occupe de la surveillance? La sécurité des élèves n’est pas compromise par le processus de surveillance prévu par les conventions, comme le prétend l’OPC. L’Ordre ne devrait pas se laisser entraîner par la campagne diffamatoire de l’OPC, qui va à l’encontre de ce que toutes les parties ont accepté pendant les négociations. Je croyais que l’Ordre prenait de plus en plus la part des enseignantes et enseignants! À mon avis, vous devriez revenir sur cet article. Alice E. Paige est présidente de l’unité du Renfrew County de la FEEO et enseigne depuis 1976. Suppléance et retraiteLa présente fait suite à la lettre qui laissait entendre qu’on embauche des retraités «au lieu des nouveaux venus» («Courrier des lecteurs», juin 2007). L’envers de la médaille est que bon nombre de personnes, comme moi, prennent leur retraite tôt en sachant qu’elles pourront continuer à faire de la suppléance pendant quelques années. Or, si l’on exerce des pressions pour que les enseignants ne fassent plus de suppléance pendant leur retraite, ils la reporteront. Les recrues seront en plus mauvaise posture encore. Enseignante à la retraite et heureuse de faire de la suppléance pendant encore quelques années. Corrine Donnelly a pris sa retraite de la St. Jean de Brebeuf School de Brandford en 2004. Elle fait maintenant de la suppléance de la 1re à la 8e année. ImpasseJ’ai lu la lettre de Delia Berardi «Faites place aux nouveaux» (juin 2007) et je partage son avis. Nouvelle enseignante, je cherche depuis un certain temps déjà un poste à temps plein en Ontario, mais sans succès. La plupart des postes sont attribués aux retraités. Je connais beaucoup de pédagogues qui sont retournés à l’enseignement dans des postes pour lesquels je suis qualifiée. Je suis d’accord que ces enseignants ont plus d’expérience et de savoir-faire que moi. Toutefois, je peux apporter de nouvelles idées et un engagement à long terme. Travis Croome est coordonnateur d’un programme parascolaire du YMCA, à la Highland Public School de Cambridge. Pas de panacéeL’article en couverture du numéro de mars 2007, «La bosse des maths», célèbre les effets d’une attitude positive à l’égard des mathématiques. Les trois rapports d’experts sur l’enseignement et l’apprentissage des mathématiques en Ontario affirment qu’il est crucial, pour les élèves, d’adopter une attitude positive pour développer des habiletés en mathématiques. Au York District School Board, nous avons mis en place un programme mettant l’accent sur la littératie qui comprend la numératie. Chaque élève peut atteindre un haut niveau s’il y a suffisamment de temps et d’appui (Crévola, 1999). Le but visé de la numératie pour tous demande que l’enseignement repose sur les données et la recherche. Les recherches actuelles insistent sur l’emploi de stratégies pour maîtriser des concepts de base au moyen de résolution de problèmes (ministère de l’Éducation, 2006). En se fondant sur la recherche continue et la direction que vise le Secrétariat de la littératie et de la numératie, il est essentiel que les pédagogues et les parents comprennent qu’il n’existe pas une ressource unique susceptible de répondre aux besoins de tous. Il faut que les approches retenues soient basées sur des recherches et sur une pédagogie valable. Lyn Sharratt est surintendante et responsable du curriculum et des services d’enseignement, et Diane Muckleston est coordonnatrice du curriculum, au York Region District School Board. ■ Vous avez été nombreux à réagir à l’article «La bosse des maths» (mars 2007). Nous avons reproduit deux des lettres que vous nous avez envoyées. |