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Transition à l'enseignement 2006 

L'aide pour le nouveau personnel se fait attendre

de Brian Jamieson et Frank McIntyre

Le soutien à l'école pour le nouveau personnel enseignant traîne de la patte.

Le Programme d'insertion professionnelle du nouveau personnel enseignant, mis en œuvre par la province et testé en 2005, a mis des fonds à la disposition des conseils scolaires qui aident les recrues. Malgré l'appui et le financement de la province, les conseils scolaires de l'Ontario n'offre pas toujours le soutien que le nouveau personnel enseignant souhaiterait.

Seulement 52 pour cent des personnes nouvellement diplômées en enseignement qui ont trouvé un poste l'an dernier ont rapporté avoir reçu de l'aide au cours de leur première année de carrière. Et un faible 20 pour cent de ces personnes occupant des postes de suppléance ont dit avoir reçu du soutien professionnel sur place.

Cette année, tous les conseils scolaires de l'Ontario sont tenus de mettre en œuvre un programme d'insertion professionnelle, affirme le gouvernement.

(Photo)

Jana Niemi Lahnalampi (à gauche) enseigne la géographie et l'anglais de 9e et de 10e année. Elle a eu la chance d'avoir un mentor, Laura Schmitt, contrairement à d'autres personnes. Elles enseignent à l'école secondaire Lively District du Rainbow District School Board.

Les résultats de l'étude sur la transition à l'enseignement de 2006 révèle que :

  • 49 % des recrues ont participé à un programme d'information offert par le conseil scolaire, 47 % de ces personnes sont d'avis qu'il n'était pas suffisant
  • 31 % – près d'un tiers – ont affirmé ne pas avoir obtenu les renseignements essentiels au sujet de la tenue des registres de présences, des bulletins, des rencontres parents-enseignants et des routines administratives.
  • 61 % ont été jumelées à un mentor d'expérience, mais plus de la moitié ont révélé que l'expérience avait été négative
  • 64 % n'ont pas eu la chance d'observer la pratique d'un autre enseignant en classe
  • 63 % ont affirmé que leur pratique n'avait pas été observée et qu'elles n'avaient pas reçu de commentaires.

Le soutien sporadique que l'on offre aux personnes nouvellement diplômées en enseignement est pire qu'il en a l'air compte tenu que 59 pour cent d'entre elles sont embauchées après la rentrée.

Une personne sur cinq (22 %) a affirmé n'avoir reçu aucune aide.

Dix-huit pour cent ont avoué que la direction de l'école n'avait pas formellement évalué leur rendement au moment de répondre au sondage (mai et juin).

Régions et systèmes

La région où vivent les nouveaux diplômés et le type de poste qu'ils occupent sont des facteurs qui déterminent la quantité de soutien qu'ils reçoivent.

Les deux tiers du personnel enseignant qui en est à sa première année de carrière au sein des conseils scolaires publics de langue anglaise ont confirmé recevoir du soutien, ainsi que 54 pour cent de celui des conseils scolaires publics de langue française. En revanche, seulement une minorité des nouveaux diplômés travaillant au sein des conseils catholiques de langue anglaise (38 %) et française (27 %), ou encore dans une école indépendante ou privée (13 %), a reçu de l'appui professionnel.

Aujourd'hui, la plupart des nouveaux diplômés commencent leur carrière comme suppléants. Trente-cinq pour cent des diplômés de 2005 ont débuté en faisant de la suppléance journalière, alors que 29 pour cent ont décroché des contrats de suppléance à long terme. Ces enseignantes et enseignants reçoivent encore moins d'appui.

(Photo)

Diplômée de l'Université de Glasgow, Andrea Snowdon a décroché un poste en 3e année à l'école publique Larkspur de Brampton. Elle a maintenant sa propre salle de classe.

Seulement 20 pour cent des personnes ayant décroché un contrat de remplacement à long terme ont participé à des programmes d'insertion professionnelle, et 2 pour cent de celles qui faisaient de la suppléance au jour le jour ont pu profiter d'un appui quelconque.

Au cours de la première année de carrière, il est peu probable que les recrues reçoivent des commentaires sur leur rendement de façon formelle. Une personne sur trois ayant obtenu un contrat de remplacement à long terme et une sur huit faisant de la suppléance à la journée ont été évaluées formellement par la direction d'une des écoles où elles ont enseigné.

Les suppléantes et suppléants peuvent s'attendre à du perfectionnement professionnel pour les aider en matière de gestion de classe au cours de la première année de carrière. Trente-neuf pour cent des personnes ayant un contrat de remplacement à long terme ont rapporté avoir reçu de l'aide à ce chapitre. Environ un tiers ont dit avoir eu de l'aide informelle : un mentor, l'occasion d'observer la classe d'autres enseignants et de se faire observer.

Variations au chapitre du soutien

Soutien professionnel offert au personnel suppléant

  À Long Terme Journalier
Gestion de classe 39 % 27 %
Stratégies – élèves en difficulté 19 % 17 %
Stratégies – élèves à risque 20 % 8 %
Stratégies – langue seconde 4 % 14 %
Communication avec les parents 17 % 7 %
Aucun soutien 38 % 59 %

Soutien professionnel offert au personnel enseignant ayant un poste régulier – 1re année de carrière

Gestion de classe 55 %
Observations sur la pratique 46 %
Stratégies – élèves en difficulté 35 %
Stratégies – élèves à risque 32 %
Stratégies – langue seconde 27 %
Communication avec les parents 15 %
Aucun soutien 22 %

Participation à un programme d'insertion professionnelle, par système

Publics de langue anglaise 66 %
Catholiques de langue anglaise 38 %
Publics de langue française 54 %
Catholiques de langue française 27 %
Écoles indépendantes ou privées 13 %

Participation à un programme d'insertion professionnelle, par région

Région du Grand Toronto 49 %
Centre de l'Ontario 46 %
Est de l'Ontario 48 %
Sud-ouest de l'Ontario 65 %
Nord de l'Ontario 42 %