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enseignement en AngleterreL’Université Cambridge se penche sur le statut des enseignantes et enseignantsUne Étude de quatre ans au sujet des pédagogues d’Angleterre a révélé que les membres de la profession sont davantage influencés par leur vocation et par leur aptitude à aider les élèves que par leur statut. Dans le cadre de son Teacher Status Project, tenu de 2003 à 2006, la faculté d’éducation de l’Université Cambridge a sondé les pédagogues et les personnes qui leur sont étroitement liées, et a mené des recherches sur la couverture médiatique. Un sondage effectué en 2002 par le General Teaching Council for England (l’équivalent anglais de l’Ordre) avait soulevé des inquiétudes sur le recrutement et la fidélisation du personnel en révélant qu’un tiers des membres prévoyait quitter la profession dans les cinq ans. L’étude a montré qu’entre 2003 et 2006, près de la moitié de la population générale percevait l’enseignement comme une carrière attirante, même si les idées préconçues sur l’échelle salariale (indicateur de base du statut) variaient grandement. Bien que, au début de l’étude, un membre du public sur cinq ait répondu que l’échelle salariale faisait de l’enseignement une carrière intéressante, près de 80 pour cent des répondants étaient de cet avis à la fin du sondage. L’un des éléments les moins attrayants de la profession était le fait d’avoir à contrôler une classe. Les enseignants et les intervenants pertinents – adjoints, conseillers, parents et autres – soutiennent que le statut des enseignants est en déclin depuis les quatre dernières décennies. Toutefois, l’opinion publique s’est quelque peu améliorée entre 2003 et 2006. L’étude rapporte que les enseignants ne se préoccupent pas outre mesure de la façon dont les membres d’autres professions les perçoivent. Toutefois, ils se sentent à leur meilleur quand les parents leur font confiance, les apprécient et les remercient, et quand ils collaborent avec d’autres professionnels. La perception qu’on a des écoles et le soutien qu’on leur accorde changent selon qu’on les qualifie d’écoles performantes ou non. Cela a également des répercussions sur la façon dont les pédagogues se sentent face à leur profession. Ceux et celles qui travaillent dans les écoles les plus performantes signalent un plus haut niveau de satisfaction. Des sous-groupes d’enseignants, tels que les minorités ethniques, les suppléantes et suppléants, les enseignantes et enseignants à la petite enfance ou aux élèves en difficulté, se sentent marginalisés par rapport aux autres membres de la profession, ce qui se reflète dans la façon dont ils perçoivent leur statut. Seuls ceux qui participent à des activités de recherche et de perfectionnement professionnel continu démontrent un sens aigu de satisfaction et d’estime de soi. L’objectif de l’étude était de déterminer un plan de référence pour observer les changements de perception du statut des enseignants et de repérer des moyens d’améliorer ces impressions. L’étude souligne que les problèmes de recrutement et de maintien de l’effectif ont diminué, mais que la demande dans certaines régions pour des matières particulières et pour des représentants de minorités ethniques continue d’augmenter. Le rapport fait état de modifications aux politiques gouvernementales, qui pourraient influencer la façon dont les enseignants et le grand public perçoivent la profession. Toutefois, on conclut qu’il est trop tôt pour en préciser la teneur. Pour la description du projet, son contexte et le rapport final, rendez-vous à www.educ.cam.ac.uk/research/pastprojects/teacherstatus. Soyez la vedette d’un jour!Si votre École ou vous-même désirez vous porter volontaire afin d’avoir la chance de participer à une séance de photographie et figurer dans notre revue ou dans d’autres publications de l’Ordre, veuillez communiquer avec Leata Lekushoff par courriel à llekushoff@oeeo.ca Atelier pour les membres autochtonesHistoires numériquesLe son du tam-tam a résonné dans les bureaux de l’Ordre les 7 et 8 janvier derniers. En effet, l’Unité des normes d’exercice de la profession et d’éducation a tenu un atelier destiné aux membres autochtones. Animé par Peter Brodribb, membre de l’Ordre, et des membres du personnel, l’événement ciblait les pédagogues qui vivent et enseignent dans les communautés autochtones de