Le tout a commencé à 5 h le matin avec la lecture du courriel. Nous avons suivi 13 enseignantes et enseignants pendant leur journée de travail. Aucune raison n’a motivé le choix du 20 septembre, mais chacune des personnes suivies a démontré sans l’ombre d’un doute ce que cela signifie être une enseignante ou un enseignant.





UNE JOURNÉE DANS LA VIE

Jeudi 20 septembre. Deux semaines à peine après le début de l’année scolaire. Les grands titres des journaux n’en ont que pour la riposte militaire américaine aux attaques terroristes sur New York et Washington.

En page couverture, on nous montre des photos de marins américains disant au revoir à leur famille. Les attaques contre le World Trade Center et le Pentagone sont survenues voilà neuf jours à peine.

Ce 20 septembre, la ministre de l’Éducation, Janet Ecker, annonce que le gouvernement ontarien déposera pendant la session d’automne un projet de loi visant à protéger les élèves ontariens des agressions sexuelles.

Rien de particulier n’avait motivé le choix du 20 septembre pour suivre 13 enseignantes et enseignants. Il faut se rappeler qu’il n’y a rien d’ordinaire dans une journée de la vie d’une école.

Darla Solomon, Fort Frances
de Pat Daley
«On a battu l’autobus! On a battu l’autobus!» s’écrient en s’échouant sur des chaises trois enfants qui font irruption, à bout de souffle, dans le bureau de la fierté autochtone de la Robert Moore School. Il est 8 h 25. > article complet

Marc Gélinas, Val Caron
de Philippa Davies
Marc Gélinas enseigne la menuiserie et la construction à la Confederation Secondary School de Val Caron. À 7 h 50, après le départ de son épouse, qui déposera leur fille à la garderie avant de se rendre au travail, il monte dans sa camionnette Chevrolet noire. Il a grandi dans la «vallée», une région parsemée de villages essentiellement francophones située à environ une demi-heure de Sudbury, et ses parents habitent toujours dans les environs. Son père a été directeur d’école secondaire et a également dirigé un atelier de menuiserie. Sa mère demeurait le plus souvent à la maison avec les enfants. «Pour moi, il est très important de vivre et de travailler au même endroit. Les enfants à qui j’enseigne travaillent dans les épiceries et les stations-service que je fréquente.» > article complet

Pierre Beaupré, Timmins
de Mario Cossette
Il est à peine 8 h du matin quand Pierre Beaupré arrive à l’école. Il n’a reçu aucun avis de suppléance aujourd’hui. Son premier cours ne commence que dans 50 minutes, mais il aime se trouver sur place quand l’école prend vie. > article complet

Lucie Quesnel, Ottawa
de Tracy Morey
Parmi ses élèves, elle compte un jeune de 17 ans qui suit un traitement de chimiothérapie et une anorexique de 10e année tenue de chanter à haute voix aux toilettes pour que son enseignante sache qu’elle n’est pas en train de vomir. > article complet

Joan Pearson, Oshawa
de Wendy Cuthbertson
Joan Pearson passe devant l’énorme usine d’assemblage automobile qui fait battre l’économie d’Oshawa depuis des générations, tourne sur une rue résidentielle et laisse son auto dans le stationnement de la Glen Street Public School. Il n’est pas encore 8 h. Elle se rend dans les bureaux de l’école et vérifie les détails de l’horaire avec la bibliothécaire de l’école. Elle se dirige ensuite à son bureau, une pièce sans fenêtre aux nombreux classeurs et étagères. Debout à son bureau, elle relit sa liste de choses à faire. Après tout, ce sont les dernières minutes de calme avant l’arrivée des quelque 750 élèves. > article complet

Bunny Karen Wei, Markham
de Peter Alexander
C’est la première journée pédagogique de l’année et Bunny Karen Wei se concentre sur ce qui l’entoure — tout est nouveau. Elle vient de se joindre au personnel de la Randall Public School à Markham et apprend à connaître ses collègues. Bien qu’elle en soit à sa sixième année d’enseignement, elle enseigne la 3e année pour la première fois. Elle doit donc intégrer de nouvelles exigences du curriculum dans ses plans de leçon. Elle a été embauchée par un nouveau conseil scolaire; deux semaines après le début de l’année, on l’a affectée à une nouvelle classe. > article complet

Peter Banhan, Toronto
de Beatrice Schriever
Des enfants en chemise blanche et pantalon noir se trouvent déjà devant la porte d’entrée quand Peter Banhan arrive à l’Amesbury Middle School peu après 8 h. Il se dirige vers la porte. Des centaines de colombes en papier sont collées au mur du vestibule - poèmes et messages sur les attaques terroristes survenues aux États-Unis la semaine d’avant. > article complet

Donna Quan, Toronto
de Leanne Miller
«Il y a des jours où je n’ai même pas le temps d’aller aux toilettes.» Il n’est que 7 h 30, mais Donna Quan a commencé sa journée voilà trois heures déjà. Elle en est à sa quatrième année à la direction d’une école. Depuis deux ans, elle est directrice de la Rockford Public School à Toronto. Sa routine quotidienne commence à 4 h 30 le matin avec le courriel et la promenade du chien. > article complet

Rochelle Williams, Toronto  
de Rosemarie Bahr
La journée commence par une visite à son bureau au Etobicoke Civic Centre pour vérifier ses courriels, faire des photocopies et retourner des appels. On se déplace ensuite dans une école du centre-ville de Toronto pour une réunion en matinée avec une directrice d’école pour discuter d’un atelier avec son personnel. > article complet

Charles Kruger, Kitchener
de Wendy Harris
8 h 15. Le son d’une guitare électrique remplit l’auditorium tandis que Charles Kruger répète des hymnes façon Nashville. Quelques élèves fredonnent les paroles qu’il entendra ce matin afin qu’il ait au moins une idée de ce qui l’attend un peu plus tard à la chapelle. Deux minutes plus tard, il remballe sa guitare pour se diriger vers sa classe mobile où il enseigne l’anglais à des élèves de 11e année et des CPO. > article complet

Jim Costigan, St. Thomas
de Judy Irwin
Jim Costigan n’a aucune réunion externe aujourd’hui et espère se rattraper dans son travail.

Mais en arrivant à l’école, il n’y a aucune trace de son directeur adjoint, qui est habituellement déjà en poste à cette heure-là. Il écoute rapidement ses messages et apprend que ce dernier est malade. Costigan doit maintenant prendre en charge les responsabilités de son adjoint, qui vont des questions de personnel à la discipline. > article complet

Gary Malloy, Windsor
de Peter Mosher
7 h 45. Dans le laboratoire, les microscopes reposent tranquilles sur les bancs du laboratoire, les chaises sont rangées sur les tables. Sur les murs, des affiches montrent des poumons noircis par la fumée. Il n’y a aucun devoir inscrit au tableau. Tout est propre et tranquille dans la pièce et ce sera ainsi toute la journée (bien qu’une odeur désagréable provenant d’un contenant de terre recueillie par des élèves des CPO le long de la rivière Detroit commence à se répandre dans la pièce). > article complet


Janine Griffore, Sud-Ouest de l’Ontario
de Rose Bergeron
L’aube ne s’est pas encore levée, Janine Griffore, surintendante, café en main, commence le trajet d’une heure qui va l’amener à son premier rendez-vous à Windsor. Un calendrier volumineux et une énorme pile de papiers reposent sur le siège arrière de la voiture. > article complet

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