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Une question controversée La ministre de l'Éducation n'a pas encore informé l'Ordre de son intention de financer le Programme de perfectionnement professionnel. |
de Larry M. Capstick Sans aucun doute, le Programme de perfectionnement professionnel (PPP) demeure la question qui a soulevé le plus de controverse au sein du conseil de l'Ordre. Voilà plus d'un an, la majorité des membres du conseil ont approuvé le PPP, programme conçu par l'Ordre après que le gouvernement provincial eut nommé l'Ordre comme organisme responsable de la mise en uvre du perfectionnement obligatoire du personnel enseignant. Le conseil a approuvé un plan d'affaires qui décrivait en détail l'impact à court et à long terme du PPP sur les ressources de l'Ordre. Ce plan d'affaires présentait les coûts de mise en uvre d'environ huit millions de dollars, ainsi que des coûts de fonctionnement considérables. Habituellement, le conseil discute du budget de l'année suivante et l'approuve à sa réunion de juin. Cette année, la discussion a été retardée afin d'explorer la solution la plus évidente à une hausse de la cotisation, soit le financement par le gouvernement des coûts de fonctionnement de ce programme tout comme il l'avait fait pour les coûts de mise en uvre. Le comité des finances de l'Ordre a recommandé un budget qui comprenait des réductions des dépenses à plusieurs postes. Toutefois, malgré tous ses efforts, le conseil a dû se rendre à l'évidence que les coûts de fonctionnement du PPP créeraient un déficit considérable à moins d'augmenter la cotisation annuelle de façon substantielle. Pendant le débat sur le budget au conseil, les membres se sont vite répartis en deux groupes : ceux qui favorisaient une augmentation et ceux qui s'y opposaient. Le comité a souligné qu'en maintenant la cotisation à 104 $, cela réduirait les réserves de l'Ordre à des niveaux inacceptables. À la fin du débat, une majorité du conseil donnait son appui à une augmentation de 35 $ de la cotisation pour la faire ainsi passer à 139 $. L'Ordre a proposé des modifications significatives au PPP. À l'arrivée en poste de la nouvelle ministre, l'Ordre a réitéré ses recommandations visant à modifier le PPP en demandant que la recertification ne soit pas liée au perfectionnement professionnel, que les membres de l'Ordre aient droit à deux journées pédagogiques de plus spécialement pour le PPP et, enfin, que des fonds additionnels soient affectés au PPP par l'entremise des conseils scolaires de district. En août, le registrateur, Joe Atkinson, et moi-même avons écrit à la ministre de l'Éducation, Elizabeth Witmer, pour lui demander de financer le fonctionnement du PPP en 2003. Nous avons été directs : si une augmentation de la cotisation s'avérait nécessaire, nos membres seraient informés des raisons de cette augmentation. Or, la ministre n'a pas encore informé l'Ordre de son intention de financer le Programme de perfectionnement professionnel. Le conseil reconnaît que de nombreuses questions soulevées par les membres relativement au PPP demeurent sans réponse. Par exemple, il n'y a toujours pas suffisamment d'activités offertes aux membres pour répondre aux exigences de la législation; en outre, les membres francophones s'inquiètent tout particulièrement du nombre peu élevé d'activités à leur intention. Voilà des questions sur lesquelles se penchent le conseil et le personnel de l'Ordre : augmenter le nombre de fournisseurs, faciliter le processus de soumission de demande d'approbation de cours, offrir à nos membres de l'information à jour sur le programme dans le site web, favoriser la formation à distance et faire en sorte qu'il y ait plus d'activités en français. Nous avons mis sur pied l'option de la formation autogérée qui permet aux membres d'obtenir des crédits pour une activité de perfectionnement personnelle. Ces initiatives s'inscrivent dans le plan d'origine de l'Ordre que l'on trouve dans le Cadre de formation de la profession enseignante. Les bons enseignants continuent de se perfectionner parce qu'ils en reconnaissent la valeur. L'Ordre continuera de chercher des moyens d'assurer la reconnaissance de ces activités. Entre-temps, l'Ordre continuera de mettre en uvre un programme qui répond aux besoins des membres en fonction de la législation en vigueur. Il se peut que le gouvernement actuel ou qu'un gouvernement futur adopte une autre loi qui aura une incidence sur nos membres et des coûts connexes significatifs. Il sera alors du ressort du conseil de trouver un juste équilibre entre les besoins des membres de l'Ordre, les exigences légiférées et l'intérêt public. Enfin, je vous rappelle que les élections du conseil approchent à grands pas. Les membres de l'Ordre auront la possibilité de voter en ligne dans le site web de l'Ordre pour choisir leurs représentants au prochain conseil. Les prochaines élections se tiendront en avril 2003. |
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