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Échos de la profession

Pour parler profession vous invite à écrire des lettres et des articles sur des domaines d’intérêt pour la profession. Nous nous réservons le droit d’abréger vos textes. Pour être publiée, une lettre doit comporter le numéro de téléphone de jour de son auteur. Envoyez votre texte à : revue@oct.ca ou à la Rédaction, Pour parler profession, 121, rue Bloor Est, Toronto ON  M4W 3M5.

Honneur et sÉcuritÉ

L'honneur au travail

Arfan Arif (Courrier des lecteurs, juin 2006) juge que la profession enseignante est bien plus honorable que d'autres qui utilisent des lettres après leurs noms, et qu'elles créent un «système de castes dont le rang est proportionnel au revenu».

Je réponds en tant qu'infirmière autorisée et enseignante, membre en règle de l'Ordre des infirmières et infirmiers de l'Ontario et de l'Ordre des enseignantes et des enseignants de l'Ontario.

La mention IA informe le public que la personne est formée pour prodiguer des soins sécuritaires, éthiques et efficaces dans un large réseau de milieux de soins, et qu'elle satisfait aux exigences de l'organisme de réglementation de la profession.

Je ne comprends pas comment ces titres créent un système de castes, puisque les revenus de ces professions sont accessibles à tous ceux qui les veulent.

Je suis d'accord avec M. Arif que les membres de la profession enseignante façonnent des esprits pour des générations et que c'est un énorme privilège. Pour cette raison, je n'encouragerais pas mes élèves à croire qu'une profession est plus honorable qu'une autre.

Il est essentiel que les élèves comprennent que tout travail est utile pour notre société.

Beverley MacLean-Lindsay est infirmière de la santé publique à temps plein pour l'unité des services de santé Middlesex-London à London. Elle informe les élèves de l'élémentaire sur la santé et propose des activités qui favorisent la bonne santé. De plus, elle informe le personnel enseignant et les parents.


Sécurité pour qui?

Au sujet de la récente politique sur la sécurité à l'école (Échos de la profession, septembre 2006) et du rapport dans le site web du Ministère, il est plutôt décevant que le comité ait passé sous silence un point important, malgré les 29 pages.

Les écoles doivent être sécuritaires pour tous. Je connais d'innombrables cas de harcèlement d'enseignants et je saisis toutes les occasions pour soulever cette question à l'Ontario Public School Boards' Association et à notre conseil scolaire local. Chaque fois, mes observations sont reçues par un acquiescement condescendant, puis tombent dans l'oubli.

Si l'on procède à la révision de la Loi sur la sécurité dans les écoles, elle devrait tenir compte de tous. Croire que la sécurité à l'école ne concerne que les élèves ne rend aucunement service aux pédagogues.

H. David Goldsmith est conseiller scolaire au Lambton-Kent School Board.