
Cette section présente les nouveautés à l’Ordre
ainsi qu’une variété d’annonces,
d’activités et de projets d’intérêt
pour les membres de la profession. |
écoles plus sécuritaires
Signaler les actes de violence est maintenant obligatoire
Cet automne, les enseignantes
et enseignants recevront une formation sur la sécurité à l’école. «Le
Ministère offrira une formation et du soutien aux pédagogues
afin de les aider à intervenir adéquatement et à créer
un climat scolaire positif», explique la porte-parole du Ministère,
Patricia MacNeil.
En vertu de la Loi sur la sécurité de nos enfants à l’école,
qui entrera en vigueur en février 2010 et qui modifiera
la Loi sur l’éducation, les pédagogues devront
signaler les actes de violence entre élèves, notamment
les actes d’intimidation. De plus, les directions d’école
seront tenues de communiquer avec les parents des victimes. Avant l’adoption
de cette loi, seuls les parents des agresseurs devaient obligatoirement être
informés.
Cette loi fait suite aux recommandations de l’Équipe
d’action pour la sécurité dans les écoles
en matière de violence liée au genre, d’homophobie,
de harcèlement sexuel et de comportements sexuels inappropriés
entre les élèves.
«Le personnel enseignant satisfait déjà aux exigences
de production de rapports en vertu de la Loi sur
les services à l’enfance
et à la famille, explique le président de la Fédération
des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, Joe Lamoureux,
EAO. Nous sommes tenus de respecter nos obligations professionnelles
en vertu de la Loi sur l’éducation, de la Loi
sur la profession enseignante et des Normes d’exercice de la profession enseignante.»
«Cela ne représente pas un changement majeur pour nous,
affirme le surintendant responsable du perfectionnement du personnel
et des services de soutien scolaire du Peel District School Board,
Tony Pontes, EAO. Les enseignants et les autres membres du personnel
communiquent déjà les informations pertinentes aux directions
d’école, et les parents communiquent déjà avec
les écoles en cas d’incidents graves.»
La ministre de l’Éducation, Kathleen Wynne, affirme que
ce changement permet de combler une lacune dans la Loi
sur l’éducation, et obligera désormais les pédagogues à signaler
tout incident grave à la direction d’école. Toutefois,
elle ajoute que son Ministère n’a «relevé aucune
lacune quant aux mesures disciplinaires concernant les directions d’école
et le personnel enseignant. Ce mécanisme est déjà assuré par
l’Ordre».
En plus de la nouvelle loi, le gouvernement affirme qu’il travaillera
de concert avec ses partenaires en éducation afin de réviser
les programmes-cadres et d’incorporer les autres recommandations
de l’Équipe d’action pour la sécurité dans
les écoles aux discussions en classe. Il promet également
d’accroître la portée des sondages pour évaluer
la sécurité dans les écoles, et de créer
un manuel afin d’aider le personnel à réagir aux
incidents d’agression sexuelle.
En 2008, le gouvernement a modifié la Loi
sur la sécurité dans
les écoles afin que l’intimidation devienne une infraction
pouvant mener à une suspension.
Pour en savoir plus : www.e-laws.gov.on.ca.
consultations
 |
En juin dernier, le personnel de l’Ordre a rencontré des
fournisseurs du Programme menant à la qualification d’agente
ou d’agent de supervision (PQAS) ainsi que des représentants
du ministère de l’Éducation et des organismes
de directrices et directeurs de l’éducation et d’agentes
et agents de supervision pour examiner tous les aspects du PQAS,
y compris les lignes directrices et le règlement. |
Technologie : PÉnurie À l’horizon
Des mentors guident les jeunes vers des carrières en technologie
de l’information
Étant donné la dégringolade des
inscriptions aux programmes de technologie de l’information des
cycles universitaire et collégial, le Canada fait face à une
pénurie monstre de personnel ayant des compétences hautement
spécialisées en technologie. La solution pourrait bien
se trouver dans nos écoles secondaires.
«Au cours des trois prochaines années, il y aura 90 000 postes à pourvoir
dans le domaine de la technologie de l’information. Or, on n’encourage
pas les jeunes à étudier dans le domaine, déclare
Claude Haw, président et directeur général du
Centre de recherche et d’innovation d’Ottawa. Nous disons
aux jeunes que les titres cauchemardesques que l’on lit dans
les journaux au sujet des pertes d’emploi constituent des cas
isolés, même dans le domaine de la technologie.
