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Décembre 1998

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AG00041_.gif (503 bytes) Retour à la page d’accueil de l’Ordre

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger une lettre. Pour être publiée, une lettre doit être signée et donner le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre lettre à : Éditeur, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON M4W 3M5; courriel : revue@oct.ca

Objet de l’ordre

En lisant le numéro de septembre 1998 de Pour parler profession, je me croyais aux frontières du réel. La différence entre les rôles de l’Ordre et des organismes membres de la FEO n’a jamais été aussi claire.

Comme des milliers d’enseignantes et d’enseignants en Ontario, je suis actuellement en grève. Beaucoup d’autres sont en lock-out ou participent à des grèves tournantes ou à des grèves du zèle. L’éducation en Ontario connaît de sérieuses difficultés.

Je pensais que l’Ordre et Pour parler profession avaient la responsabilité de traiter des questions pertinentes pour l’avenir de l’enseignement et de l’apprentissage. C’est comme s’il s’agissait de deux univers complètement distincts du milieu de l’éducation. En vérité, il n’y a qu’un univers et celui présenté dans Pour parler profession n’est qu’illusoire.

L’Ordre et Pour parler profession se doivent de quitter leur monde nébuleux pour revenir sur terre.

Glenn Hayes
Glenn Hayes enseigne l’anglais à la Cardinal Carter Catholic High School à Aurora.
N.D.L.R. :
Consulter La Division des
services aux membres qui répond à vos questions.

La discipline au grand jour… il était temps!

Merci de publier tous ces renseignements sur l’Ordre. Les Pages bleues montrent l’Ordre travaillant à créer et à mettre en œuvre des normes. Je n’ai peut-être pas toujours le temps de lire les articles, mais je prends le temps de lire les Pages bleues. Elles m’encouragent à penser que nous avons un organisme de réglementation voué à l’excellence en enseignement.

Je suis particulièrement heureuse que vous ayez publié le nom des enseignants qui ont subi des mesures disciplinaires. Il était grand temps, car le public, à tort ou à raison, pense que les syndicats d’enseignants protègent les enseignantes et enseignants dont le comportement est inacceptable, plutôt que de faire ce qu’il y a de mieux pour les élèves.

La publication du nom des personnes dont le certificat a été révoqué et des raisons appuyant cette révocation témoigne du professionnalisme de l’Ordre. Toutes les autres professions ont le pouvoir de prendre des mesures disciplinaires à l’endroit de leurs membres et toutes publient le nom des personnes ayant perdu leur carte de compétence. Cela montre que la profession est sérieuse, que les normes doivent être respectées et qu’une faute professionnelle entraîne des conséquences.

Merci de nous faire connaître le travail de l’Ordre pour assurer la fierté de notre profession.

Penelope McArthur
Penelope McArthur enseigne l’anglais langue seconde à la East York Collegiate.

Pourquoi les noms?

L’article «Quatre enseignants perdent leur carte de compétence lors des premières audiences de l’Ordre» (Pour parler profession, juin 1998), m’a rendue très mal à l’aise. Il décrit les résultats des premières audiences de l’Ordre au cours desquelles quatre de mes collègues ont vu leurs certificats révoqués.

Il semble que cette divulgation soit une exigence de l’Ordre afin de protéger l’intérêt public.

En tant que membre en règle de l’Ordre, je ne comprends pas en quoi le nom de ces enseignants et les raisons ayant entraîné leur congédiement peuvent m’intéresser. Est-il nécessaire de rendre publique une pareille affaire? Il me semble que la réputation de ces personnes est déjà suffisamment salie sans qu’on ne sensationnalise l’affaire dans une revue professionnelle.

Brenda Finch
Brenda Finch enseigne à l’élémentaire à la St. Mark School à Kitchener.

La sécurité au laboratoire

J’écris concernant la photo accompagnant l’article intitulé «Le nouveau curriculum en sciences et technologie de la 1re à la 8e année : conçu par et pour les enseignants» (Pour parler profession, septembre 1998).

Quand on entre dans une voiture, on boucle automatiquement sa ceinture. Quand on se rend sur un chantier de construction, on porte automatiquement un casque. Quand on utilise une scie à chaîne, on porte automatiquement des protège-oreilles et des lunettes protectrices.

En effet, dans ces cas, la sécurité croît avec l’usage.

On ne sera en sécurité dans les laboratoires de sciences que lorsque le port de lunettes protectrices deviendra automatique aussi, non pas parce qu’une expérience en particulier est plus dangereuse qu’une autre, mais pour être bien protégé en cas d’imprévu.

En tant qu’enseignant, je crois que la seule façon de rendre le port de lunettes protectrices automatique chez mes élèves est de l’exiger dans ma classe. J’ai été particulièrement ébranlé de voir cette photo de deux jeunes gens ne portant pas de lunettes protectrices, dans un laboratoire en train de regarder un cylindre gradué rempli d’un liquide quelconque. Pas moyen de savoir si ce liquide était dangereux, mais peu importe, il est impératif de se protéger les yeux.

La publication d’une telle photo préconise tacitement ce manque de sécurité et repousse le jour où tous les enseignants et les élèves de la province pourront faire de la science en toute sécurité.

Garry Peddle
Garry Peddle préside l’équipe de rédaction du Science Laboratory Safety Manual au Conseil scolaire de district de Toronto. Il aide l’Ordre à se doter de photos montrant les bonnes pratiques en laboratoire de sciences.