Génération-i Conçu pour attirer plus d'élèves vers le génie, Génération-i pourrait bien aussi aider les enseignants du secondaire à répondre aux exigences du curriculum de l'Ontario. Le programme Génération-i : une nouvelle ère d'ingénierie comprend du matériel d'enseignement et d'orientation en français et en anglais, se base sur les normes du Programme pancanadien des études en sciences de la 9e à la 12e année et est lié au curriculum de sciences de chaque province et territoire du Canada. On y trouve des trousses, dont quatre projets pratiques reliant les sciences et le génie pour les enseignants et de l'information sur la variété et la nature des carrières en génie pour les conseillers en orientation. De plus, un site Internet offre une formation en ligne pour les éducateurs et une section interactive pour les élèves comprenant des outils et du matériel sur le monde du génie. L'objectif est de sensibiliser les élèves au génie des ingénieurs canadiens dans la conception d'objets de tous les jours (casque de hockey, stimulateur cardiaque, walkie-talkie et turbine éolienne, etc.) pour les amener à envisager une carrière en génie. Le site web www.generation-e.ca renferme des ressources conçues par des ingénieurs et des enseignants canadiens. Une quarantaine d'enseignants de partout au Canada ont mis à l'essai le projet pendant deux ans avant sa diffusion. La trousse pour les enseignants comprend des fichiers d'ingénierie conçus pour lier chaque expérimentation à des considérations d'ordre scientifique, aux connaissances nécessaires et aux applications pratiques. Un guide sur le curriculum définit les quatre activités à utiliser en classe en précisant les attentes d'apprentissage, des conseils pour la mise en uvre, le matériel requis, les solutions et les développements possibles. Ce programme bilingue a été élaboré par un groupe de partenaires mené par l'Association des ingénieurs-conseils du Canada grâce à une subvention de la Stratégie Emploi-Jeunesse de Développement des ressources humaines Canada. Leçons
sur le passé pour les enseignants d'histoire Sept enseignants ontariens choisis parmi 160 candidats ont participé à cet institut d'une semaine. St. John's accueillait en même temps la Fête du patrimoine nationale qui réunissait 165 élèves de la 4e à la 9e année en provenance des provinces et territoires pour célébrer l'histoire et la culture canadiennes. L'Ontario était représenté par dix élèves et quatre enseignants. Les deux événements étaient subventionnés par la fondation Historica, organisme dont le but est de rendre l'histoire canadienne plus accessible, agréable et captivante aux Canadiens de tous âges. Tom Morton, récipiendaire du Prix du gouverneur général pour l'excellence en enseignement de l'histoire canadienne en 1998, a souligné l'importance de l'empathie et de la place dans la société en ce qui a trait à l'interprétation et la présentation des faits. L'historien québécois Jacques Lacoursière, un des auteurs de Canada-Québec, synthèse historique, a illustré de façon émouvante la richesse des contes canadiens et du bilinguisme. Le sénateur Laurier Lapierre a également parlé du terrorisme, de la violence en société et des idéaux canadiens de paix et de diversité dans une allocution reflétant son enthousiasme pour l'histoire canadienne, et a inspiré les participants avec ses messages de tolérance et d'acceptation. L'institut a aussi mis l'accent sur les stratégies d'apprentissage efficaces comme les contes ou la reconstitution d'événements pour favoriser chez les élèves un plus grand intérêt pour le Canada et les Canadiens. Sharon Cook, professeure à l'Université d'Ottawa, a parlé de l'utilisation des histoires personnelles et des objets familiaux comme point de départ de recherches historiques dans un cadre d'apprentissage coopératif. Les enseignants terre-neuviens Dana Burridge, Dan O'Brian et Peter Laracy ont ajouté aux discussions le goût marqué des maritimes pour les contes. Burridge a récité un poème bouleversant écrit par son grand-père pour illustrer l'importance de l'histoire familiale dans les études sociales. O'Brian a rendu avec émotion un conte poétique de l'écrivain canadien Ted Russel, The Smokeroom on the Kyle. Et Laracy, d'Avalon West, a lié histoire et techniques de théâtre pour tirer des larmes aux enseignants en racontant d'une façon tragique, et cependant porteuse d'espoir, l'union d'un jeune protestant et d'une jeune catholique à une époque moins tolérante. Le prochain institut aura lieu à Sudbury en juillet 2003. Pour en savoir plus, visitez www.histori.ca. Des
élèves de Dryden recueillent des dons pour le 11 septembre Heather Black, Lauren MacKinnon, Kristan Aho et Kathy Eskritt ont passé cinq jours à New York en compagnie de leur enseignant James Black (le père de Heather). Ils ont participé à une cérémonie de Centraide organisée pour les nombreux groupes et individus qui ont donné au Fonds du 11 septembre. Les adolescents, qui avaient recueilli 2 800 $, ont été choisis en raison de leur créativité. «C'était comme si on faisait partie de la famille à New York», confient les élèves sur le site web qui relate leur voyage. Un chauffeur de taxi a refusé d'être payé quand il a su pourquoi nous étions là.» Centraide avait invité dix groupes, les élèves de Dryden étant les seuls Canadiens. L'invitation était pour deux personnes mais grâce à la générosité de leur entourage tous les quatre ont pu se rendre à New York. Si vous désirez en savoir plus sur le Apple Project et voir des images de la visite à New York, visitez dryden.lakeheadu.ca/~jablack/appleproject.htm. |
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