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Cette chronique recense une panoplie de ressources utiles. Vous pouvez emprunter tous les ouvrages en question à la bibliothèque Margaret-Wilson, à l’exception de certaines trousses de classe. Vous n’avez qu’à envoyer un courriel à biblio@oct.ca. Pour consulter des critiques en anglais, rendez-vous à Reviews.

Grammaire et stratÉgies

Le langage du temps

par Danielle Noreau et Pierre Paul Gagné

Tout enseignant qui a déjà essayé d’expliquer le temps à des enfants du primaire sait qu’il s’agit d’un concept abstrait. Les auteurs de l’ouvrage, une orthophoniste et un psychologue, montrent que l’apprentissage des habiletés et des notions reliées au temps est essentiel à d’autres apprentissages comme la compréhension en lecture, la conjugaison des verbes (à l’oral et à l’écrit) et les mathématiques.

Ils proposent aux enseignants du primaire des activités, des mises en situation et des conseils pratiques pour aborder les multiples notions du temps telles la durée, la chronologie et la séquence. En tant qu’enseignant de français langue seconde, j’ai apprécié les stratégies proposées pour enseigner la conjugaison des verbes, l’accord des adjectifs, la lecture et la rédaction. J’ai aussi trouvé particulièrement utiles les suggestions pour aider les élèves qui ont de la difficulté à gérer leur temps et à respecter les échéances.

La première partie du livre, plus théorique, traite des diverses façons employées pour comprendre, mesurer, structurer et gérer le temps, et son expression dans le langage parlé et écrit. La deuxième partie comprend un recueil d’activités pratiques pour développer chez les élèves les habiletés cognitives et linguistiques associées aux diverses notions du temps. Les consignes et les méthodes d’évaluation des activités sont claires et faciles à suivre. J’aime le fait que certaines activités comptent trois niveaux de difficulté pour répondre aux besoins de tous.

Le livre est accompagné d’un cédérom qui regroupe tout le matériel reproductible nécessaire pour chacune des activités ainsi que des affiches en couleurs.

J’avoue que le sujet m'a d’abord paru un peu complexe, mais j’ai vite été convaincu qu’il s’agit d’un concept important à maîtriser et je vais prendre le temps d’intégrer les activités proposées dans mon enseignement de tous les jours. Comme l’a dit Cervantès, «il faut donner du temps au temps».

Le langage du temps, Chenelière-Éducation, Montréal, 2005; ISBN 2-7651-0429-8; 146 p.; 59,95 $; 514-273-1066 ou 1-800-656-5531; info@cheneliere-education.ca; www.cheneliere-education.ca.

Critique de Martin Paris, enseignant en immersion française au cycle moyen pour l’Ottawa-Carleton District School Board, et actuellement en congé. Il sera de retour en classe en septembre 2006.


Stratégies d’apprentissage et réussite au secondaire

Un passeport pour les élèves en difficulté

par Esther Minskoff et David Allsopp
Adaptation française d’Hélène Boucher

Ce guide pratique, écrit par deux spécialistes chevronnés des troubles d’apprentissage et de comportement, est destiné tant aux enseignants du secteur régulier qu’à ceux qui s’occupent de l’enfance en difficulté au niveau secondaire. L’approche, décrite en première partie, repose sur un apprentissage actif par le biais de stratégies d’apprentissage cognitif et d’enseignement explicite. Elle a été conçue pour les adolescents et les adultes éprouvant des difficultés d’apprentissage, pour qu’ils deviennent plus efficaces et puissent mieux répondre aux attentes scolaires aux niveaux secondaire et postsecondaire. Chacune des étapes de la mise en application de l’approche est bien expliquée, tandis que des études de cas viennent en illustrer divers éléments.

La deuxième partie compte une multitude de stratégies visant à permettre à l’élève d’améliorer son apprentissage en matière d’organisation (prise de notes, examens, lecture, etc.). Minskoff et Allsopp décrivent clairement l’utilité des habiletés à acquérir et les stratégies pour y arriver, ces dernières intégrant bien le raisonnement et les actions concrètes de l’élève.

Les stratégies de l’apprentissage actif se divisent en six groupes : verbalisation, visualisation, organisation graphique, étapes structurées, formules mnémoniques et apprentissage multisensoriel. Et chaque stratégie est élaborée en fonction d’une difficulté bien définie, ce qui pourrait être utile pour l’élaboration du plan d’enseignement individualisé des élèves.

L’ouvrage compte également une série de questionnaires à l’intention de l’enseignant et de l’élève. Reproductibles et faciles à utiliser, ils servent à cerner les forces et les faiblesses de l’élève et à faciliter le choix des stratégies.

