Pour parler professionRubriquesChroniquesArticles de fondRessourcesPages bleues

 

Rubriques

Mot du registrateur

Courrier des lecteurs

chos de la profession

Du nouveau : la carte de compétence (provisoire)

La décision du ministre de l’Éducation d’abolir le Test d’entrée à la profession enseignante de l’Ontario a été bien accueillie. Cependant, la législation ontarienne continue d’exiger une mesure d’évaluation.

de Marilyn A. Laframboise

En novembre dernier, le ministre annonçait que les nouvelles enseignantes et les nouveaux enseignants n’auront plus à passer le Test d’entrée à la profession enseignante de l’Ontario. Cependant, ils doivent encore se soumettre à une évaluation d’entrée à la profession jugée acceptable par le ministre pour obtenir une carte de compétence permanente.

Le ministre élabore une autre évaluation. Entre-temps, l’Ordre a collaboré avec le Ministère pour trouver une solution transitoire qui permet de délivrer des cartes de compétence.

En février, à la demande du ministre, le conseil de l’Ordre a approuvé un changement au règlement sur les qualifications requises pour enseigner afin que les diplômées et diplômés des facultés d’éducation de l’Ontario obtiennent une carte de compétence (provisoire). Les personnes formées à l’extérieur de l’Ontario reçoivent une carte de compétence temporaire (provisoire).

Ce changement permet aux nouvelles enseignantes et aux nouveaux enseignants de solliciter des emplois, et aux conseils scolaires de l’Ontario d’engager les enseignantes et enseignants dont ils ont besoin.

Nous avons dit au ministre que nous nous attendions à ce que cela soit, au mieux, une solution temporaire, et que l’Ordre n’émettrait de nouvelles cartes provisoires qu’aux postulantes et postulants à l’Ordre de 2005. Certains membres du conseil pensent que l’évaluation du rendement est le mécanisme le plus approprié pour évaluer les compétences des nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants. Le conseil a formellement offert de participer à la consultation du ministre portant sur le but, la forme et le moment propice de l’évaluation.

Le ministre Kennedy veut instaurer un programme d’insertion professionnelle pour aider les nouvelles enseignantes et les nouveaux enseignants (ce que l’Ordre a recommandé il y a deux ans), et y intégrer une évaluation pendant la première année de carrière. Les détails seraient dévoilés en juin.

«Les enseignantes et enseignants qui ont une carte de compétence (provisoire) sont qualifiés pour enseigner.»

Comme maintes intervenantes et maints intervenants en éducation publique, nous sommes impatients d’entendre l’annonce du ministre. Nous voulons pouvoir dire aux nouvelles enseignantes et aux nouveaux enseignants en quoi consiste la nouvelle évaluation, combien de temps ils auront pour s’y soumettre et ce qui arrivera en cas d’échec.

Les membres du conseil sont aussi inquiets des répercussions qu’auront le règlement transitoire et les exigences futures sur les nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants qui décideront de travailler hors de l’Ontario, de faire leur service militaire, de prendre un congé de maternité, de faire un voyage ou des études de cycles supérieurs, ou simplement de commencer à enseigner un peu plus tard.

En attendant, l’Ordre a écrit aux diplômées et diplômés des facultés d’éducation de l’Ontario pour leur parler des cartes de compétence provisoires. Nous avons également préparé de l’information pour celles et ceux qui ont décidé d’enseigner dans d’autres pays. Et enfin, nous avons écrit aux employeurs de la province pour les renseigner.

Nous voulons que tout le monde sache à quoi s’en tenir : les nouvelles enseignantes et nouveaux enseignants titulaires d’une carte de compétence (provisoire) sont qualifiés pour enseigner. Ils sont membres de l’Ordre. Puisqu’ils ont répondu aux normes élevées d’entrée à la profession de l’Ontario, et ont les mêmes droits et responsabilités que les titulaires de cartes permanentes, ils devraient avoir accès aux mêmes débouchés.

Je suis la situation de très près et je compte sur le ministre pour consulter les intervenantes et intervenants en éducation et les informer. De notre côté, nous allons continuer de tenir nos nouveaux membres au courant.

Correction

Dans ma dernière chronique, j’ai parlé de facultés offrant des programmes souples pour attirer les personnes qui veulent se recycler en enseignement. L’Université Laurentienne offre deux cours, un en anglais et un en français. Le programme à temps partiel est offert en français seulement. Désolée de la confusion.