«Nous voulons les orienter vers les possibilités d’emploi
qui existent dans le domaine. Le besoin de spécialistes en technologie
de l’information existe dans toutes les industries.»
Le Conference Board du Canada estime que le manque de personnel pourrait
coûter plus de 10 milliards de dollars à l’économie
canadienne.
L’an passé, le centre s’est associé à des écoles
secondaires et à des leaders du domaine pour lancer le programme
Ottawa High School Technology, qui fait la promotion des possibilités
de carrière dans le domaine de la haute technologie.
Quelque 50 élèves de 10e et de 11e année
des écoles de la région d’Ottawa se réunissent
chaque semaine avec leurs mentors provenant de sociétés
locales de haute technologie. Parmi les sociétés participantes,
notons IBM, Nortel et Macadamian Technologies.
En général, les experts font visiter les installations
aux élèves volontaires. Ensuite, ils travaillent avec
eux quelques heures par semaine pour les aider à élaborer
un logiciel qui pourra faire partie du mouvement Open Source. Les participants
au programme disposent d’un ordinateur portable.
Cette année, M. Haw espère doubler le nombre de participants
dans la région d’Ottawa et souhaite que le programme s’implante
ailleurs dans la province. «Rien n’empêche des
spécialistes de la technologie de l’information d’une
localité de lancer une initiative semblable, de dire M. Haw.
Nous sommes heureux de transmettre ce que nous avons appris et comment
parvenir à la réussite d’un tel projet.»
Pour plus de renseignements, consultez www.ottawatechstudents.com ou
communiquez avec la chef du Centre de recherche et d’innovation
d’Ottawa, Kelly Daize, au
613-828-6274, poste 286.
Club Optimiste
Concours
d’art oratoire du Club optimiste
Les clubs Optimistes ont le
mandat «d’inspirer le meilleur chez les jeunes, en répondant à leurs
besoins dans les communautés. Le concours d’art oratoire
bénéficie de liens de longue date avec les écoles»,
explique Denise Vaillancourt, originaire de Cochrane, enseignante à la
retraite et présidente du Club optimiste de Rockland.
Optimist International jouit d’une réputation mondiale
pour ses concours d’art oratoire et d’essai littéraire,
dotés de bourses qui offrent aux jeunes l’occasion de
se dépasser et de poursuivre leurs études. Son premier
concours d’art oratoire remonte à 1928. Aujourd’hui,
près de 2 000 clubs y participent chaque année
et octroient plus de 150 000 $ en bourses d’études
postsecondaires, tout en offrant aux jeunes la chance de s’adresser
au monde entier.
Les lauréats à l’échelon d’un club
reçoivent une médaille; les élèves gagnant
au niveau régional, où plusieurs clubs de district participent,
obtiennent une plaque. Quant aux clubs de district, ils peuvent, à leur
discrétion, offrir des bourses d’études de 50 $ à 1 500 $.
Cette année, les gagnants de trois premières places
ont aussi reçu une médaille commémorant la fondation
de Québec.
Les élèves intéressés doivent soumettre
un discours sur le thème prédéfini. À l’échelon
des clubs, les concours ont généralement lieu à la
fin de mars. Pour plus de renseignements sur les dates limites, veuillez
communiquer avec un Club optimiste de votre région.
Une publication gagnante
La revue de l’Ordre accumule les honneurs
Les
récipiendaires des prix TABBIE ont été annoncés à la
mi-juillet 2009. Pour parler profession figure parmi les gagnants
pour la troisième année consécutive.
«Améliorer les capacités cognitives» (septembre
2008), un article de Leanne Miller, EAO, a remporté l’or,
tandis que «Le français dépoussiéré» (mars
2008) s’est mérité une médaille de bronze
pour sa page couverture, grâce au travail de l’illustratrice
Marie-Ève Tremblay et de l’équipe de conception
de RadonicRodgers.
Les juges ont fait remarquer que l’article de Mme Miller «combinait
habilement l’intérêt humain et les données
médicales, sociologiques et éducatives complexes dans
un texte intéressant et simple» et que les illustrations
attrayantes de Mme Tremblay ajoutaitent de l’humour à une
mise en page créative.
