Pour parler professionLa revue de L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
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Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : revue@oct.ca ou à la Rédaction, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON  M4W 3M5.

donnÉes, faits et gestes

Tomber à plat

J’étais emballé de voir l’article sur le programme JUMP (mars 2007). Toutefois, l’article est passé carrément à côté de l’essentiel : la force de la méthode JUMP n’est pas de découvrir quelques prodiges en maths, mais de dissiper le mythe pernicieux et tenace selon lequel la plupart des gens ne sont pas doués pour les maths. Votre article n’a pas su faire ressortir ce message sur un sujet aussi crucial et prêtant à la controverse.

Patrick Reynolds termine son doctorat au département de mathématiques et de statistiques de l’Université Queen’s.


Données précises?

Je ne suis pas calé en théorie des graphiques, mais je m’y connais suffisamment pour soulever de sérieuses questions sur les données jointes à l’article «La bosse des maths» (mars 2007). Au premier abord, les données semblent convaincantes. Les graphiques des examens de l’OQRE révèlent une différence marquée des notes en 3e et en 6e année, avant et après la mise en place du programme JUMP.

Toutefois, en examinant les données de plus près, plusieurs faiblesses ressortent. Les graphiques ne tiennent compte que de quelques écoles, d’où la question : «Est-ce que ces graphiques sont un échantillon représentatif ou un argument publicitaire biaisé»? Par ailleurs, les graphiques n’incluent pas de données contextuelles pour étayer (ou réfuter) la relation entre la hausse des notes aux examens de l’OQRE et le programme JUMP. Enfin, tel que le mentionne l’article, comparer les notes de l’OQRE avant et après le programme JUMP, d’une année à l’autre, est une piètre façon de mesurer son efficacité.

Paul Gautreau est conseiller en mathématiques à l’élémentaire, à l’Ottawa Catholic District School Board.


Faites place aux nouveaux

Dans l’article «Le meilleur et le pire» de décembre 2006, on a omis de mentionner un élément qui ajoute à la frustration des nouveaux diplômés qui n’arrivent pas à décrocher un poste à temps plein. L’embauche d’enseignants à la retraite empêche les recrues d’exercer leur profession et de toucher un salaire décent. Embaucher un retraité parce qu’il n’y a personne d’autre est une chose; en faire une pratique courante aux dépens des nouveaux venus en est une autre.

Nous risquons de perdre les nouveaux diplômés au profit d’autres territoires de compétence. Leur désillusion pourrait même les pousser à changer de carrière. En Ontario, peut-on se permettre une nouvelle pénurie d’enseignants?

Le phénomène de l’exode des professionnels de la santé formés en Ontario qui exercent leur profession à l’étranger devrait pourtant nous servir de leçon.

Delia Berardi est chef des langues modernes à l’Assumption College School de Brantford.


Chapeau!

Les mots me manquent pour féliciter Dave Robinson de son travail exceptionnel qui vise à promouvoir le voyage en France de milliers d’élèves canadiens afin de «Revivre Vimy» (décembre 2006). Il est clair qu’il a beaucoup travaillé, en collaboration avec une équipe formidable d’enseignants et autres intéressés, pour réaliser cet exploit. Ce projet rend l’apprentissage de l’histoire plus intéressant et donne tout son sens au mot patriotisme. On devrait honorer M. Robinson pour son excellent travail qui laissera une marque indélébile dans la vie de nos jeunes.

Brenda Smith a enseigné les sciences infirmières au Huron Heights Secondary School de Newmarket. Elle est maintenant directrice du réseau de soins palliatifs du Simcoe Muskoka East, à Parry Sound.


Afghanistan

Merci d’avoir publié l’article fascinant de Sally Armstrong sur le personnel enseignant en Afghanistan (décembre 2006). L’article fait ressortir, une fois de plus, l’importance cruciale de l’éducation pour élever la conscience des élèves, d’une communauté, voire d’une nation. Il existe un programme complet offert par l’entremise du groupe de solidarité Femmes canadiennes pour les femmes en Afghanistan. Une édition qui s’apparente au programme d’études de l’Ontario est en cours de production. Votre article donne une tout autre perspective sur les conditions de travail du personnel enseignant.

Madeliene Tarasick est une surintendante récemment retraitée du Limestone District School Board. Pour en savoir plus sur les ressources pédagogiques de l’organisme, rendez-vous à www.w4wafghan.ca.


Vous avez été nombreux à réagir à l’article «La bosse des maths» (mars 2007). Nous avons reproduit deux des lettres que vous nous avez envoyées.