Kenora, Thunder Bay, Walpole Island, Sioux Lookout, Red Lake et Wallaceburg. L’atelier s’est penché sur la puissance des histoires numériques et sur le rôle central des normes d’exercice et de déontologie de la profession. Chacun y a mis du sien, contribuant par ses points de vue, son sens de l’humour, sa confiance, son respect et sa connaissance approfondie de sa culture. Les participants ont également apporté des artéfacts – dessins d’élèves, mocassins, ceinture de guide, tambour de cérémonie et disque compact récemment enregistré – qui représentaient leurs expériences personnelles. Ces objets ont donné vie à leurs récits sur leurs origines et expériences de pédagogues autochtones. La Division des normes d’exercice et de l’agrément passe en revue les lignes directrices sur les cours menant à des qualifications additionnelles et en rédige de nouvelles. Les ateliers tels que celui-ci aideront à élaborer ces documents. «Au cours des deux dernières journées, mes collègues et moi avons beaucoup appris sur l’environnement, la croissance spirituelle des élèves et l’importance de l’identité autochtone», déclare Déirdre Smith, chef de l’unité. Les participants se sont montrés enthousiastes devant les possibilités de faire connaître leurs traditions par les histoires numériques. «Nos histoires sont importantes. Il faut les faire entendre.» RÉcipiendairebon anniversaire!Dix années d’indépendanceLes douze conseils scolaires de langue française en Ontario ont été créés en janvier 1998. L’année 2008 marque donc leur 10e anniversaire. Pour souligner cet anniversaire, plusieurs conseils scolaires organisent des activités spéciales ou rafraîchissent leur site web. Auparavant, l’éducation en langue française était en grande partie gérée par des sections de langue française au sein du système de langue anglaise. La création de conseils scolaires (huit catholiques et quatre publics) à l’échelle provinciale a donné, à la communauté francophone, des assises solides sur lesquelles baser l’épanouissement de sa langue et de sa culture. L’autogestion offre aussi un contexte d’élaboration d’un curriculum sur le développement culturel et de stratégies visant à améliorer la qualité de l’éducation en langue française. La tension avait commencé à se faire sentir dans les années 1970. En 1976, le rapport Mayo recommandait au gouvernement de l’Ontario la création d’un conseil scolaire de langue française. La prochaine étape fut franchie en 1982 avec l’introduction de la Charte canadienne des droits et libertés. Sans porter particulièrement sur la gestion scolaire, l’article 23, qui garantit aux minorités linguistiques officielles l’instruction dans leur langue, donnait l’élan requis au gouvernement pour donner, à la minorité francophone, le droit de gérer ses propres écoles. visiteurs Des pays-bas et de la suÈdeDes dÉlÉgations visitent l’Ordre pour en apprendre davantage sur des sujets liés à l’éducation, dont l’agrément, les qualifications requises pour enseigner et les normes d’exercice. Promouvoir les Études postsecondairesNouveau programme pour encourager les études après le secondaireUne nouvelle initiative à l’intention des élèves du secondaire d’ascendance autochtone, de familles à faible revenu et de familles de première génération d’immigrants vise à les encourager activement à fréquenter le collège ou l’université, et les oriente vers le soutien financier disponible. Le YMCA de la région du Grand Toronto et la Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire ont formé un partenariat qui a pour but d’informer et de conseiller les élèves et les familles provenant de groupes sociaux qui ont tendance à ne pas poursuivre leurs études au-delà du secondaire. Le but du programme Partenariat pour l’accès aux études postsecondaires est de persuader ces jeunes et leur famille que les études postsecondaires sont souhaitables et viables. La fondation, qui offre déjà des bourses aux étudiantes et étudiants dans le besoin qui fréquentent les collèges et universités, a fourni 220 000 $ afin de démarrer le programme de partenariat à Toronto, à Montréal et à Edmonton. Le YMCA cherche des partenaires communautaires à l’échelle régionale et nationale pour rendre le programme accessible. Au Canada, quatre jeunes sur dix ne fréquentent pas le postsecondaire ou abandonnent avant d’avoir obtenu un diplôme à ce niveau. Nombre de ces jeunes