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La parole est à vousDes amis responsablesJ’ai bien aimé l’article de Stuart Foxman «Est-ce qu’on peut être amis?» (juin 2009). Le problème des communications électroniques figure parmi les plus pressants et les moins bien compris de notre profession. La technologie est à la fois un bienfait (immédiat, expéditif et qui nous fait gagner du temps) et un fléau (dangereux et permanent). À titre de chef du programme d’orientation et de formation au cheminement de carrière, j’ai la responsabilité de conseiller les élèves (et parfois même le personnel) sur l’utilisation appropriée des sites de réseautage social et sur les ramifications réelles de la cyberintimidation. Pourtant, je crois fermement qu’Internet est un outil didactique précieux et que les sites de réseautage social offrent des occasions d’établir des rapports et de développer un sens d’appartenance à une communauté. J’ai créé un groupe Facebook pour les nouveaux élèves de 9e année. Nous en avions auparavant présenté l’idée à l’école et dans la communauté afin de calmer toutes les inquiétudes. J’administre le groupe, de concert avec un autre enseignant, et avec la participation de deux membres du conseil des parents de l’école. Ma propre participation est strictement professionnelle. Toute personne qui voit mon profil aura l’impression que je n’ai pas le moindre ami! Nos organisations syndicales et conseils scolaires ont établi des lignes directrices, mais elles sont tout aussi variées que complexes. Je félicite Pour parler profession d’avoir montré les avantages et les inconvénients de ces aventures technologiques, dans un esprit progressif et dynamique. Comme le dit Bill Daggett : «Si vous n’utilisez pas cette technologie, vous préparez vos élèves pour un monde dans lequel vous ne vivez pas». Jodie Schnurr, EAO, est chef du programme d’orientation et de formation au cheminement de carrière à la Burlington Central HS du Halton DSB. Liens et limitesL’article «Est-ce qu’on peut être amis?» (juin 2009) s’est avéré excellent comme lecture supplémentaire à la partie «spécialiste» du cours Ordinateurs dans la salle de classe que je donne à l’Université Brock. De jeunes enseignants inexpérimentés poussent toujours plus loin leur utilisation des particularités du Web 2.0. Merci d’avoir jeté un regard juste et impartial sur la situation. Cela dit, je crois que les souscomités du comité de discipline et votre personnel de rédaction ont dépassé les bornes dans la section des audiences du même numéro. Les informations qu’on y donne vont souvent au-delà de ce dont le public a besoin de savoir, mais, cette fois, vous avez commis une inconvenance pire que toute autre en donnant le nom d’un site web de pornographie infantile et même l’adresse de la page consultée par le membre dont il est question. Il s’agit là d’une indiscrétion plus que répugnante. George Thorpe, EAO, maintenant à la retraite, enseignait pour le Niagara DSB, à St. Catharines. Il enseigne maintenant à la faculté d'éducation de l'Université Brock. Transparence et responsabilitéDans une lettre (juin 2009) sur les rapports des audiences, on demandait : «Pourquoi mettre tant de détails sordides»? D’après moi, un mot très important résume la réponse : transparence. Les normes de la profession enseignante n’existent pas depuis si longtemps. Il faut absolument attirer l’attention sur elles et voir à ce qu’elles soient respectées. C’est essentiel, et non seulement par souci de transparence. Il nous faut aussi répondre des méthodes pédagogiques et des mesures disciplinaires que nous employons, et de leurs conséquences. Les rapports d’audiences nous révèlent l’autre face de l’enseignement : les réalités qui existent dans notre profession, les situations concrètes qui ont une incidence très réelle sur les élèves et sur les enseignants concernés. Il n’y a aucune honte à admettre que nous ne sommes pas parfaits. Les cas publiés donnent matière à réflexion et c’est tant mieux. Ils peuvent avoir un effet dissuasif et j’espère qu’ils nous font réfléchir et entraînent des discussions. Je suis d’accord avec les rapports d’audiences tels qu’ils sont, et je suis en faveur d’une transparence qui est valable et défendable à tous les points de vue. Linda Desaulniers, EAO, enseigne en 2e année à l’école St-Joseph du Conseil scolaire catholique du Nouvel-Ontario, à Sudbury. L’art de raconter des histoiresJ’ai beaucoup aimé lire votre article au sujet des projets du Programme d’apprentissage et de leadership du personnel enseignant (PALPE) («Apprendre et diriger», mars 2009). Le PALPE est un petit bijou pour les pédagogues et c’est formidable que vous le fassiez connaître. À ma troisième année d’enseignement, on m’a affecté à l’enseignement de mon métier initial, la cosmétologie, et j’ai tout de suite constaté une différence marquée dans mon style pédagogique. Pour enseigner, je m’appuyais sur des anecdotes de l’époque où j’étais coiffeuse et j’ai remarqué une attention accrue des élèves lorsque je leur racontais de tels récits. Je me suis alors informée auprès d’autres personnes enseignant l’éducation technologique, lesquelles m’ont confirmé qu’elles utilisaient elles aussi des histoires de leur métier pour enseigner. J’ai essayé en vain de trouver des résultats de recherche sur le sujet; un examen de publications universitaires n’a rien donné non plus. Dans le cadre du PALPE, j’ai pu interviewer 11 pédagogues du domaine technologique, qui ont confirmé que cette tactique représentait de grands avantages, notamment le renforcement des relations avec les élèves, une meilleure concentration en classe et assimilation de la matière, ainsi que des avantages sur le plan de la littératie et du développement du caractère. J’espère que les futurs cours de formation à l’enseignement et programmes de doctorat aideront à affiner la capacité des enseignants de raconter des histoires dans un objectif d’amélioration de la littératie et de développement du caractère de nos élèves. Vous pouvez envoyer un courriel à kathleen_sharman@gecdsb.on.ca pour en savoir plus. Kathleen Y. Sharman, EAO, enseigne l’histoire et les études familiales à la Century HS de Windsor. Votre opinion nous importe…Écrivez-nous à revue@oeeo.ca. |