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Cette section présente les nouveautés à l’Ordre ainsi qu’une variété d’annonces, d’activités et de projets d’intérêt pour les membres de la profession.

RÉvision des normes

Orienter l’avenir de la profession enseignante

D’octobre à décembre 2004, plus de 200 éducateurs de l’Ontario se sont réunis à Toronto, Sudbury et Ottawa pour discuter de l’évolution de la profession enseignante par rapport aux normes d’exercice et de déontologie.

Enseignants, directeurs d’école, parents, élèves et partenaires en éducation ont participé aux consultations avec des représentants de groupes communautaires et du ministère de l’Éducation. Pour l’Ordre, il s’agit d’un moyen de s’assurer qu’au fur et à mesure que la profession évolue, les normes continuent de refléter ce que font les enseignants tous les jours.

À Ottawa, les participants ont pu discuter des normes d’exercice de la profession enseignante lors d’un forum bilingue tenu à l’automne.

«C’est en se parlant de nos pratiques et expériences en classe qu’on approfondit notre compréhension des normes, déclarait Dominique Echeverri, enseignant en informatique à l’école secondaire Gisèle Lalonde. Ce dialogue nous permet d’adapter nos pratiques aux nouvelles réalités d’aujourd’hui.»

Durant les séances de consultation, les participants ont choisi des sujets qui leur tenaient à cœur, établi le programme et pris des notes. Ils ont bavardé en groupes sur des sujets aussi divers que les styles d’apprentissage, le leadership, la dignité et les aspects éthiques de la profession, le perfectionnement et le respect entre enseignants et élèves.

«Ces forums donnent à tous les membres l’occasion de réfléchir sur les normes. La participation de membres francophones nous permet de garantir qu’elles reflètent également les caractéristiques de l’enseignement et de l’apprentissage en milieu minoritaire», affirme Marilyn Laframboise, présidente du conseil de l’Ordre.

Les participants ont apprécié l’aspect professionnel des rencontres. Certains ont dit qu’en rehaussant ainsi les valeurs que devrait posséder chaque enseignant, les normes donnent une certaine dignité à la profession. D’autres ont ajouté qu’ils espéraient que ces normes entraîneraient un plus grand respect du public envers la profession enseignante.

Plusieurs ont mentionné que ces forums permettaient de mieux connaître le rôle de l’Ordre.

«L’Ordre nous représente en tant que professionnels.»

«Nombre d’enseignants voient l’Ordre comme une tour d’ivoire à Toronto», a fait remarqué Lise St-Éloi, agente de supervision au Conseil catholique Centre-Est, qui participait au forum qui s’est tenu en français à Ottawa. Elle s’est aperçue qu’un changement s’effectuait durant les séances de consultation. «Maintenant, les participants comprennent que l’Ordre les représente eux, en tant que professionnels.»

Marie-Pier Demers, élève de 12e année au Collège catholique Franco-Ouest, était très enthousiaste : «J’ai été très impressionnée de voir à quel point les enseignants valorisent leur rôle.»

Des participants ont parlé du besoin de sensibiliser les enseignants en formation aux changements sociaux et aux questions d’actualité (sexualité, multiculturalisme, enfance en difficulté) afin qu’ils les intègrent à leurs classes.

«Au Canada, 10 % de la population a des difficultés d’apprentissage. Il est donc important de parfaire et de consolider le rôle des enseignants pour qu’ils puissent aider ceux qui en ont besoin à donner le meilleur d’eux-mêmes», a déclaré Ron Lessard, directeur général de la Learning Disability Association, qui a participé à la consultation de Sudbury.

«Je pense que c’est un bon moyen de rejoindre les membres dans les écoles. Ça renforce notre sentiment d’appartenance à la profession», a déclaré Elie Pierre-Gilles, conseiller en orientation à l’École Garneau.

Les 80 rapports des participants contribueront à la révision des normes de l’Ordre. Celle-ci comprend plusieurs dimensions : recherche, analyse et consultations, enquêtes, groupes de consultation et études de cas.

«Les témoignages des enseignants permettront de maintenir les normes en vie. La révision donnera aux normes un second souffle», ajoute Jennifer Pitt, présidente du comité des normes d’exercice de la profession et d’éducation.

L’ébauche révisée des normes sera présentée au conseil de l’Ordre, puis fera l’objet d’autres consultations avant la présentation finale au conseil.


Des récits qui donnent à réfléchir

Nous vous invitons à écrire des récits à propos de votre enseignement. L’objectif de vos récits doit être de stimuler la réflexion sur les normes d’exercice.

Décrivez-nous les connaissances, les valeurs et les compétences professionnelles qui se dégagent de vos pratiques pour que nous puissions évaluer les normes d’exercice.

