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Précision sur Bartleman
Vous avez publié un autre très bon numéro en juin, mais vous n’avez pas mentionné que l’hon. James K. Bartleman était membre de la Première Nation Minjikang. Voir son site web à www.lt.gov.on.ca.

John S. Long
John S. Long est professeur adjoint en éducation à l’Université Nipissing.


Enseignants irrités
L’Ordre devrait réaliser que les enseignants ne sont pas fâchés d’être obligés de suivre des cours de perfectionnement professionnel. Mais ils sont, toutefois, irrités que ce soit le gouvernement provincial, et non l’Ordre, qui ait décidé des conditions entourant le perfectionnement professionnel. L’Ordre a été établi à titre d’organisme indépendant du gouvernement de l’Ontario, mais il lui reste à faire preuve de maturité et d’autonomie dans l’utilisation de ses pouvoirs de réglementation. C’est l’Ordre qui devrait définir nos normes professionnelles, pas le gouvernement provincial.

Pete Daley
Pete Daley fait de la suppléance au Conseil scolaire de district de Thames Valley.


Décroché de la réalité
Je suis outrée du ton et du contenu du mot du registrateur dans le numéro de juin de Pour parler profession. Je trouve assez blessant que Joe Atkinson attribue la responsabilité de la hausse des coûts et des boycotts aux enseignants mécontents.

De nombreux enseignants pensent depuis longtemps que l’Ordre ne représente pas plus leurs intérêts que le gouvernement ne le fait. Vous m’avez trahie en ne vous opposant pas plus au gouvernement. Si lier la recertification au perfectionnement professionnel n’est pas ce que vous avez recommandé, alors il faut vous battre plus énergiquement au lieu de vous montrer si accommodant, comme vous l’avez fait jusqu’à maintenant.

La difficulté de M. Atkinson à comprendre pourquoi l’Ordre est l’objet de critiques montre combien l’Ordre est décroché de la réalité. Conseils scolaires, facultés d’éducation et entreprises privées ne peuvent pas espérer continuer d’avoir l’appui des enseignants s’ils rendent crédible ce processus répréhensible qui accable ces mêmes enseignants.

Là où vous avez raison, M. Atkinson, c’est en annonçant que «chacun d’entre nous [...] est capable de jugement éclairé et professionnel par rapport à son perfectionnement professionnel et ce, dans le contexte de la loi actuelle.» Mon jugement me dit que si j’accepte une chose à laquelle je suis opposée par principe, alors je perds l’essence même de ce principe. Et ça, je ne le ferai pas, même au risque de perdre mon emploi. Je vais continuer de suivre les cours qui me conviennent pendant les cinq prochaines années.

On n’a pas à me proférer des menaces pour que je me comporte de façon professionnelle. Si l’Ordre ne veut pas respecter mon professionnalisme en agissant de façon appropriée, je ne vois pas comment M. Atkinson pourrait être surpris de mes actions envers l’Ordre.

Anne-Marie MacDonald
Anne-Marie MacDonald enseigne en 6e année l’immersion française à la Swansea Public School à Toronto.


Pas d’appui
Tu n’y comprends rien, Joe. Nous ne voulons pas travailler avec l’Ordre. Le gouvernement a rejeté la plupart des recommandations de l’Ordre sur le perfectionnement professionnel. Vous devriez être en droit d’espérer que vos recommandations soient reçues favorablement. Mais non : ils se sont bien fichus de vous, et au lieu de démissionner par principe, vous vous faites en plus les apôtres du gouvernement. Ne comptez pas sur l’appui des enseignants.

Alan Murray
Alan Murray enseigne le droit à la Sinclair Secondary School à Whitby
.

Correction
Dans notre numéro de juin, nous mentionnons que 28 cours ont été élaborés par le Conseil catholique de district d’Ottawa-Carleton. En fait, le conseil a élaboré ces cours en partenariat avec l’Eastern Ontario Staff Development Network et la Nectar Foundation. Notons aussi qu’ils ont été financés par le fonds d’innovation du ministère de l’Éducation.

 

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