proviennent de familles dans lesquelles les parents n’ont qu’un diplôme d’études secondaires. Les pédagogues qui désirent des renseignements au sujet du programme peuvent communiquer avec Laura Palmer Korn, vice-présidente principale, Opérations – Emploi et communauté, YMCA de la région du Grand Toronto, laura.palmerkorn@ymcagta.org, ou avec Diana Wickham, chef du développement, Fondation canadienne des bourses d’études du millénaire, dlwickham@bm-ms.org. Devenez mentorNouveau programme centré sur les hispanophonesLe Centre for Spanish Speaking Peoples de Toronto lance un nouveau programme de soutien et de mentorat pour les élèves du secondaire des pays hispanophones. «Nous espérons créer un système de soutien basé sur l’aspect culturel pour les élèves hispanophones qui ont de la difficulté à l’école, déclare Cecilia Alejo Rivas, conseillère en orientation. Les jeunes ont grandement besoin de modèles, et nous souhaitons obtenir l’appui d’enseignantes et d’enseignants de pays hispanophones.» Le centre invite les pédagogues des pays hispanophones à participer à ce programme communautaire. Si vous désirez y participer, ou connaissez quelqu’un que le projet pourrait intéresser, communiquez avec Cecilia Alejo Rivas au Centre for Spanish Speaking Peoples, au 416-533-8545. foire des carriÈresFESFOfrancophonie en fÊteDix-sept jours de célébrationTous les francophones et francophiles pourront découvrir les différentes facettes de la culture francophone au cours de la Semaine nationale de la francophonie, qui aura lieu du 7 au 23 mars 2008. Sous le thème «D’hier à demain, la francophonie m’appartient», les milieux éducatifs sont invités à réaliser des activités dynamiques favorisant la construction identitaire. Créée par l’Association canadienne d’éducation de langue française (ACELF), la fameuse «semaine» nationale de la francophonie compte maintenant 17 jours. Elle a pour objectif de stimuler le développement d’une identité culturelle francophone dynamique et de renforcer un sentiment d’appartenance à la francophonie chez les élèves et les intervenants des milieux éducatifs de langue française. L’ACELF propose d’ailleurs aux intervenants de la petite enfance, de l’élémentaire et du secondaire, des activités pédagogiques qui amèneront les élèves à explorer leur héritage francophone pour jeter des ponts entre le passé, le présent et l’avenir. Des activités organisées par divers organismes francophones des quatre coins de la province permettront aux petits comme aux grands de se retrouver pour célébrer la francophonie. À Toronto, par exemple, le Centre francophone a prévu un calendrier d’activités et un spectacle d’envergure qui souligne tout spécialement la Journée internationale de la francophonie, qui a lieu le 20 mars. Dans la région d’Ottawa, le Conseil des écoles publiques de l’Est de l’Ontario fera honneur aux élèves de la 9e à la 12e année qui se sont démarqués en tant que modèles de fierté culturelle francophone. Plusieurs prix seront aussi attribués dans les catégories suivantes : engagement communautaire, équité, espace francophone, francophonie mondiale, humanisme et prise de parole. De son côté, Sudbury prévoit du théâtre, de la musique et des conteurs pour célébrer l’occasion, tandis que l’Association canadienne-française de l’Ontario du grand Sudbury et les clubs Richelieu de la région préparent un dîner de la francophonie. PolÉmique sur les devoirs À la maisonPerceptions, données et réalité
«Rien n’est plus précieux que le temps libre, et nos enfants ne devraient pas gaspiller le leur à faire des devoirs.» C’est en ces mots que Vera Goodman, auteure du livre Simply Too Much Homework!, a ouvert le débat «Is homework hurting our kids?» au congrès annuel de People for Education. Harold Brathwaite, directeur général des Enseignantes et enseignants retraités de l’Ontario et ancien directeur du Peel DSB, avait exprimé un tout autre avis à la réunion de novembre 2007. Pour Mme Goodman, enseignante d’anglais à la retraite de Calgary, les devoirs constituent une source de stress pour les enfants et leurs parents; ils réduisent le temps alloué à des activités qui contribuent davantage à l’épanouissement des enfants. «Les écoles visent à développer la confiance, l’imagination, les habiletés en communication et la pensée critique. En quoi les devoirs contribuent-ils à stimuler ces qualités?» Elle cite l’ouvrage de Sara Bennett et Nancy Kalish, The Case Against Homework, qui montre qu’il y a peu de lien entre l’assiduité aux devoirs à la maison et la réussite scolaire des élèves à l’élémentaire, et guère plus pour les élèves au secondaire; et celui d’Etta Kralovec et John Buell, The End of Homework, qui avancent que les devoirs ont peu d’effets sur l’apprentissage et le rendement scolaire. M. Brathwaite, de son côté, soutient que les devoirs aident les élèves à devenir des