En fait, la revue de l’Ordre a reçu un nombre sans précédent
de prix cet été. Elle a d’abord été l’une
des grandes gagnantes de la cérémonie des prix Kenneth
R. Wilson (KRW), qui s’est tenue en juin au Palais des congrès
du Toronto métropolitain, cérémonie au cours de
laquelle la revue a remporté une médaille d’or
et deux médailles d’argent :
- l’or pour la meilleure direction artistique d’une
page couverture ou d’un article de fond, décerné à l’article «Le
français dépoussiéré», portant
sur les modifications proposées à l’orthographe
du français, paru dans le numéro de mars 2008 de
Pour parler profession.
- l’argent pour la meilleure illustration, décerné à Marie-Ève
Tremblay pour son illustration dans «Le français dépoussiéré».
- l’argent pour le meilleur profil d’une personnalité pour
l’article de Jean-François Dugas sur Marc Lalonde,
enseignant d’éducation technologique de l’école
Plantagenet. Cet article est paru dans le numéro de décembre
2008 de Pour parler profession.
Les prix KRW ont été lancés en 1954 par
le Canadian Business Press afin de reconnaître chaque année
les succès des publications professionnelles et interentreprises
de partout au Canada.
Pour parler profession participait à cette compétition
pour la première fois cette année.
«Nous sommes satisfaits de la réaction des juges, mentionne
la directrice de la rédaction, Joyce Mason. Huit de nos 12 soumissions
se sont retrouvées parmi les dix meilleures dans quatre catégories,
tant pour le visuel que pour la rédaction, et sept d’entre
elles se sont placées parmi les cinq meilleures.»
Ces
soumissions ont été présentées sur écran
géant pendant la cérémonie. Parmi celles-ci, mentionnons
le profil de l’enseignante remarquable Elizabeth Hay (septembre
2008) de Leata Lekushoff, qui s’est placé troisième;
les illustrations de Huan Tran et la conception par RadonicRodgers
de l’article sur le sondage auprès des membres, qui est
paru dans le même numéro, qui se sont placées quatrième;
et l’article «Le français dépoussiéré» (mars
2008) de Lyse Ward, EAO, qui s’est placé cinquième.
Des professionnels de l’industrie des publications et des annonceurs
de partout au Canada assistaient à l’événement.
Également en juin, lors de l’événement
The Eco-Generation: Greening Your Business, un séminaire de
perfectionnement professionnel annuel tenu pendant MagNet et destiné aux
personnes de l’industrie des publications, la revue de l’Ordre
a été citée comme exemple d’une impression
de qualité sur du papier FSC ou recyclé.
Au cours de la cérémonie annuelle de la Canadian Society
of Magazine Editors (CSME), Professionally Speaking a reçu
une mention honorable dans la catégorie de la meilleure revue
d’un
ordre professionnel.
«Ces prix permettent de reconnaître les meilleurs magazines
canadiens et les personnes talentueuses qui œuvrent à leur
publication», a déclaré le président de
la CSME, Bob Sexton.
Droits et libertés
Concours d’essais sur les libertés civiles
Imaginez
un peu un directeur d’école interdisant à des
groupes d’élèves pro ou anti-avortement de tenir
des réunions à l’école parce qu’ils
risquent d’offenser d’autres élèves ou
membres du personnel.
Ou la police revendiquant le droit d’arrêter et de fouiller
les adolescents parce que le public s’inquiète des crimes
au couteau commis par des jeunes.
Ces pratiques sont-elles justes et raisonnables?
Ces situations figuraient parmi les quatre présentées
l’an dernier à un concours annuel de dissertations conçu
pour sensibiliser davantage les jeunes à la Charte
canadienne des droits et libertés. Cette année, les participantes
et participants doivent rédiger une dissertation de 750 à 1 000 mots
sur l’une des quatre nouvelles questions et l’envoyer d’ici
le 31 mars 2010.
Administré par le Fidéicommis canadien d’éducation
en libertés civiles, le Concours d’essais Bernard Chernos
s’adresse à tous les élèves du secondaire.
M. Chernos, qui est décédé en 2000, était
avocat et grand défenseur de l’Association canadienne
des libertés civiles. 