Le livre est une vraie mine d’outils qui aideront tous les enseignants à mieux participer à l’apprentissage de leurs élèves. Les personnes désirant explorer davantage l’approche basée sur l’apprentissage actif peuvent se rendre dans le site web Learning Toolbox à http://coe.jmu.edu/learningtoolbox (anglais).

Stratégies d’apprentissage et réussite au secondaire, Chenelière-Éducation, Montréal, 2006; ISBN 2-7650-0924-4; 324 p.; 44,95 $; 514-273-1066 ou 1-800-565-5531; info@cheneliere-education.ca; www.cheneliere-education.ca.

Critique de Mélanie Gamache, enseignante de 9e année à l’école d’application du Centre Jules-Léger d’Ottawa.


Les principes de la mesure et de l’évaluation des apprentissages

par Michel D. Laurier, Robert Tousignant et Dominique Morissette

Lorsqu’on pense à l’évaluation scolaire, toutes sortes de choses nous viennent à l’esprit : bulletins, parents, examens, corrections, OQRE, etc. Les principes de la mesure et de l’évaluation des apprentissages, qui en est à sa 3e édition, est un ouvrage exhaustif qui vous aidera à y voir bien plus clair.

Les premiers chapitres du livre portent sur les divers aspects de l’apprentissage et sur les compétences. Les cinq chapitres suivants sont les plus intéressants, car on y traite des différents types d’évaluation, de la création d’examens pertinents et de l’utilisation des grilles d’évaluation. Ces chapitres sont d’importance encore plus grande pour les enseignants qui privilégient l’adoption de divers modes d’évaluation, tels l’observation, le portfolio, l’autoévaluation et l’évaluation par les pairs. L’utilisation de diagrammes, de modèles et d’exemples pratiques, qui corroborent la théorie, en facilite la lecture et la compréhension.

Le dernier chapitre traite de la transmission des résultats de l’évaluation. Ce chapitre nous amène à nous poser des questions sur l’aspect pratique de l’évaluation. Pourquoi évalue-t-on nos élèves? Quel est le rôle des parents, de la direction et des élèves? Ce chapitre est primordial, car il nous incite à la réflexion, activité essentielle au changement dans l’enseignement.

Cette ressource est remplie d’informations sur un sujet que l’on aborde constamment dans les réunions au sein de toutes les écoles et qui fait frissonner le personnel enseignant le moment venu de préparer les bulletins. La lecture de ce livre vous aidera à envisager l’évaluation dans son ensemble et sera utile aux enseignants à qui incombe cette tâche périodique.

Les principes de la mesure et de l’évaluation des apprentissages, Gaëtan Morin éditeur, Montréal, 2005; ISBN 2-89105-901-8; 204 p.; 37,95 $; 514-273-1066 ou 1-800-565-5531; info@cheneliere-education.ca; www.cheneliere-education.ca.

Critique de Ramona Dempsey, enseignante de 1re année en immersion française à l’école Louis-Honoré-Fréchette du York Region District School Board à Thornhill.


Grammaire pédagogique du français d’aujourd’hui

de Suzanne-G. Chartrand, Denis Aubin, Raymond Blain et Claude Simard

Cours autodidacte de grammaire française

de Suzanne-G. Chartrand et Gilles McMillan

Grammaire pédagogique du français d’aujourd’hui est un instrument de référence qui s’adresse à tous les enseignantes et enseignants ainsi qu’aux élèves de l’intermédiaire, du secondaire et du postsecondaire. L’ouvrage présente une démarche d’apprentissage des règles du français, tout en offrant de multiples exemples pour observer et mieux comprendre la langue.

Il informe sur la communication orale et écrite, l’organisation d’un texte, la syntaxe, les règles d’orthographe et de ponctuation, ainsi que le fonctionnement du lexique. Ainsi, cet ouvrage, très facile à utiliser, présente la grammaire de la phrase, qui vise la capacité à écrire correctement, ainsi que la grammaire du texte, qui formule des règles visant à donner au texte la cohérence requise.

Le Cours autodidacte de grammaire française a été créé à partir du manuel de grammaire susmentionné et nécessite son utilisation. Il comporte des activités (ainsi que les corrigés) sur des textes de tous genres. Ce cours couvre l’essentiel de la nouvelle grammaire et assure un moyen concret d’améliorer son écriture.

Ces deux outils aideront à mieux comprendre la nouvelle grammaire sous tous ses aspects.

Grammaire pédagogique du français d’aujourd’hui, Graficor, Boucherville, 1999; ISBN 2-892242-560-3; 397 p.; 47 $ (prix institutionnel 32,90 $); 514-273-1066 ou 1-800-656-5531.

Cours autodidacte de grammaire française, Graficor, Boucherville, 2002; ISBN 2-89242-962-9; 224 p.; 21 $ (prix institutionnel 14,70 $); 514-273-1066 ou 1-800-656-5531.

info@cheneliere-education.ca; www.cheneliere-education.ca.

