Pour parler profession vous invite à
écrire des lettres et des articles sur des domaines dintérêt pour la profession.
Nous nous réservons le droit dabréger une lettre. Pour être publiée, une lettre
doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez
votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca
Objet de
lordre
En lisant le numéro de septembre 1998 de Pour parler profession, je me
croyais aux frontières du réel. La différence entre les rôles de lOrdre et des
organismes membres de la FEO na jamais été aussi claire.
Comme des milliers denseignantes et denseignants en Ontario, je suis
actuellement en grève. Beaucoup dautres sont en lock-out ou participent à des
grèves tournantes ou à des grèves du zèle. Léducation en Ontario connaît de
sérieuses difficultés.
Je pensais que lOrdre et Pour parler profession avaient la responsabilité de
traiter des questions pertinentes pour lavenir de lenseignement et de
lapprentissage. Cest comme sil sagissait de deux univers
complètement distincts du milieu de léducation. En vérité, il ny a
quun univers et celui présenté dans Pour parler profession nest
quillusoire.
LOrdre et Pour parler profession se doivent de quitter leur monde nébuleux pour
revenir sur terre.
Glenn Hayes
Glenn Hayes enseigne langlais à la Cardinal Carter Catholic High
School à Aurora.
N.D.L.R. :
Consulter La Division des services aux membres qui répond à vos questions.
La
discipline au grand jour
il était temps!
Merci de publier tous ces renseignements sur
lOrdre. Les Pages bleues montrent lOrdre travaillant
à créer et à mettre en uvre des normes. Je nai peut-être pas toujours le
temps de lire les articles, mais je prends le temps de lire les Pages bleues. Elles
mencouragent à penser que nous avons un organisme de réglementation voué à
lexcellence en enseignement.
Je suis particulièrement heureuse que vous ayez publié le nom des enseignants qui ont
subi des mesures disciplinaires. Il était grand temps, car le public, à tort ou à
raison, pense que les syndicats denseignants protègent les enseignantes et
enseignants dont le comportement est inacceptable, plutôt que de faire ce quil y a
de mieux pour les élèves.
La publication du nom des personnes dont le certificat a été révoqué et des raisons
appuyant cette révocation témoigne du professionnalisme de lOrdre. Toutes les
autres professions ont le pouvoir de prendre des mesures disciplinaires à lendroit
de leurs membres et toutes publient le nom des personnes ayant perdu leur carte de
compétence. Cela montre que la profession est sérieuse, que les normes doivent être
respectées et quune faute professionnelle entraîne des conséquences.
Merci de nous faire connaître le travail de lOrdre pour assurer la fierté de
notre profession.
Penelope McArthur
Penelope McArthur enseigne langlais langue seconde à la East York
Collegiate.
Pourquoi
les noms?
Larticle «Quatre enseignants perdent
leur carte de compétence lors des premières audiences de lOrdre» (Pour parler profession, juin 1998), ma rendue
très mal à laise. Il décrit les résultats des premières audiences de
lOrdre au cours desquelles quatre de mes collègues ont vu leurs certificats
révoqués.
Il semble que cette divulgation soit une exigence de lOrdre afin de protéger
lintérêt public.
En tant que membre en règle de lOrdre, je ne comprends pas en quoi le nom de ces
enseignants et les raisons ayant entraîné leur congédiement peuvent mintéresser.
Est-il nécessaire de rendre publique une pareille affaire? Il me semble que la
réputation de ces personnes est déjà suffisamment salie sans quon ne
sensationnalise laffaire dans une revue professionnelle.
Brenda Finch
Brenda Finch enseigne à lélémentaire à la St. Mark School à
Kitchener.
La
sécurité au laboratoire
Jécris concernant la photo
accompagnant larticle intitulé «Le nouveau curriculum en sciences et technologie
de la 1re à la 8e année : conçu par et pour les enseignants» (Pour parler profession, septembre 1998).
Quand on entre dans une voiture, on boucle automatiquement sa ceinture. Quand on se
rend sur un chantier de construction, on porte automatiquement un casque. Quand on utilise
une scie à chaîne, on porte automatiquement des protège-oreilles et des lunettes
protectrices.
En effet, dans ces cas, la sécurité croît avec lusage.
On ne sera en sécurité dans les laboratoires de sciences que lorsque le port de
lunettes protectrices deviendra automatique aussi, non pas parce quune expérience
en particulier est plus dangereuse quune autre, mais pour être bien protégé en
cas dimprévu.
En tant quenseignant, je crois que la seule façon de rendre le port de lunettes
protectrices automatique chez mes élèves est de lexiger dans ma classe. Jai
été particulièrement ébranlé de voir cette photo de deux jeunes gens ne portant pas
de lunettes protectrices, dans un laboratoire en train de regarder un cylindre gradué
rempli dun liquide quelconque. Pas moyen de savoir si ce liquide était dangereux,
mais peu importe, il est impératif de se protéger les yeux.
La publication dune telle photo préconise tacitement ce manque de sécurité et
repousse le jour où tous les enseignants et les élèves de la province pourront faire de
la science en toute sécurité.
Garry Peddle
Garry Peddle préside léquipe de rédaction du Science Laboratory
Safety Manual au Conseil scolaire de district de Toronto. Il aide lOrdre à se doter
de photos montrant les bonnes pratiques en laboratoire de sciences.