Les gagnants reçoivent 250 $ et le livre sur les libertés
civiles d’Alan Borovoy, qui longtemps a été l’avocat
général de l’Association canadienne des libertés
civiles. Le département de l’enseignant qui organise la
participation au concours dans son école reçoit également
250 $.
«Nous voulons inciter les élèves à penser à leurs
droits et libertés, et aux responsabilités de la démocratie,
a expliqué Danielle McLaughlin, directrice de l’éducation
au Fidéicommis ainsi qu’à l’Association des
libertés civiles. Nos droits et libertés sont des outils
de changement social positif. Il faut les comprendre.»
Des élèves de l’Ontario ont remporté les
premier et second prix en 2008-2009. Merissa Michell de la Westlane
SS de Niagara Falls a gagné le concours, ainsi que son enseignante
d’anglais, Marita Bootsma, EAO. Deux élèves se
sont partagé le second prix : Calvin Jury de l’East
York Collegiate de Toronto et Lindsay McAllister de la Mayfield SS
de Caledon. Leurs enseignantes respectives étaient Christina
Rajabalan, EAO et Joanne Thornton, EAO.
Pour connaître les sujets de dissertation pour 2009 et
vous renseigner davantage sur le concours, rendez-vous à www.ccla.org et
faites défiler la liste de gauche pour trouver «CCLET
Bernard Chernos Essay Competition Information» sous la bannière
verte de la section s’adressant aux élèves et aux
pédagogues.
Visiteurs internationaux
Des délégations venues
du monde entier rendent visite à l’Ordre régulièrement
pour discuter de sujets liés à l’éducation,
dont l’agrément, les qualifications et les normes.
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Des pédagogues du Bangladesh ont visité l’Ordre
en juillet. |
Mouse, les éloges continuent
Ce
court métrage remporte un autre prix
Un mois après avoir
remporté un prix prestigieux au festival du film ReelWorld de
Toronto, en avril, Mouse, un film contre les gangs, a remporté un
premier prix au Yorkton Film Festival.
Film destiné aux élèves de la 7e à la
10e année, Mouse a remporté le prix de la meilleure
production jeunesse au Yorkton Festival. En outre, ce court métrage
de 23 minutes produit par le Dufferin-Peel Catholic District School
Board a été présenté en vedette à W-FIVE,
une émission primée du réseau CTV, tandis qu’un
documentaire sur le tournage de Mouse a été diffusé sur Salt
and Light Television, un réseau catholique spécialisé.
Pour en savoir plus sur ce film, notamment sur la façon de
l’obtenir en DVD, reportez-vous à la rubrique «Lu,
vu, entendu».
conference
Dans les bureaux de l’Ordre,
le 12 juin dernier, s’est déroulée la 1re Conférence
commémorative René-Sirois en conjonction avec la réunion
régionale du Réseau des traducteurs en éducation
(RTE). La conférence, intitulée «Le Canada et la
traduction : deux histoires tricotées serré», rendait
hommage à une personnalité du monde de la traduction,
et a été prononcée par Liliane Vincent, fondatrice
du RTE et membre honoraire à vie. Dans le cadre de la réunion
régionale, il a été question des futures orientations
du RTE en matière de recherche terminologique.
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Raymond J. Martel, membre du Réseau des traducteurs
en éducation (RTE), discute avec Michael Salvatori, EAO,
registrateur de l’Ordre. |
Créé en 1985, le RTE est un regroupement de personnes
qui travaillent dans les domaines de la traduction, de l’interprétation,
de la révision, de la terminologie, de l’édition,
de la rédaction et de la communication, et qui s’intéressent
plus particulièrement à la terminologie de l’éducation.
Réseau d’entraide ayant des membres dans tout le Canada,
et même à l’extérieur, son objectif premier
est d’harmoniser la terminologie de l’éducation
en français et en anglais au Canada dans le respect de la diversité et
de la complexité de ses systèmes éducatifs et
de leurs héritages linguistiques.
Les traductrices de l’Ordre, aussi membres du RTE, suivent de
près les actualités terminologiques, tant en Ontario
qu’au Canada, et dans le monde de la francophonie.
Pour en connaître davantage sur les journées internationales
et autres événements, visitez www.un.org ou www.unac.org. |