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Programmes-cadres et autoréglementation

Programmes de FLS

L’article de Michael Salvatori sur le français cadre intensif (décembre 2008) arrive à propos, vu la réévaluation du FLS et de son programme-cadre par le ministère de l’Éducation. À titre de partenaire de consultation, Canadian Parents for French (CPF Ontario) attend avec impatience les changements visant à rendre ces programmes plus accessibles et plus efficaces, de manière à atteindre l’objectif fédéral de doubler, d’ici 2013, le nombre d’élèves maîtrisant les deux langues officielles au terme de leurs études secondaires.

CPF Ontario a joué un rôle déterminant dans cette démarche en réunissant, en 2006, les intervenants du secteur pour établir le programme de français cadre intensif. Comme les programmes-cadres de FLS ont été les derniers à faire l’objet d’une révision ministérielle, il reste encore beaucoup à faire. En ce moment, seulement six pour cent des élèves des cours de FLS de 9e année étudient toujours le français en 12e année.

Merci d’avoir donné de la visibilité à l’apprentissage du français et d’avoir ainsi sensibilisé davantage les gens à son importance.

Monika Ferenczy est présidente du Canadian Parents for French (Ontario). Elle habite à Mississauga.


Fred Kolar, l’enseignant remarquable de Russell Peters

Je viens de lire avec beaucoup de plaisir l’article sur Fred Kolar, l’enseignant remarquable de Russell Peters.

Je suis directeur de la North Peel Secondary School depuis trois ans. Vous auriez pu vous adresser à des dizaines de chefs cuisiniers parmi les meilleurs au monde et ils auraient dit les mêmes choses que Russell. Ils reviennent régulièrement visiter celui qui a été si important dans leur vie.

Quand êtes-vous retourné à votre école secondaire pour saluer un enseignant, devenu depuis un ami? Pourtant, avec Fred, c’est ce que j’ai constaté à maintes reprises.

Fred s’occupe de chaque élève et en retour, ses élèves s’investissent beaucoup pour notre école; ils préparent les repas quotidiens de plus de 800 élèves et membres du personnel. Fred inculque à ces jeunes le sens de l’éthique au travail, éthique qui le personnifie si bien lui-même.

C’est un privilège pour moi que d’avoir Fred Kolar dans mon école.

Don Ablett est directeur de la North Peel Secondary School de Brampton.


Études autochtones

Il est intéressant de souligner que les attentes à l’élémentaire en matière d’enseignement consacré en partie aux Autochtones n’ont guère évolué depuis l’arrivée des explorateurs européens.

Le gouvernement de l’Ontario continue de miner l’importance de l’histoire des Autochtones en n’établissant pas de programme normalisé et permanent.

L’histoire des Autochtones est intégrée aux autres matières; elle ne forme qu’une section bien minime du programme et n’est communiquée que très inégalement.

Même si toutes les personnes qui enseignent dans les écoles ontariennes doivent communiquer un minimum d’information sur les peuples autochtones, ces notions ne donneront pas aux élèves assez de connaissances pour qu’ils puissent se faire leur propre opinion des us et coutumes autochtones.

Les pédagogues misent sur leurs points forts, et tous ne possèdent pas de connaissances solides sur la vie autochtone. Ce sont les élèves qui souffrent de ne pas connaître l’histoire des Autochtones.

Natalie van Dyk est étudiante de 2e année au programme de formation à l’enseignement concomitant des universités Wilfrid Laurier et Nipissing.


Démoraliser ou édifier?

Le but des comptes rendus des au­diences, qui paraissent dans la revue, est-il de démoraliser, effrayer ou contrôler le personnel enseignant actuel? Ils ont certes le potentiel de remplir ces trois rôles, mais ils sont surtout insultants et démoralisants.

Un de mes amis a lu les rapports du numéro de mars. «Pourquoi mettre tant de détails sordides?», a-t-il demandé.

Il est temps que l’Ordre trouve des moyens plus professionnels de rendre compte de ces questions.

Nous avons besoin d’articles pour nous aider à satisfaire aux normes professionnelles. Nous voulons davantage de textes propres à enrichir la profession enseignante et à inspirer nos enfants.

Linda Kent, maintenant à la retraite, enseignait pour le Toronto Catholic District School Board. Ses deux filles sont membres
de l’Ordre.


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