Juin 2000

Les Pages bleues

L'Ordre est en voie de réaliser son mandat
Nomination aux enquêtes et audiences
Accès électronique au tableau des membres
Modifications aux qualifications requises pour enseigner
La Cour divisionnaire maintient la décision de l'Ordre
Stabilisation de la cotisation
Processus d'agrément plus flexible
Proposition de règlement sur l'agrément
Les normes d'exercice font partie des règlements administratifs
Décision du comité de discipline
Sommaire du rapport annuel de 1999

La bibliothèque permet l’accès électronique au tableau des membres

D’ici la fin de mai 2000, l’Ordre rendra accessible une bonne partie des renseignements au tableau des membres.

Les membres de l’Ordre et du public pourront obtenir de l’information du tableau des membres de l’Ordre grâce à un terminal spécialisé dans la bibliothèque au 6e étage des bureaux de l’Ordre. En outre, l’Ordre permettra aux employeurs et aux facultés d’éducation d’avoir accès au tableau public par l’entremise d’Internet. Cet accès sera protégé par mot de passe.

«Cette initiative facilitera l’obtention d’information sur tout membre de l’Ordre et améliorera la protection du public, a précisé la registrateure Margaret Wilson. Les conseils scolaires et autres employeurs, par exemple, pourront vérifier si un candidat à l’emploi est membre en règle de l’Ordre et si des restrictions sont inscrites à sa carte de compétence.»

La Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario définit clairement quelle information l’Ordre doit rendre accessible à son tableau. L’adresse et le numéro de téléphone d’un membre demeurent confidentiels. Voici le type d’information qui est de nature publique :

  • le nom du membre et l’information qui paraît sur la carte de compétence et le certificat d’inscription de ce membre, y compris ses grades, qualifications de base et qualifications additionnelles
  • les conditions et limites prescrites à une carte de compétence et au certificat d’inscription
  • tout avis de révocation, d’annulation ou de suspension d’une carte de compétence et d’un certificat d’inscription
  • l’information qu’un comité, créé en vertu de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, décide d’inclure
  • le numéro d’inscription d’un membre et la date de délivrance de sa carte de compétence.

D’ici la fin de l’année, l’Ordre espère rendre cette information accessible par Internet au public.

Des modifications proposées aux qualifications requises pour enseigner

Le règlement qui décrit les qualifications requises pour enseigner a été modifié de façon majeure pour la première fois depuis 1978. Ces modifications au Règlement 184/97, pris en application de la Loi sur l’Ordre des enseignantes et des enseignants de l’Ontario, ont été approuvées par le conseil de l’Ordre à sa réunion du 24 février. Le règlement constitue les fondements de la délivrance de la compétence pour enseigner.

Les modifications approuvées par le conseil portent sur l’inscription et les qualifications de base pour enseigner, la qualification d’agente ou d’agent de supervision et comprennent des améliorations ou des précisions du libellé du règlement. Comme tout règlement approuvé par le conseil, les modifications doivent aussi recevoir l’approbation du conseil des ministres avant d’entrer en vigueur.

Parmi les principales modifications, on note l’obligation pour toute personne faisant une première demande d’inscription et ayant été formée à l’extérieur du Canada dans une langue autre que le français ou l’anglais de prouver qu’elle maîtrise l’une des deux langues.

«Nous recevons environ 1 500 demandes d’inscription chaque année de personnes formées à l’extérieur du Canada. Une exigence en matière de compétence linguistique garantit que les personnes qui n’ont pas fait d’études en français ou en anglais répondent aux exigences en matière de compétence linguistique pour enseigner en Ontario», précise la registrateure Margaret Wilson.

Une proposition de test de compétence linguistique pour les personnes formées à l’extérieur du Canada a été présentée au ministère de l’Éducation voilà un an, mais le gouvernement n’a encore rien fait à cet égard.

Une autre modification importante vise la prolongation de 40 à 60 jours du stage pratique en formation initiale. Ce changement a été recommandé dans le rapport final du projet pilote d’un programme de formation à l’enseignement de deux ans mené dans trois universités ontariennes entre 1995 et 1997. La prolongation du stage ferait en sorte que cette exigence correspondrait davantage à la norme qui existe ailleurs au Canada.

Bon nombre des modifications proposées auront une incidence sur les enseignantes et enseignants en études technologiques sur les étudiants dans ce domaine. À la formation initiale, un étudiant devra se concentrer dans un domaine du curriculum technologique général et suivre un cours au niveau de base et un au niveau avancé. La compétence sera évaluée en fonction des connaissances et compétences du niveau avancé du domaine technologique choisi. Cette modification a pour objet de garantir que l’on aborde les questions de santé et de sécurité au travail pendant la formation.

Ces changements permettront aux titulaires d’un grade et ayant acquis une année d’expérience d’être admissibles au programme d’études technologiques. Ils sont conçus pour réduire les obstacles à l’inscription et pour encourager les détenteurs d’un grade universitaire à s’inscrire à un programme de formation à l’enseignement en études technologiques.

ÉTUDES AVANCÉES
Toute personne inscrite à un programme menant à la qualification de directrice ou de directeur d’école sera tenue de faire un stage entre les parties I et II du programme. On a apporté des précisions quant à l’exigence de la maîtrise comme préalable au programme menant à la qualification de directrice ou de directeur d’école ou encore à la qualification d’agente ou d’agent de supervision. Elle indique qu’il faut 30 heures-semestre de crédit au-delà de l’exigence du programme de formation initiale.

Le conseil a approuvé de nombreux autres changements, notamment :

  • les qualifications scolaires pour une enseignante ou un enseignant voulant obtenir une carte de compétence se définiront comme étant un grade universitaire de trois ans ou 90 heures-crédits; de ces 90 crédits, 30 devront être obtenus après la première année d’études et au moins 30 devront être liés au curriculum de l’Ontario
  • la définition de formation générale comprendra des cours en informatique conçus à partir du document de politique sur le curriculum sur la formation en études technologiques
  • l’exigence entourant l’expérience rémunérée pour les enseignantes et enseignants en études technologiques sera remplacée par une expérience de travail documentée qui pourra inclure l’expérience acquise en coopérative
  • la limitation de la validité de la carte de compétence temporaire à trois ans avec possibilité d’une prolongation de trois ans si son titulaire a suivi avec succès un programme d’orientation.

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