Pour recevoir une trousse de ressources sur les normes, envoyez un courriel à qp@oct.ca ou visitez www.oct.ca.

Rapport : Les hommes dans l’enseignement

Écart entre les sexes

En novembre dernier, Jean-Luc Bernard et David Hill, directeurs de l’éducation, ont fortement promu le recrutement d’hommes dans la profession enseignante. En Ontario, à l’heure actuelle, un enseignant sur dix est un homme de moins de 30 ans. Pour en savoir plus, consultez le rapport intitulé Réduire l’écart entre les sexes : comment attirer les hommes dans la profession enseignante et les recommandations à www.oct.ca.

Visiteurs

Ils sont venus du Koweït, de la Hollande, du Chili et de la Chine

KoweÏt (À GAUCHE) : Des directeurs d’école du Koweït s’informent sur l’inscription des enseignants formés à l’étranger et le protocole de règlement à l’amiable. HollandE (À DROITE) : Une délégation de directeurs d’école de Hollande s’est rendue à l’Ordre pour s’informer de l’agrément des programmes de formation à l’enseignement et en apprendre davantage sur l’historique de l’Ordre, son mandat et ses normes.

CHili (À GAUCHE) : Des enseignants d’anglais langue seconde venus du Chili s’informent de la façon de distribuer le matériel de recherche dans les différentes régions. CHINE (À DROITE) : Des représentants ministériels de la Chine se renseignent sur les normes de déontologie, les normes d’exercice et le Cadre de formation de la profession enseignante, et reçoivent un aperçu des exigences en matière de certification.

MinoritÉ Linguistique

Contrer l’assimilation des élèves francophones

À la fin de 2004, le ministère de l’Éducation lançait une nouvelle politique de promotion de la langue et de la culture franco-ontarienne visant principalement à renforcer l’éducation en langue française, à encourager les élèves à s’affirmer davantage en tant que francophone et à lutter contre l’assimilation. Le plan de 2004 remplace celui qui avait été élaboré en 1994 et vise à améliorer le rendement des élèves francophones et à les garder dans les écoles de langue française.

La culture franco-ontarienne subit de plus en plus les effets de l’assimilation, car la population francophone croît plus lentement que la population majoritaire anglophone. De plus, un nombre grandissant de francophones parlent l’anglais à la maison et bien des élèves inscrits aux écoles de langue française parlent peu ou pas du tout le français à leur entrée à l’école.

En novembre dernier, Michelle Boucher et ses collègues du ministère de l’Éducation se sont rendus à l’Ordre afin de présenter la nouvelle politique d’aménagement linguistique pour l’éducation de langue française.

Bon nombre d’élèves affichent un manque d’assurance par rapport à leur langue et à leur culture. Leurs compétences linguistiques et leurs résultats scolaires étant généralement plus faibles, ils finissent souvent par abandonner le système scolaire francophone au profit du système anglophone.

Le plan du Ministère se veut un guide pour les élèves, le personnel enseignant, les parents et l’ensemble de la communauté. Il vise à aider les conseils scolaires de langue française à élaborer des activités et des programmes locaux en vue d’améliorer la communication écrite et orale et la promotion de l’identité franco-ontarienne.

Les francophones accueillent cette initiative avec enthousiasme et y voient une reconnaissance des défis que doit relever la communauté francophone, mais plusieurs se demandent si elle s’accompagnera des fonds nécessaires à sa mise en œuvre.


L’école franco-ontarienne se renouvelle

Plus de 245 éducateurs franco-ontariens se sont réunis lors d’un forum en éducation à Toronto en novembre dernier pour lancer une vision éducative en vue d’assurer la réussite scolaire des élèves francophones de l’Ontario.

«L’école de la réussite est une école où tous les élèves, peu importe leurs aptitudes, leur vécu personnel ou leur milieu économique, ont la possibilité d’apprendre et où tous les intervenants travaillent ensemble sur les différents facteurs qui influencent le rendement scolaire», explique Robert Arseneault, secrétaire du Conseil ontarien des directrices et des directeurs de l’éducation de langue française (CODELF).

Plus d’une vingtaine d’ateliers sur diverses questions d’actualité en éducation étaient offerts aux participants.

Les participants ont cherché des moyens de motiver les élèves, de façonner leur identité franco-ontarienne, d’adopter des pratiques pédagogiques efficaces et d’intégrer la technologie en classe.

Fruit de plusieurs mois de recherche et de développement, ce modèle typiquement franco-ontarien sert de cadre de gestion qui permet aux conseils scolaires de langue française d’harmoniser les pratiques professionnelles et de créer des communautés d’apprentissage.

Enseigner en Ontario

Le registrateur de l’Ordre, Doug Wilson, s’adresse à des enseignants formés à l’étranger lors du lancement officiel du programme Enseigner en Ontario, à Skills for Change, à Toronto.