Critique de Manon Valois, enseignante au conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario en prêt de service au ministère de l’Éducation comme agente d’éducation de l’équipe de littératie du programme Piliers de l’éducation.


Arborescences : jalons de l’analyse syntaxique

de Michèle Frémont et Magda Sayad

Guide pédagogique pour un cours de mise à niveau «nouvelle grammaire»

d’Huguette Maisonneuve, Michèle Frémont et Frédérique Izaute

Vade-mecum de la nouvelle grammaire

d’Huguette Maisonneuve

La nouvelle grammaire permet d’analyser les structures de la langue pour mieux la comprendre et mieux s’exprimer. Ces trois ouvrages, parus dans leur deuxième version, sont bien présentés et seront fort utiles pour se familiariser avec cette approche.

Le guide pédagogique sert à planifier un cours de mise à niveau pour le postsecondaire. La démarche proposée s’appuie sur l’observation et l’analyse, et non sur la simple mémorisation d’éléments théoriques. La répartition des objectifs d’apprentissage est claire.

Les nombreux exemples d’Arborescences : jalons de l’analyse syntaxique illustrent la façon d’analyser une phrase. Il faut bien connaître la théorie pour les comprendre. Malgré certains cas discutables, l’approche est cohérente.

Vade-mecum de la nouvelle grammaire comporte un cédérom qui permet un apprentissage personnalisé. Il faut connaître l’approche et les règles d’accord pour en profiter. Les explications, dans les cas d’erreurs, renvoient à la théorie. C'est un outil facile à utiliser.

Certains domaines sont particulièrement bien présentés : les marqueurs de relation, la structure du texte, la ponctuation et les accords. Les enseignantes et enseignants trouveront là des notions claires et indispensables.

Arborescences : jalons de l’analyse syntaxique, CCDMD, Montréal, 2002; ISBN 2-89470-137-3; 69 p.; 6 $; 514-873-2200.

Guide pédagogique pour un cours de mise à niveau «nouvelle grammaire», CCDMD, Montréal, 2003; ISBN 2-89470-159-4; 39 p.; gratuit (commander au CCDMD) 514-873-2200.

Vade-mecum de la nouvelle grammaire, CCDMD, Montréal, 2003; ISBN 2-89470-158-6; 88 p.; 29,95 $ (cédérom inclus); 514-873-2200.

neogram@ccdmd.qc.ca; www.ccdmd.qc.ca.

Critique de Germain Bertrand. Il a plus de 30 ans d’expérience comme enseignant, conseiller pédagogique, agent d’éducation, rédacteur de matériel didactique et directeur adjoint dans les écoles de langue française de l’Ontario.


La grammaire nouvelle : la comprendre et l’enseigner

de Marie Nadeau et Carole Fisher

La grammaire nouvelle n’est pas aussi nouvelle que son nom le laisse entendre. Elle est apparue en France dès les années 70 et a été adoptée au Québec en 1995. Elle s’oppose à la grammaire traditionnelle de par son concept morphologique et syntaxique plutôt que sémantique.

Les auteures comparent les deux grammaires pour expliquer que le changement s’imposait. Leur ouvrage est davantage un outil pédagogique qu’une grammaire.

Elles montrent également que, malgré l’adoption progressive de termes empruntés à la grammaire nouvelle (p. ex., groupe nom, déterminant), on tarde à en adopter les principes au Canada. Il ne suffit pas de changer la terminologie, font-elles valoir, il faut aussi changer la façon de l’enseigner.

Mmes Nadeau et Fisher reconnaissent qu’il n’est pas facile de passer de la théorie à la pratique. Elles consacrent donc la seconde partie de leur ouvrage à démontrer comment les anciennes méthodes ne peuvent pas amener l’élève à un raisonnement grammatical complet.

En bref, il s’agit d’un ouvrage pour qui aimerait se mettre au fait de la nouvelle grammaire et apprendre comment l’enseigner de façon «nouvelle». Ma seule réserve : l’impression en bleu-gris qui nécessite un bon éclairage!

La grammaire nouvelle, Gaëtan Morin éditeur, Montréal, 2006; ISBN 2-89105-918-2; 248 p.; 31,95 $; 514-273-1066 ou 1-800-656-5531; info@cheneliere-education.ca; www.cheneliere-education.ca.

Critique de Lyse Ward, enseignante aux cycles primaire et moyen, et responsable de la présente chronique.


Graduation for All

A Practical Guide to Decreasing School Dropout

de Camilla Lehr, Ann Clapper et Martha Thurlow

Bien que cet ouvrage soit une réaction à la réforme des écoles secondaires aux États-Unis, les enseignantes et enseignants de l’Ontario qui prennent le succès de leurs élèves à cour doivent lire cet ouvrage.

