Il faut demander pour savoir

À l’automne, tous les pédagogues posent des questions à leurs élèves afin de mieux les connaître et de préparer des cours qui reflètent leurs besoins et intérêts. Pour sa part, l’Ordre pose des questions à ses membres en vue d’améliorer les services qu’il leur offre. 

de Michael Salvatori, EAO

Les questions sont aux enseignantes et enseignants ce que les mots sont à Alice Munro : inséparables. Tous les pédagogues de la province peuvent rehausser leur enseignement en apprenant à mieux connaître les élèves qu’ils guident.

Les questions suscitent des réponses.

Tout comme vous obtenez des informations sur vos élèves en dialoguant avec eux de façon continue, l’Ordre pose des questions à tous ses membres pour savoir comment il peut les aider à atteindre leurs objectifs.

Le présent numéro brosse un tableau des résultats de notre sondage annuel auprès des membres de l’Ordre. Vous y trouverez les commentaires et suggestions que vous avez émis à propos de différentes questions, notamment sur les normes d’exercice, l’élection du conseil et les qualifications additionnelles.

La revue fournit également des renseignements à propos du nouveau titre professionnel pour les enseignantes et enseignants de l’Ontario. Vous avez été nombreux à manifester votre intérêt pour un tel titre l’année dernière.

Les pédagogues sont d’abord des apprenants. Le travail de préparation que vous effectuez pour enseigner et maintenir vos connaissances à jour est impressionnant. Notre travail en matière d’agrément et notre vérification continue des programmes de formation à l’enseignement et de perfectionnement professionnel le prouvent. Nous faisons tout en notre pouvoir pour nous assurer que les cours que vous suivez sont pertinents et pratiques, et qu’ils reflètent les réalités des salles de classe ontariennes.

Nous avons porté une attention particulière à la formulation de nos questions du sondage de cette année. Qu’est-ce qui vous motive à faire de la formation supplémentaire? Souhaitez-vous vous préparer à de nouvelles affectations, être au courant des dernières recherches dans le domaine de l’enseignement ou obtenir un meilleur salaire? Nous voulions le savoir.

Saviez-vous qu’un des rôles de l’Ordre consiste à agréer les cours menant à une qualification additionnelle? Nous avons apporté des modifications à certains d’entre eux. Ces modifications ont-elles été positives et utiles, ou ont-elles créé des problèmes? Nous voulions connaître votre opinion.

Nous voulions savoir si vous connaissez bien les normes d’exercice et de déontologie de la profession. Sont-elles le reflet de vos valeurs personnelles? Influent-elles sur votre enseignement?

«Le travail de préparation que vous effectuez est impressionnant.»

Avez-vous déjà joué le rôle d’enseignant associé? Pourquoi? Comment cette expérience vous a-t-elle permis d’améliorer votre propre enseignement? A-t-elle changé votre notion du professionnalisme? Si vous avez choisi de ne pas jouer le rôle de mentor, pourquoi?

Il est vrai que certaines de nos questions concernaient les intérêts de l’Ordre. Nous avons récemment tenu des élections pour combler 23 des 37 postes de notre conseil (14 membres sont nommés par le gouvernement de l’Ontario alors que les autres, soit la majorité, sont élus par les membres de l’Ordre). Tandis que 17 membres ont été élus par acclamation, six postes seulement ont été contestés. Pourquoi? Les renseignements fournis étaient-ils insuffisants? La date choisie pour l’élection était-elle importune? Connaissiez-vous les candidates et candidats? Avez-vous pensé que cela n’en valait pas la peine? Nous voulions le savoir.

Lors de l’adoption de règlements affectant la profession enseignante – seul le gouvernement de l’Ontario a l’autorité d’adopter de tels règlements – nous comptons sur le soutien éclairé de nos membres par l’entremise de leurs représentants élus au conseil.

Comprenez-vous le rôle que joue l’Ordre dans le système d’éducation publique? Sinon, comment pourrions-nous mieux vous l’expliquer?

Nous vous avons demandé d’évaluer les ressources que nous vous offrons, et de nous faire part de vos commentaires à propos de Pour parler profession. Utilisez-vous cette revue en classe ou pour la préparation de vos leçons? Vous êtes-vous déjà inscrit à un cours ou avez-vous acheté un produit annoncé dans ses pages? Un article vous a-t-il déjà poussé à écrire une lettre à la rédaction?

Je crois fermement que la théorie et la pratique sont interdépendantes. En vous posant des questions sur notre travail, nous améliorons nos services. Vos réponses permettent de provoquer les changements que vous souhaitez.

Sachez que nous apprécions très sincèrement vos commentaires et suggestions.

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