apprenants engagés, accomplis et autonomes, et suggère que les élèves fassent leurs devoirs avec des camarades de classe, comme le font les étudiants des collèges et universités. Il s’appuie sur l’étude Does Homework Improve Academic Achievement? A Synthesis of Research, 1987-2003 de Harris Cooper et ses collègues, de l’Université Duke. Se basant sur plus de 60 études, les chercheurs ont conclu que les devoirs, limités dans le temps et axés sur un sujet donné, sont un facteur de réussite scolaire des élèves, surtout chez ceux de plus de 11 ans. Si la plupart des parents considèrent les devoirs comme un outil d’apprentissage important, beaucoup se plaignent du temps passé à aider leurs enfants. Une mère, qui avait insisté pour que sa fille, alors en 1re année, fasse un projet seule, fut horrifiée de voir les travaux de haute qualité d’autres élèves qui avaient clairement bénéficié de l’aide d’un adulte. Mme Annie Kidder, directrice générale de People for Education, a signalé que les conseils scolaires encouragent fortement les parents à s’impliquer dans les devoirs de leurs enfants. «Les parents sont souvent démunis devant la complexité des devoirs et sont incapables de les aider. D’ailleurs, pourquoi devraient-ils s’impliquer? N’est-ce pas aux élèves de s’engager?» En plein cœur du débat, le Toronto DSB a publié les résultats de son tout premier sondage auprès de 105 000 élèves de la 7e à la 12e année. Les données de ce sondage de 2006 révèlent que les élèves de 7e et 8e année passent près de 10 heures par semaine à faire leurs devoirs, alors que les élèves du secondaire y consacrent environ 12 heures. Aux yeux de la plupart des conseils scolaires et des partisans des devoirs, ces chiffres sont beaucoup trop élevés : on recommande 10 minutes de devoirs par année scolaire, soit une heure pour la 6e année, et deux pour la 12e. Si le ministère de l’Éducation n’a pas de politique arrêtée en la matière, les descriptions de cours les citent comme composante importante. L’assiduité aux devoirs figure sur les bulletins scolaires des paliers élémentaires et secondaires comme une aptitude d’apprentissage, et bon nombre de documents officiels offrent des conseils aux parents sur la façon d’aider leurs enfants avec leurs devoirs. Ressource en françaisConnaissez-vous SOS DEVOIRS? Ce site www.sosdevoirs.org/ est un service d’aide au niveau scolaire offert conjointement par le CSDCSO et TFO en collaboration avec l’ensemble des conseils scolaires de langue française. Parlez-en aux parents de vos élèves. EnvironnementL’enveloppe du progrèsPour la premiÈre fois, Pour parler profession – et les documents qui l’accompagnent – est enveloppé dans une pellicule transparente fabriquée à partir d’une résine végétale. Ce nouveau matériau est grandement préférable pour l’environnement à ceux traditionnellement fabriqués à base de pétrole. La résine végétale est biodégradable à 80 pour cent, alors que les pellicules traditionnelles ne se décomposent pas du tout. Nous avons également trouvé, pour la page couverture, du papier qui respecte les mêmes normes élevées du Forest Stewardship Council (FSC) que le papier que nous utilisons pour les autres pages de la revue, et qui contient 30 pour cent de papier recyclé. Le FSC est un organisme international, non gouvernemental et sans but lucratif, qui appuie une gestion écologique, sociale et économique viable de l’exploitation forestière mondiale. L’organisme a été fondé à Toronto en 1993 par des représentants de groupes écologiques, du commerce du bois, du secteur industriel forestier, d’organismes autochtones et de groupes communautaires de 26 pays. Il compte maintenant plus de 640 membres de 67 pays, et ses initiatives nationales sont présentes dans quelque 40 pays. On trouve maintenant plus de 90 millions d’hectares certifiés par le FSC dans plus de 80 pays, et des milliers de produits sont fabriqués à partir de fibres certifiées