Les deux premiers chapitres énoncent les principes de base pour amorcer la planification. On aborde, aux chapitres trois à cinq, les défis que représente la cueillette de statistiques fiables sur le taux de décrochage et sur les facteurs particuliers associés au taux de réussite. Les chapitres six à huit offrent des suggestions pour analyser les programmes existants, déterminer les besoins spécifiques d’une école ou d’un conseil scolaire, ainsi que réaliser un plan d’action. Enfin, les deux derniers chapitres présentent un processus pour mettre en ouvre le plan d’action et en évaluer l’efficacité.

Pour chaque tâche, on fournit des outils. Une liste de ressources supplémentaires se trouve à la fin de chaque chapitre et en annexe. Toutefois, l’ouvrage n’offre pas de stratégies pour déterminer les programmes et les modèles d’intervention qui ont fonctionné. En outre, il aurait été utile d’inclure un chapitre présentant les outils nécessaires pour examiner la littérature portant sur l’éducation, bien que les liens donnés en annexe servent de point de départ pour ce genre de recherche.

Graduation for All est utile pour prévenir le décrochage scolaire. L’ouvrage présente une approche raisonnable pour comprendre les questions et envisager les solutions. Il offre des outils pratiques pour évaluer l’efficacité des programmes actuels et constitue un merveilleux point de départ pour les enseignantes et enseignants qui doivent améliorer le taux de succès des élèves de leur classe.

Graduation for All, Corwin Press, Thousand Oaks (Californie), 2005; ISBN 1-4129-0627-X; couverture souple; 272 p.; 39,95 $US; tél. : 1-800-818-7243; téléc. : 1-800-417-2466; www.corwinpress.com.

Critique de Anne Arthur, administratrice attitrée au succès des élèves des écoles alternatives du Greater Essex County District School Board et étudiante au doctorat à la faculté d’éducation de l’Université de Windsor.


Empowering Children

Children’s Rights Education as a Pathway to Citizenship

de R. Brian Howe et Katherine Covell

Les auteurs partent du principe qu’il faut prendre les droits de l’enfant au sérieux et considérer les jeunes comme des citoyens à part entière.

Les enfants ne sont généralement pas reconnus comme des citoyens au chapitre de leurs droits. À l’instar de la littérature se rapportant à la citoyenneté, les écoles ont une conception exclusive et centrée sur l’adulte de la citoyenneté dans laquelle les enfants sont perçus comme des citoyens en devenir ou de futurs citoyens plutôt que comme citoyens à part entière du moment présent.
{notre traduction}

Pour les auteurs, l’exclusion des enfants à une réelle participation civique entrave le succès de l’éducation aux droits de l’enfant. Leur recherche démontre qu’éduquer les enfants sur leurs droits est bénéfique au développement de compétences favorisant le leadership civique et la responsabilité individuelle.

En outre, les auteurs posent comme principe qu’en savoir plus sur ses droits augmente le respect de soi et des autres. Leurs données soulignent l’importance d’une salle de classe où règne la démocratie et où il existe des occasions de réfléchir de façon critique en petits groupes.

Cet ouvrage favorise la compréhension des droits de l’enfant et de l’éducation à la citoyenneté dans un monde complexe et en constante évolution. Il est rédigé dans une langue claire et fait des liens perspicaces entre la recherche, la théorie, la politique et la pratique. Les auteurs, après avoir examiné la littérature internationale et s’être penchés sur les questions soulevées par leurs critiques, soutiennent de façon persuasive que l’éducation aux droits de l’enfant forge de bons citoyens. Bien qu’ils soient d’avis que la responsabilité d’éduquer les enfants sur leurs droits relève du système d’éducation, ils affirment que la participation de l’enfant est un phénomène à multiples facettes dans lequel l’appui de la famille, le statut socio-économique ainsi que d’autres éléments contextuels jouent un rôle important.

M. Howe et Mme Covell reconnaissent que cette tâche n’est pas facile; le dernier chapitre en présente les principaux défis. Pour relever ces défis, les éducatrices et éducateurs devront s’engager fermement à promouvoir des valeurs libérales et démocratiques ainsi que le respect mutuel.

Empowering Children: Children’s Rights Education as a Pathway to Citizenship, University of Toronto Press, Toronto, 2005; ISBN 0802038573; couverture rigide; 245 p.; 45 $, tél. : 416-667-7791 ou 1-800-565-9523; téléc. : 416-667-7832 ou 1-800-221-9985; publishing@utpress.utoronto.ca; www.utppublishing.com/pubstore.

Critique de Donna Koller, spécialiste clinique et théorique à l’Hôpital pour enfants malades de Toronto; et Daniel Schugurensky, professeur à l’Institut des études pédagogiques de l’Ontario de l’Université de Toronto.