Pour parler professionLa revue de L’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario
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Un regard financier qui voit loin

Avec l’arrivée du Nouvel An, de nouvelles perspectives s’ouvrent à nous.

de Don Cattani

Durant la pÉriode des FÊtes, la plupart d’entre nous portons une attention particulière aux finances. À l’Ordre, nous venons tout juste de faire notre budget et j’aimerais discuter de certaines des décisions financières que le conseil a prises en 2007, et devra prendre en 2008.

Vous aurez peut-être envie de tourner la page dès le mot «finance» ou «budget». Moi-même, j’avoue qu’avant d’être élu au conseil en 2003, je m’attendais à ce que les discussions budgétaires et les rapports financiers m’ennuient à mourir. Je me trompais. La gestion des finances de l’Ordre est une opération complexe et fort intéressante. Chaque jour, nous devons relever de nouveaux défis financiers tout aussi différents les uns que les autres.

«Notre cotisation est la plus faible de la province.»

Dans ses discussions sur le budget annuel, le conseil vise trois objectifs : financer les services de façon appropriée; fixer une cotisation annuelle raisonnable; accumuler des ressources pour veiller à la stabilité et à l’indépendance. D’après moi, il suffit d’examiner la cotisation annuelle au cours des cinq dernières années pour comprendre la façon dont nous concrétisons ces objectifs.

En 2002, la cotisation annuelle était de 104 $, mais elle a augmenté dramatiquement à 139 $ les deux années suivantes, car le gouvernement avait exigé que l’Ordre prenne les rênes du Programme de perfectionnement professionnel. Finalement, après que le gouvernement actuel a décidé de mettre un terme au programme, le troisième conseil (2003 à 2006) a rétabli la cotisation à 104 $, mais pas avant qu’il eût abordé un problème intéressant.

La dissolution du programme a entraîné un surplus budgétaire, et on peut se demander pourquoi le troisième conseil n’a pas fixé la cotisation à un montant encore plus bas. On a plutôt créé deux fonds de réserve : un pour stabiliser la cotisation pour les années à venir (3,4 millions) et un autre pour subvenir aux futurs besoins en matière d’installations (6 millions). J’ai appuyé les deux décisions à ce moment-là, et je crois que nous pouvons voir aujourd’hui qu’elles étaient sages.

La bonne nouvelle, c’est que la cotisation annuelle demeure à 104 $ pour 2008. C’est remarquable, étant donné que la cotisation annuelle moyenne des ordres professionnels en Ontario est de 650 $. Notre cotisation est la plus faible de la province (20 $ de moins que celle de l’Ordre des infirmières et infirmiers de l’Ontario).

Nous sommes en mesure de garder la cotisation à 104 $ parce que nous avons un fonds de réserve. Nous avons puisé dans notre fonds de stabilisation pour la première fois en 2007. Sans lui, tout porte à croire que la cotisation aurait été de 107 $ en 2007 et de 111 $ en 2008 pour refléter l’augmentation réelle de nos coûts.

Nous avons besoin d’un fonds de réserve pour nos futurs besoins en matière d’installations parce que notre bail prendra fin en 2011, date à laquelle nous aurons trois possibilités : rester, louer ailleurs ou acheter. Si nous restons, il est certain que le montant de notre loyer augmentera; si nous louons ailleurs, nous devrons absorber des coûts de déménagement et de rénovation; si nous achetons, il nous faudra une mise de fonds. Ce fonds de réserve vise à amortir les futures dépenses et à stabiliser les finances de notre deuxième décennie.

«Nous sommes en mesure de garder la cotisation à 104 $ parce que nous avons un fonds de réserve.»

En octobre, le conseil a formé un comité spécial dont le rôle est d’examiner les besoins en matière d’installations. Ce comité présentera son rapport en mars 2008. Par conséquent, le conseil y verra plus clair au sujet des coûts liés aux installations au moment des discussions budgétaires de 2008.

Bien entendu, on se demande combien d’années nous pourrons maintenir la cotisation à 104 $. Certainement pas pour toujours. Toutefois, soyez certains que durant ses discussions budgétaires, le conseil visera à garder la cotisation annuelle à un niveau raisonnable.

Au nom du conseil, je vous transmets, ainsi qu’à votre famille, mes souhaits les plus sincères de joie et de paix en cette période des Fêtes.

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