et arborent le logo du FSC. Pour prendre connaissance d’autres dates importantes dans les prochains mois, visitez www.oeeo.ca. Personnel ENSEIGNANT formÉ À l’ÉtrangerService Canada fournit de l’aide en personneLes pÉdagogues et autres professionnels formés à l’étranger ont maintenant accès à un service qui les aide à faire reconnaître leurs titres de compétences au Canada. Créé en mai 2007, le Bureau d’orientation relatif aux titres de compétences étrangers (BORTCE) offre des services d’information aux professionnels formés à l’étranger vivant au Canada et ailleurs. Plus de 1 200 immigrants éventuels ont assisté aux séances d’orientation à l’étranger. Grâce à ses 320 centres au Canada, dont 75 en Ontario, l’organisme offre maintenant de telles séances en personne. Le BORTCE n’évalue pas les compétences, puisqu’il s’agit là du rôle d’organismes de réglementation tels que l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario. Par l’entremise de ses centres et de son site interactif, www.competences.gc.ca, le BORTCE aide les personnes formées à l’étranger (y compris les enseignantes et enseignants) qui veulent travailler au Canada, à trouver l’information nécessaire pour faire évaluer et reconnaître leurs titres de compétences. Le site web compte une mine d’informations sur divers sujets, dont les exigences ontariennes pour les enseignants à la petite enfance, à l’élémentaire, au secondaire et aux élèves en difficulté, ainsi que pour les directions d’école. Le site web a déjà reçu plus de 120 000 visites, dont près des deux tiers provenaient de l’étranger. Bonne nouvelle!Coût de la revue, envoi compris : moins de 54 ¢Source prÉcieuse de nouvelles, de renseignements et d’idées pour les pédagogues de toute la province, la revue Pour parler profession remplit son rôle pour pratiquement le timbre qu’il en coûte pour poster une lettre au Canada. La loi nous oblige à informer nos membres des changements en matière de législation et de réglementation qui ont des répercussions sur la profession enseignante. Or, la revue s’avère une méthode idéale et économique pour tenir les membres informés. Très bien cotée dans notre récent sondage en ligne du lectorat, la revue a aussi remporté trois prestigieux prix Tabbie en 2007. Les recettes publicitaires, en hausse ces dernières années, se sont élevées à 1,1 million $ en 2007, permettant ainsi de couvrir plus de 70 pour cent des coûts liés à la revue. en visiteÉducation pour les AutochtonesUne conférence souligne les accomplissements et donne le tonLe matin, la voix des ÉlÈves autochtones donne le signal de départ des activités du Cercle de lumière, conférence de deux jours tenue en novembre dernier à Toronto. Ont participé à la conférence plus de 500 pédagogues et administrateurs représentant les conseils scolaires, les facultés d’éducation, les organismes des Premières nations et autres intervenants du secteur, ainsi que 19 élèves. Les jeunes ont parlé des défis qu’ils devaient relever, du soutien et des ressources qui leur ont permis de contourner les obstacles. Ces témoignages se voulaient un regard réaliste sur les difficultés que nombre d’élèves doivent sans cesse surmonter. Ils prouvaient également que le changement est possible et qu’il est même à leur portée. Des pédagogues et représentants des communautés des Premières nations, des Métis et des Inuits, et des organismes de partout en Ontario ont animé plus de 50 ateliers au cours desquels on a discuté d’enjeux, diffusé de l’information et des ressources, et fait connaître les réussites. L’éventail de sujets abordés et le nombre de participants font foi de la volonté d’améliorer les débouchés pour les élèves des Premières nations en Ontario. Les conférenciers invités – Cecil King, Maria Campbell, Pamela Rose Toulouse et Ben Levin – et les élèves ont parlé des défis, des travaux déjà entrepris et du besoin de poursuivre les efforts. Pour en savoir plus sur la conférence, consultez le site www.edu.gov.on.ca/cercledelumiere. Dates importantesMARS20 – Journée internationale de la francophonie Semaine nationale de la francophonie AVRIL22 – Jour de la Terre 27 avril au 3 mai – Semaine de l’action bénévole MAI3 – Journée mondiale de la liberté de la presse 18 – Journée internationale des musées Pour en connaître davantage sur les journées internationales et autres événements, visitez www.un.org ou www.unac.org. |