Ressources

Les jeunes et la cigarette

Le nombre d’adolescents qui fument au Canada est en baisse depuis 2002. Par contre, les jeunes fument bien plus que les adultes et ils ont moins de chance d’arrêter. Les enseignants ont donc toutes les raisons de vouloir trouver des moyens efficaces de les aider.

L’Initiative canadienne de recherche pour la lutte contre le tabagisme (ICRCT) a élaboré des lignes directrices à partir de recherches scientifiques et d’expériences. Vous pouvez trouver de nombreuses ressources sur le sujet à www.ptcc-cfc.on.ca.

Autres ressources

Vie 100 fumer est un programme de Santé Canada qui a pour but d’aider les adolescents à se débarrasser de cette mauvaise habitude. Il comprend un livret accompagné d’un guide de l’animateur et de matériel promotionnel que vous pouvez vous procurer gratuitement.

Leave the Pack Behind (en anglais seulement) est un site conçu pour encourager les élèves du secondaire à laisser tomber leur paquet de cigarettes.

Autres sites intéressants

Santé Canada

Centre de formation et de consultation

Société canadienne du cancer

Association pulmonaire

TeenNet

confÉrence des employeurs

Les participants à la Conférence des employeurs du Nord de Thunder Bay discutent de questions d’actualité et de nouveaux projets, et découvrent la nouvelle section du site web destinée aux employeurs.

Toutes nos excuses!

Nous aimerions nous excuser auprès des membres qui ont reçu plusieurs exemplaires de notre numéro de décembre.

À cause d’une erreur de la société chargée d’imprimer et de distribuer la revue de décembre, certains membres ont reçu deux exemplaires tandis que d’autres n’en ont pas reçu du tout. Notre fournisseur a tout de suite voulu réparer son erreur en envoyant un exemplaire aux membres qui n’en avaient toujours pas reçu, mais comble de malchance, il a renvoyé la revue aux membres qui en avaient déjà en double!

Nous sommes désolés de l’ennui que la bévue de notre ancien imprimeur a dû causer à certains d’entre vous, et nous avons fait en sorte que ni l’Ordre ni ses membres n’auront à en assumer les coûts.

Si vous avez reçu plusieurs exemplaires de Pour parler profession, veuillez les passer à un ami ou les recycler. Notre revue est imprimée sur du papier recyclé et est inscrite au Programme de recyclage «boîtes bleues» que nous appuyons par le biais d’une cotisation annuelle.

Bourse Atkinson

En décembre 2004, l’ancien registrateur, Joe Atkinson,
et la présidente de l’Ordre, Marilyn Laframboise, ont remis la deuxième Bourse d’excellence en formation à l’enseignement Joseph W. Atkinson de l’Ordre à Tracy Beck.

Étude Nationale

Une étude nationale révèle les défis de l’enseignement en français

La charge de travail des enseignants francophones du Canada est trop lourde et trop diversifiée. Voilà la principale conclusion d’une étude nationale sur les défis de l’enseignement en milieu minoritaire francophone hors Québec réalisée par la Fédération canadienne des enseignantes et des enseignants (FCE) et rendue publique l’automne dernier.

Cette surcharge de travail s’expliquerait par la double mission des enseignants, soit d’enseigner les apprentissages de base aux élèves et d’assurer la survie et l’épanouissement de la langue française et de sa culture.

Selon le rapport, les parents et la communauté s’attendent non seulement à ce que ces enseignants possèdent toutes les qualités d’un bon enseignant, mais aussi qu’ils démontrent activement leur engagement et leur fierté par rapport à leur langue et à leur culture. Toutefois, soutenir la motivation des élèves et la réussite scolaire en français s’avère complexe compte tenu de la forte prédominance de la langue anglaise, la pénurie d’outils éducatifs et le peu de formation adaptée à l’enseignement en milieu minoritaire.

La FCE propose, entre autres, d’intégrer des cours obligatoires de pédagogie axés sur la minorité dans les programmes de formation à l’enseignement, d’accroître les occasions de formation adaptée aux réalités minoritaires et d’instaurer des formules équitables de financement tenant compte des besoins particuliers des écoles de langue française.

Pour en savoir plus, rendez-vous à www.ctf-fce.ca.

foire des carriÈres

À GAUCHE : Kerry-Lee Finkle, agente d’agrément, parle de la carrière d’enseignant et du processus de certification avec le public et les étudiants lors de la foire des carrières de Mississauga. À DROITE : Cathy Lofgreen, agente des relations extérieures, répond à des questions sur l’Ordre et la certification posées par des étudiants de la Faculté d’éducation lors de la séance d’information de l’Université York.