Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d'intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d'abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca. |
Ressources contre
l'intimidation Merci de votre article sur l'intimidation qui a donné un bon aperçu de la situation. J'ai été toutefois déçue que vous passiez sous silence le travail important qu'accomplit le Canadian Safe School Network (CSSN) dans ce domaine depuis plus de dix ans. Stu Auty, président du CSSN, est souvent appelé par les divers médias à donner son opinion sur l'intimidation et à présenter ses solutions aux écoles et aux collectivités. En plus de créer du matériel pédagogique, des ressources faciles à utiliser et des outils d'évaluation, le CSSN s'allie à diverses organisations telles les Argonauts et les Raptors de Toronto pour transmettre des messages sur l'intimidation et donner des conférences sur la sécurité à l'école. Son cédérom interactif présente six scénarios d'intimidation et diverses interventions positives. J'espère que vous publierez ma lettre afin d'informer les enseignants ontariens du travail important qu'accomplit cet organisme pour les jeunes de l'Ontario et des autres provinces. On peut communiquer avec le CSSN par téléphone au 905-848-0440, par courriel à safeschools@bellnet.ca ou visiter leur site web à www.canadiansafeschools.com. Kendra Grant est consultante et enseignante-bibliothécaire à l'école publique Springfield de Mississauga. Remarquable et en forme Comme toujours, j'ai bien apprécié votre rubrique «Des professeurs remarquables». Ayant moi-même suggéré il y a quelques années d'inclure des photos, j'ai particulièrement aimé celle de l'enseignante de Louise Pitre, Cheryl David. L'article «Enfants en santé, écoles en santé, pour une vie saine» m'a beaucoup plu. Davantage d'écoles devraient adopter ces programmes. Je fais de la suppléance et je trouve très décourageant de voir que la majorité des élèves aux cycles primaire et moyen n'arrivent pas à faire deux ou trois redressements assis. La plupart des jeunes d'aujourd'hui n'ont tout simplement pas la forme physique que préconisait le programme d'éducation physique canadien dans les années 70 et 80. Je ne veux pas être pessimiste mais, d'après moi, la santé et la condition physique ne sont PAS une priorité de nos jours et je suis convaincu que tant que les cours de gymnastique ne seront pas obligatoires de la maternelle à la 12e année, la condition physique de nos jeunes ne s'améliorera pas. J'espère que l'article en question saura inspirer des centaines d'enseignants et d'administrateurs à prendre au sérieux la santé et la forme physique de nos jeunes. Aujourd'hui à la retraite, Mark Summerfield de London a enseigné l'éducation physique au conseil scolaire de Thames Valley. Recrutement et formation Je n'ai aucun doute qu'au cours des sept prochaines années les enseignants continueront d'être en demande. Toutefois, j'ai été étonnée d'apprendre que «l'Ordre est aussi déterminé à gonfler ses rangs» (numéro de juin 2003). Depuis les dix dernières années, je suis malheureusement témoin de la déception de nombreux étudiants qui ne sont pas admis à une faculté d'éducation de l'Ontario parce que les programmes sont complets. Je comprends que nous essayions d'attirer les meilleurs et les plus brillants candidats. Il reste néanmoins que de nombreux jeunes doivent, plutôt que préfèrent, comme vous l'affirmez, aller étudier dans un collège américain. Dans d'autres cas, le coût exorbitant de cette option l'élimine d'emblée. Un autre article sur le nouveau programme de formation à l'enseignement de l'Université Laurentienne dans le même numéro appuie mon argument : «Les étudiants appellent de partout en province pour savoir comment s'inscrire au programme». Nous avons un nombre plus que suffisant de jeunes intéressés à devenir enseignants. Les vidéos de recrutement, les salons des carrières et les affiches engageantes peuvent sans doute inciter les étudiants à faire carrière dans l'enseignement en Ontario, mais où recevront-ils leur formation? Shirley Miller est une ancienne enseignante au palier élémentaire du conseil scolaire du district de Toronto et a participé au programme de formation à l'enseignement de l'Université York. Elle vit présentement à Scarborough. Compétences en technologie Compte tenu de mon expérience personnelle, l'article sur l'enseignement des métiers et de la technologie paru dans votre numéro de septembre 2002 m'a plutôt étonnée. Je donne des cours dans un domaine très en demande, celui de l'esthétique. Trouver un emploi en services personnels a été relativement facile, mais obtenir la formation adéquate a été une autre paire de manches! J'enseigne depuis trois ans au terme de dix années de travail en coiffure. J'ai un baccalauréat ès arts et des qualifications pour enseigner aux cycles primaire et moyen. J'essaie depuis quelque temps d'acquérir une qualification additionnelle en services personnels. Plus facile à dire qu'à faire! Pendant trois ans, j'ai tenté de m'inscrire à l'Université de Western Ontario. Chaque fois, le cours était annulé faute d'étudiants. (J'ai aujourd'hui des qualifications en histoire intermédiaire.) Queen's offrait la qualification additionnelle en services personnels, mais encore une fois, le cours a été annulé pour les mêmes raisons. (J'ai donc une qualification en sciences sociales au cycle supérieur.) Cette année, je me suis inscrite à Brock. Je viens d'apprendre aujourd'hui que le cours, vous le devinez, a été annulé en raison du nombre insuffisant d'étudiants! Toute situation ayant un aspect positif, j'ai été acceptée du premier coup au programme de maîtrise en étude du curriculum! Pour remédier à la pénurie d'enseignants compétents en technologie, a-t-on pensé à assurer l'enseignement et non seulement l'offre de cours menant à une qualification additionnelle? Ne serait-ce pas là une bonne façon d'appuyer la formation des enseignants? Kathleen Sharman vit à Windsor et enseigne l'esthétique au conseil scolaire du comté du Grand Essex. |
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